r iz - V O Y A G E A U P E R O % |
c e s malheureux plongeurs qu’ils attrapent Le? Mantas * les-,envelopper^
dans leurs corps & les. étouffent * -.ou fâ -laiffant -tomber fur M de tqut^
jeuft pefanteur ils.lés' écrafenfc egiitre lé fbndt ApSjts PfÜi
fatas raifon,qü’on a donné le' nom de Liant aa ce PoiUbn^a £aiife
gure; car il*eftlârge, & s’étend,£omme^e'-é%^r^é-|iQn^: dps qu’ila at-‘
Sapé un.homme ou .un autre animalîiffienvelopge ^^puledanaffo^..cQrps
comme dans une couverture, &!à force dé le f é n e r j i^ e «comprimé il,
iétouffe,. Ce Poiffon reffemblq à u { * f i g u * * * - e x c e p t é qu’if*
çff iMnimeRtplusgroe’ - vror afcd tuH - n.', "*
a. |»om’fedéfen<ffe ..contre des ennemis ffÿt'êdoutahles^ chaque, pjpngeur.
eft armé d’un cdufieau ïbrt.poiutü & r !■ %. qu^ap^e^jt^upj
de tes poiffons VQfapes , il l’attaque par'quelqWendrqi£ doqt^il
etreJ>leM>'^ ftriplante 4bn Goutean, ç|an# J^çqrps., ; poiffop-iîe feî>(
tantÊfefle prend laWtfe& laifl&le.îÿégéé-tai^pps^^ejÇgpÇj||^gr^
qui a 1’infpeiâiQn.fur’les_au^eï^fGlaYeXfhprg.QtL.g^tde à^ c^ ||a çl|^ iinauk,
du hau t delà harque oùî-ÿeA|ï|ès^il eja^Gg^.e JpjjgitfgV#1'*
vertitdes plongeurs par le paoyen des côfde?‘qhe.eliaqun: d’eux^a^.ÿir du-
co rp ;;- lesîfeemiffes qi*il!^tn^:%Sê.scÇ9-rcils ,jl© p ]^ ffe^ ,p « en à é ta i i i JNg-j,
gres-qu’ils doivent $tfe-Cu$ leur« gardes,^ t T ^ v e n i^ ^ ^ lui^êm^|ans:j
Qu 'arm é ,d ’un pareil côùtëau,’ pour fecour-iïloplongeirr^ui JH en
ger 5 mais igalgré jtoutes ces précautions,- il arrive,,afe z u y ent ^u^es-
Eêche»rs de-Perles trouvent Ia; mort^ & la dans I g «
cgs peiflons, ou qu’ils reviennent eftrpmes d’un# j‘a jr^ ^ i dYun hras qu{ej
l’qnimal a mordu ou dévoré, Ona taché d’ima^perûMque m a gm eW
tificieufe pour écarter ces animaux, &jppprvoirà fa lur^Æ_des“'pk)ïigears5'
& quoiqu’on ait'inventé diverslnpyens^je rèpond| à 11-^
dée qu’on s’eméfqit farte.
. LgstPefles.que fon pêche dàns cés Parages^Jpaf^ordinakémen^de très-;
belle eau* 4 quelles-unes qptété remarqUjab^s.parÆm groffeur
figura- ei| bon-'Æpbfervcr, que^omiqe fi ^ én a d’une forme phïs rpgîi-
liere les unes que les autres, il s’en trdhve aufli qn^jlont de( très*bélle eau,
& d’autres dont lajcouleur eft jinédipptè ,& très»- ing^rfe}ti% Upe .partie
djes -peapes que l’an pêche ' dan? fçs lieux en-aueftiph,'^; tranîportée en
~ fyjTope, & c’eft la moindre. L’autre partie, qui eft là pfôs ccfflilâerabîe,
eft envoyée à i^f/M^off les”pérles foftt extfêmtement rècherchees, A d’où
l’on en, envoyé dans^o^eiffes Provinces ihtérieufes du Royaume duP^rto.
■ *8*r il 'A or- . f ■ *■ */- , y fjjjfoj ôu-
B Monta, mot qrâ tignffie couverture de.JÜRf ufc ÿg& ijgjjpjfj
VOYAGE AU FEROÜ. Liv. in. Ch. V. 115
I Outre les; Perles , le Royaume de Ticrra-Fime avoit encore l’article de
l’Or, què^oh tîroit’dés Minières'de fa dépendance, ce qui n’augmentoit
pas peu fes riohefîès.^1 P a r^ de^-ces Minières font dans la Province de
Ver aguets darïsicellé' fie FÂama', & leplu? grand nombre, les plus
abondantesj -cellesqui produifqntçle^plus fin Or font dans la Province de
'JÛarïeh , &. ont; tqujqursptql’oBjet l’attention.des Exploiteurs de Mines;
maisffes'/^ifwi's^t^t revoit^ &' rendus maîtres de préfque toute la
Province, i l * & la plus, grande partie en fut
perdue. .TopVcc.-qu’on sen-put cpnfpryep,, fut réduit à eelle^qui fe.r trou-
voiënt fur l4 ]ftontiqres .dlqit^on pire, encore, quelque peu d’Or. On pour-
roi t en tirer beaucaup^davantage^fi la craintq qu^’on a de I’inconftance naturelle
aux Indiens-, & le^eu^dexonliance .qu’oç. prend en leur amitié \
p’nK^gpment ;lps Mines .à ti;qp de précautions, 4 ne emi-r
pêchqient;,dje-:ptfndre le? n^ires^leaidu? efficaces pour eg tirer tout la
par,th pqffiblgsii''
Quoique lps>MlPê§ 4..% Feraguas & de Panama ne foient pas expofées
aupéçil iQÇ.%KeSl^ ^ ,L9îl§^ P^:^e?:>a^§ïi n’^Pv^nF Pas Pour cela pous-
féea^avgy pfetde yigiieqrS)jpàr .deux ijaffqng.. La prerpiqre, c’eft que l’Or
^ abondant, ni d,& fi bon aloi que çelui de?
Mines d§, Dgrjen. » La^^cgn^, qui qft .en piêmetems la plus important
e , -,c’jfequ e ce&,Mersproduifant abondamment des Perles, les gens du
Pays Pont; pprfés à,qc^;tq pêdie, parce qu’elle-leur procure de? profits
plus certains, & n,qles engage prefqu’à,^|un/fraix; c’eft pourquoi ils
préfèrent ,cevireyep.Uj^celui des Mines d’Or ; ils, ne laiffent pas cependant
d’en exploiter quelques-unes, maî?.qh{'.p,e|if nombre, fans çelleg des fxoh-r
tieres çLt.Dçrien, dont nous a^ons-^éjà pa‘rle>
Outre-l'argent, que^e^Çcaninqrde attirera 'Panama -, il s’y fait tous les
ans une xemife -çonfidérable ,derQenieçs. Royaux, qu’on y envoyé clé Lima
pour le.payement jdes Troupes, des OfEciers^e l’Audience & autres qui
fervent le Roi, les r^enus que cevMonaraue. tfte <dè Panama même ne
foPant.pas pour payer tant de gena emplQyès au feryiee de Sa Majefté.
‘Tome I. P C H A