V 139- O Y A G E ' M H P E R O U.
fulter les ^figures qu’on,eh rihltne^JcL Cependant jeçvais- terminer ce
'Chapitré par diiâques-remarqués w p ç â f e s ' Pierres :préciëufes ' & Minéraux
qu’on wôhve dans ce Royaume'“ & par qüelquhK^hfervàtions furies
'Indiens guerriers qui habitent^dags levroifinagéde -fes Provinces.
J’ai' déjà ‘dîK'qu’if y'avoit dàfts le Royaume âëSQmto des,‘Carrières des
deux efpécès dë pfer-reS défit-les In^iêns fatMqàoienj^J.^ts; miroirs; J’a-
joûtë qu’ûütre celles-là il y en a d5autres-;'qüi' dans un'PayS;oiifl’pr'& Far-
gènt^rofehtfeoihs^cômnîuiiss’attireroiqnt plus- Td’attëji'fion d-’eftin%
AÎTSud 'de Cwen^dansda plaine-de Talqui,.ü y a une Garrieïe fiJ^Fon
tire de fort grandes & béllespiéees/d’Albâtre; blanc ‘d é f ie z tramparènt.
■ LeTéui defaüt-'q^'ait, e’êftcâ’être un peu trop nlou^gq.6iq|eÿî^^e^r
pêche pas qnomrfen &ffe&utedorteri’Qur|ïàgeJ contraire» la
flexibilité fait qu’on le,travaillé avec; plüà défifieeès^ ■ &/ans crâmdrg^ü
enfMte desredats qurigâient fouyennfeéAe-'un&|iiÿKe-. ! ^.Onfigé connpît
pas d’autre. Carrière de* cette-,•pieÿrc^caelEelteiidéfC^ewg^'^'xnaisrfiLymaja
beaucoup de criftal de roche?.- J’é n ^ v u eles mor^sÿxijorl grands M B j
clairs ; trangparens, & d'une diifêtê' particulière; Ônfine fait S B H | B |
de çecte'pie^ejdans le. Pays. & elle n*y .eft-poifiçeffîmee. ^CTi^ard feiü
en~faitiqnelquèfèi&rencontrer de-gi^mfpeÊ'aû'i^'j
I . Dans là même Jurisdiéfcion fief- Cumça^^ü^ircm deuiè lieuç^de cette
■ Ville près dés,'Villages., de 'Racan &,d&'Saÿâm, il ^ ^ Mé^ritecollin^
toute cou vèfitfe fdepierres-à-feu grandes & peripg^^plupar^pgirel, quelques
unes' >rougeâtres-, & qgeîqgeSi aùtxes-hlanehe.ât|Pr-; maSfante çmjà-
voir kÆaniere de.les;couper, Pays n’én prqfitept^pgintf &
il y a des tems que!lespierres-à-fufil & apiftôlê,ai^ aNmpt^,conl!-
me à Quito & dans tout de^ays^j»fqu\deux réalè|j^otunmiémenr une
réàle,'parce qu’dbn’y'-êij'a pas, d’autres qusgcéll^,'qu*on aPp°tte é’Éùto-
pe rdeforte qu ayant une Carrière dè;cp-|terres? il fàut que les hàbitanjs
les achetentràü hautprix-faufe çl’indüRrig..^
JSTous avons: déjà remarqué qye les Jurisdiffijqn^d’i^ ^mfe, &, de Mm-
,tBtà^l^^trt*lLnc^|ineîISen£.,# | Emeraudes, fixpérieures^^cejies.^qlion^ti-
re’des:Mines de larJurisdiètipqAe Santa^FA An commencement les pjpâ-
gnap-n’en briferent pas une petite quantité, fe figurant follement,que £
c’étoient des piètres fuies ,fie)les dévoient refifl:erfqu iqarteau; *AUne autre
Miné, non moin^recomigandàble que lesJEmeraudes.ottblî;ée'std’^^«Bfr,
& q.ueles’.-Mines 'd’or & d’argent) que-.la négligence a fait abandonner,
^eftrceUë'des Rubi?,dans la jurisdiélion de ùiericq, de laquelle on n’a àïa
la-vérité q^ieRes lignes, mais dés lignes qui valent des preuves. Ces
lignes font des fragmens de Rubis fins, félon le témoignage dé perfonnes
intelligentes, lelquels on trouve parmi le fable qu’une. Rivière médiocre,
qui coule^alfôzprès du Village des, traîne dans fon lit. Les haibitans
dç.feyillage, Indiens & autres, s’occupent quelquefois à laver ce labié,
& en tirent dès Rubis tantôt petits, tantôt grps,quelques-uns Comme
des grains de lentille, & quelques autres enqpre plus gros ; & il n’eft
pas douteux^-que ces petits grains njâ foièpt des fragmens que l’eau dé-'
tache peu à peUj&la Mine", & emporte avec le fable qu’elle roule. Ces
marques,^qiqù’évidentes,n’ont puTegcore engager les habitant du Pays
à^hepeher la Mine dq, ces pierres-précieufes pour l’exploiter formellement;
J’ai vu quelques fragmens de ces Rubis bruts, me trouvant dans le Village
des .jlzogues , & je puis saflureLqne,leur eau & leur dureté en garantiffoit
iuffifammënt ja finefle.
11 y a une autre ejpéce dé Pierre que tout ce Pays produit en abondance^
& qui eft auffi pëiL prifëe 'que les précédentes.Elle efl: d’un, verd foncé,
plus dure due l’albâtre fans être-transparente; on en fait quelques petits
ouvrages, .
, 11 s’y trouve aufii des Mines de fouffre que l’on tire ,en pierres, des Mi-
nés de vitriol en quelques endroits; mais on n’en fait,que ce,que la ÎSTatu-
ye yét^jten en .découvrir; car du relie on 11e s’en met point en peine,
peut-être.patce,qu’ on n’en a pas befoin.; mais plus vraifemblablement,
parce qu’on hait dans ce Pays tout ce,qui demande du travail
Du côté léptentrional de Quito entre deux Haciendas qui font au pied
de la Montagne de Tqilangua, l’une defquelles porte le nom de la Montagne,
& l’autre celgi ^e Conrogaî, pâlie uhefort grande Rivière qui pétrifie
tout Jefiois qu’onv Jette, julqu’aux feuilles des arbres, de autres matières
ailées atefe corrompre. J’ai eu des branches entières qui le font
changées en pierres ; & non leuletneht on y appercevoit. encore la poro-
flté des troncs, & les fibres du bois & l’écorce, mais jufqu’aux plus petites
veines des^ feuilles, tout «aufii R& d^lffigüfe
feuilles que l’on coupé d’un arbtç. J ’ai. e^aufiLdé gr-açôes bûches, qui
au premia abord, avantîde les toucher., pâroiflbient être du bois fort
fée, quoiqu’mles füiTeht pétrifiés, 'mais elles n’avoient fait que changer
de couleur Çç non.de figure.
. Malgré tout cela jq ne puis me perihader que le mèmèbois,Rs feuilles,
& autres ^tofes femblaMesque l’on met dans la Rivière,, fe çonvertilTent,
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