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Dans les Pays que leqEleuvê des itrouye un. Seç-:
peht auffi- affreux par fa^groffeur & ,kft;.p i^ id ap
;,qûe qüclquesruns lui attribuent ,EJvi{îeurs J. :^ouf dpuper une Mife j e 1^
. grandeur de-bette fiCpaiei|^r§^;diCeiif .quelle jade* gofier & lagueuleft large
quelle avale un .animal entier, &.qn’eltefait.de-:même d’ùn homme. IJais ce
qu’on en conte de plus fort, c’eft qu'elle adans fon haleine une vertuliattrac^
tive, que* fansfe mouvoir ^e; attire àPoisquAueip.iÿaj;qi^qef9iîfm|e
trouve dans un -lieu; où femhaleine peut; atteindte.Êelaparoît-unpeudiffiçile
à.croire.. Ce monftrueuxdieptile s’appelle en langue-jdullays
M ere, de. l’eau $ piarge qù# comms il âme les ' - lie o ç^ ^ ig ç u x r.éfc; |pm»*
des on peutiejægmdçtpmquelque fortejçpfime^ amphibie; . Tqutm- que
je pins dire .fur ce fiyet * .après c’eft qu’il eft d’uîie grandeur extraordinaire... Quelques perfonne^ m yes
& dignes deItoute créance, .qui.ont, vu C£t:animal dans '$fyik '
gne; m’emont. parlé furde même fon,, <& fout oe qu’ils ^©htrdjt
groffeur prodigieufe de ce Serpent s’accorde avec, ce qu’ôq^acpnte de ceux
du Maramon, mais différé à fégard de la vertu attra&l^,,. H :iK;^ gc r
- : ' Eù fuppQfant,;.cfmme Je jacpis .-qulpnrpfut le j^ e que
Ponïpeùt fuspendre fon jugemenf,, & ne pas ajouter, foj,tà fqptés, jes' particularités
que lq. Vulgaire raconte, de- çe.t, Animal^partjqidântes d’autant
plus liifpe.^es j qu’elles.peuvent être l’effet de l’adiuûajtionl& déjàfur-
prife qui adopter# affez communément, les plus gtahdes ablutdités laffs
examiner le degré de certitude des choies „ il me fera permis d’exanainer
ici Ja caufe; en? changeant feu|egieuî; un peu^ya|;qjd^|§,, wa% qTO;iprJa
ipn piliff», parvenir .à la connoiffance des propriétés-drâit il êffi^ffiçiîe jdè
s’affurer quand elles ne font pas appuyéesde cemmes^xpejjenoes. ' Je ne
prétends pourtant pas que gnon çfânioq.décide, & jqju$[£,jr,la' prudence
pénétration de chacun de fé ranger au fentiment qui lui paroîtra fe plus
fûr.- j J’qjcûte que je ne parle ici que par ouï-dire & fur le tér^igqagpde
témoins oculairea* fans, qu’ftm’ait été .poffifele de^éjiffer Jeuy. rapport par
ma propre expérience..
; -Premièrement, dit-on, dans là longueur dansijar,grP&ur. cette £ou^
léuvre rdfemble beaucoup à..un vieux, tronc d’arbre abattu, & quiuie tire
! plus aucune nourriture de lès racines*„ Secondement ;* elle a .tout autour
dê-fôn corps; uneiefpéce^de .barbe ou. de m^ff^.^renievà^cllle qu’on
voit autour des Arbrës fauwgesis. cette moufle ef| apparemment qn effet
l <ïé*fe pôufliefe atfcde la boue qui s'attache* h fon. corps y s’bfU§e^eparl’qau,
$ eft fechéé-par k Soleil,De-Jà il fe.forme une .cgouté fur les Jéca§ks
s ! de ;
VOrY AGlE':'AU P BR O Ù.) Ità tâÇ 4fe Ÿ . 333
, de fàwiÏMt’p Jaqfei® o rf Utèdiatera mince : vfjtonj ours en augmentant &
•S-épàiii'ffan£ , & ho'Costribua;f a? ipeu àia paâcffe & au> mouvement lent
Ide qâ ^ri«yaigngfciuihohïS-<|Bfibnai foit 'pmfféjlde /læ'feipx, ft reûe.ffans
jenrx,j^ns . m ême’ endroit.; & quand il
’veîxt^ïini^Hfe ÿ a ^ ^ W T m i ^ S t ' & Tén
corps fait dans Ja ta^qjiâpaflrune*rafctfe, ^mm^feroit-un mât du^:
im^ros arbre que l’on trmneroit.
