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exemple,' Caraburu,où la fuperfîcie de la Mer, crimâtrià ..congélation
rfans toutes les^ogtagnes à uae même hauteur. Par les Texpiérieiïêes-faites
avec |e-Baromètre à Pucaguaico fur.la Montagne de Cotopacfi,?Ie Mer*
cure s’y foutenoit à la .hauteur de 16 pouces s i l ig n e s& par-là nous
concluons dans le Tomé des Obfervations Jjîronomiques la
hauteur, de ce lieu-là eft de 1023 toifes fur le Plan de Cardburu. Celle que
cemêmeLieu a à l’égard dé la füpèrficie de la Mer, comme on pourra le" voir
dans l’Ouvrage ;dë|à ciçé, e f |d e i$<58 àpeu^de £%ofe prps; par cojifé-
queiït la hauteur de Pütaguayco au-deflus de la fiipefÊcie de là Mer, eft de
2291. toifes. Le lignai que nous avions placé fur cette Montagne jffe.trou-
voit à 30 ou 40 toiles au-dellous de la glace endurcie^ & depuis le cqrn-
meàicémënt dé cétte glace jufqu’à la crête-de la Montagne on peut compter,
par tme fùpputation fondée fur quelques{obfervations des Angles^ de
hauteur pris .à cet effet, que la hauteur perpendiculaire eft d’environ 800 '
toiles ; .donc -la cime de Cotopacfi efl: élevée .au-deflus de la fuperfiçie de la
M^r dé 3 12 6 tQÎlèSj ,qjii font 728P .aunes pempRis-d-ûne
lieue marine , &,plus haute que le fommet dè Pichincha .de 639 toifes.'
Ç’efl; de çgtte .efpéce de Montagnes que je vais éditer. •fCeUegîdont'Me ferai
mention font toutes d’nne hauteur a peu prèsr,égalé,à ce]fe4à.'ï s.
I La plus méridionale de.toutes celles de e.es;Cbrdilleres ^eft.ia Montagne
de Mac as, appellée plus proprement Sangay, quoiquepluS connue dans
le Pays fous le premier nom, parce qu’e^êfbdans la Jurisdiêbion de Ma-
cas. Elle efl: d'une hauteur conlidérable, & prefque par-topÆ ésuverte_de
neige dans tonte fa circonférence. Elle vomit déi-fon fommet-un fêu continuel,
acaompagné-d’un. fracas épouvantable que ifbn entend à plufîeurs
lièues à la. ronde. | On l’entend de Pititau, comme, fi on? en-étoit tout,
près, quoique ee Village,de la-Jurisdiêrioif du Corrégidor deQpito*, fok
à ÿçèg. de quarante lieues plus bas, & fouvent-quand le vent ëft-favora-
ble on Fentënd de Quito même.. Les Campagnes voifîhes de e è terrible
.Volcan fdhtÆout-àdàit ftérilès, par la quantité 4e.cëndres dont elles foàt
^Ouvertes. C’eft de ce Pairanio que yient la Riviere- de. Sangay-, qui h’eft
pas petite, & qui .après avoir reçu celle d’Upano change de nom pour
prendre celui,de. Payra, qui le jette dans le Maramon.
Dans la même Cordillère Orientale, presqu’Eft-Ouëft de la Vi'llêdé Riobam-
. Mà’environffx lieues de cette Ville, efl une haute Montagne dont le fommet
efl divile en deuxcrêtes, toutes lès deux couvertes de neige. Celle qui efl au
. Nord, s’appelle Coïlanes,, & celle qui efl au Sud fe nomme■ dlttif. L ’efpa-
1 ce-4 ue la neige y oèeupe, n’éft pas comparable à cdü\.â^Sangay ^ & aux
autres de cette claflê : aufïi cette Montagne* eft-eHe -moins häute que celles
là; '
. ‘Au Nord-dé: la même V f lie .environ à fept lieues de diflance efl h
Montâgne de --ï'Mng,«mgMi^’: De quetque ;CÔté qu’onk-regarde, elle a |a figure
d’un-cône, également efcârpé - pär-tout. Le terrain par où elle commence
à s’élever efl un peu plus bas que celui de la finguliéremènt
du-côté du Nord,' où il femble qu’elle commence à croître dés -la
plaine où* font les -Bourgades. ,C’eft-là qu’efl le Village d&dosMgnes, dans
une petite-plairie'entré la croupe de kMofitaghe de la L e :nom
de -hs Bannos lai -eft tvenu dës.eaux’chaudes qui y font, & qui ont tant
de réputation qudoëjfàcéourt de- toute k Contrée pour s’y baigner. Au
Sud de-.Cuenaa; & non-loin d’un autrerViilagé'appellé auffi.k?Hannos
partenant >à'„cé-Corrégiment, il y a lauffi 4’autres Bains chauds au haut
d’une Colline, fèu par diverfesTource&de quatrèà cinq-pouces de diame%
tré om voit' -fourdre .l’eau à gros 'bbuMlonsÿ' & fi chaude-que les oeufs s’y
fbrmflenÊÉn . moins de tenls qu’il $?jïp-faut pour les durcir dans de l’eau
bouillante au feu; g Cétte eau- fprme,- en formant de ces différentes four-
ces, üp ruiffeau qui jaunitiesr pierres & la ter-re par-où, il coule, & a un
goût'Tdùkéhër-; T-out-et cette Colline.efl^ eyaflee, & exhale unefumée
continuelle; ce-;qùi..pr,ouve quelle,enferre dans Tes entrailles beaucoup de
mati'eres -fulphö?eufes'& nitreufes.'r
-Le l»%%$'ô?îâ^0‘îéft au Nord, de- Ridbantbuen tirant de quelques degrés
vers lé^NsoKd-^toefl^ -Le Chemin de ’Quifÿ h-jQuäya^uil paffe par la croupe
démette Montagne,. ffoit^qupnla laiffe au Nord ou au ßud. ^Lorsque les
Efßg-nols vop]prent pénétrer dans 1g Royaume de Quito, ils traversèrent
les longs Cf fâcheux déferts des côtes de cette Montagne; plufîeurs y périrent,
&:m||pent, empa^amadas*.^ Mais aujourd’hui plus familiarifés
avec-.ce Climat, ils n’éprouventplus un fi trifte fort, parce qu’ils ont
d ailleurs la précaution de%e paffer par-là, que quand ils voyent qu’il fait
beau, - & le^yent, s’jeft un^pfeu appaife. -
H.^ e Cqrgmyraf^û. au .Nord du Çhimbopago^ Nous en avons fuffifam-
ment parlé ailleurs;. ; .
Le -Cotopaqß efl une Montagne-au Nord de Latacunga à environ cinq
lieues,de ce.Bourg. . Elledépaffe les. autres Montagnes au Nord-Oueft,
& au Sufi, comme pour rétrécir Fefpace que laiffent entre elles les deux
Cor-
* M o t fadtice-quij v ien t de Parame, b ruy ëré o u lieu plein d e b ru y è r e s , & c’eft comme
Ü « i dira it en Franfois embftiyéré, p ô iir refté mort dans tes bmyerss% N , -d. T , IPI m m m m