Trqiiiçmem^it^ Serpent, y 2“"
„mimeux qdu*etou^it l a f â n i m ^ q î i i |>affe par Iendroit par
^ i l ' l e d ir i^ 5< & luiifait ^re<<pE.iwÿhvesa«&t^ le mésttô-■ veacsplni rmglgréfoi,
jpfqu’à c e qd’ihfo^Cez'vprèsfiour qu’ffjèjpmjffêtdévorer, > Vopa
*çe,qqe;Je Vulgai^ raconte,~.jajoâtantjqiyief,teqL®qÿjdn,d’®ylter 1111 M §ran^
fpérifj c’eft de*icouper|ceff)#er, ç’e ft -g^ i^ , ; pa^Jinterpofv
tinn d’un, corps, étrange: y qui fe,i^ tan ï ptoinjfieMfiW ^ rq-fex,!-rouir
peje-iil de eetteh’hîeine, & qt^ilcelui, qu’on veut* fajuyer, fpiliffe [.pgofiter
•fte<set inftantpour presdr-ê-ude aûtrp^qutpÿ •<&fop;ir</ile;.e.e périls -, Tqt|-
tesces ckpfesibicn.GQrdî^rées pafoilfem; S|uîqüf||, & m’ont pas même
jîapp^rence dq .l^^éâtaé.;\Mnyn© f e , s # e .M r .^ i Ço^minp déjà cité
le fait affez conapit-re dans, fa. rél^og., ^En gM ü e s^ S^ ftan ce s dont
on^rne-toate cptte ^iftoire, la^ rendeqf;>p ,^ v 5 f^ ^ ^ ^ e / ;Maissp;ougpeu
quign.changes c#;^^IftanQes ^,il me^î^de qujqgrftra moins c^oquédf
ja ghofejinêmeil g^ge'q^paroiffqitcstrèmeme-ntïiabuleux fous' un çer*
tain, ppint-de- yùe -, jde,vientnatjirèl ■ j^u^un-gutre. v .
iù1 Ongne peut pas j nier abftdument^.que ^{li^einô dqj^,^ §erpenp n ait la
srertu jêj eff$e%$0rçsflè.à. pnq gêr^inedi^^QjtPmiW n<?w^
^s©yopsque)l’urme dudlenagd fa il le même>e|p|^r& q^^prqfrëqqem*-
ment'îp^h^llfmen? d^sBaieines font firpuans-., qqjqivme pgqf/les:fup|>prf
ter! Je'ne vois donc pas de difffeutté A^gonvemr. qup traalein^do ce, Ser r
pent a la- propriété qu^esn lui attribue, & qu’ihfupplée.-par-laala-ienteur de
fon<çorp^«,poiK le procurer; tes.-ali'iïiens dont. il-Urbefoin ÿoa*r leç, Animaux
frappé^ deïçqtte p.deur.pptjîde _^;qi^epjmfô.Kp,^ivenf^iea perd^g b, pxé>
fen^ d ’^ E f f e p ï f t u é c ô f l à ^ e ^pour /girs>ojftnp^b^qti%derleup
rhpirijn. . À
Couleuvre .parfon mou^pmènp,tardiif-s’apprqch.||! jufqu’à lé faifir & le dér
yorer. HA régard.delce.qu’pn raepgfe du coùpqpientdeyl’^feine-, & que
^fgp.nfoijle j^qft^îé
dangereux, & qu.ü.'petit’puirè^, ,ç^jÊnjflcjes hiftojres auxquelles on ne
j|(uroit ajdhmt ïoi,- à^moins.dîigpg^C^^^he.^dé-j^Ç^ïès.-des...odeurs.
| T t ^ ‘ ! m ' L'a,.