V- O Y A t f â G Ê A |T P E R O Ü.
•jufqu’à la fin du repas* La Boiflbn ordinaire en tes fortgs^d’oeçafions c’eft
l ’ïku de vië dë $iâ •,? Em de Pieiiepjpjdle^,; desiRofTofis
faits de cettfe-eàu de- ^ie avec beaucoup de Xucre-, & du Vin,. buvant in-
difféïemment deauns '& des*utres pendant ie |epas :.\-mais -ordinairërnent
•4es'< Européens^xé^&cÉfë vin aux? MqueurélÇ'
-Le Penche ëft enCof^àîneiboüFô'n ..quedes Guayaquiliens aiment fort,. &
<oîi a'remarqué qy?étant prife* modérément e^le -eft fort convenable- à ce
Climat. * C’eft ainfii qu’-en ufent-les-JPérfonRe§ de-diftinéli^y, ils en bôfe
vent un peu fur iesion<ze;beures du .matin, <& -le-foir,.pour tempérer, la foif,
f© gardant.bien ideiboire heaucoup ;d’eau car, QutxetJç déboire, que J’-eau
eontraêle naturellement parJà: grand© .ehaieur, ..elle -excite ,:eoçore extrêmement
Iauranlpirationdi-De-là vient que la. mode. dgrboire du Penche
-eft fi générale, -que les Dames mêmes em-boivent régulièrement. L ’acide
;eft mêlé avec l’eau-de vie en petite quantité da/is c#(te boifTon,' c’eft
pourquoi elle eforafraîchiffante & nejàuroit fkir.e, de>ma}.
G H A P I T R E VIII. —
Etendul? dtt? Çorrégiment g de ..Guayaquil. ’ Jjimenancçs ou ^Ê^lWes'
■ dont iLeJi^ftrnpsp^..^
LE Çorrégiment de Guayaquîl commence^.vers le §'èptentrion àu Cap
Pajjado? ainfijaommé parce qu’il eff par S Inf; min 1 àîPSifd^TE-
quinoxial environ un 'demi-degré gu Nord du Goijfiie* àèMânia. 'a Depuis
«e® Cap il s’étend tout le}bng de Ia^de^ & .renfermant T^ * def'Ha'Pwna
il ya jufqu’au ^j^age de Maehdja fur la Côte "dè~Xumbez} ■ *& d^c% côte-là
41 cçnfine à la J^sdiéHor^ê^wra, d’ou il tourne" à l’EfL & finit à'tâïe
de Cuenç.a : de-la il s’étend vers le Nordpl’f le côté occidental de la Côr-
dillere des Andes jufqu’aux ?ÇQnfin|ldes Jurisdiétions%® Rid^Mmba & ‘‘d’e
Chimbo. t Son étenduejdt^Nordâu,Sud eJEd’fmvuonoo'jïeuës, &'de*l£o
à 45 de ÈQrient à l’Occident,îa.compter de'k^Foifife^§ iSlg:,‘Hélène jps-
.qu’aux Plagesqulon nomme dans, le Pays Ojibar. '^utJëY&ritdire de
.ce Çorrégiment eft de Plames, cgmmejes environs fie ïa Capitale, &,'dl
Xubmergé de-îùeme tous ^es Hivers. On le diyife en fépt Lieutenances ou
Baillages : le Cqrrégi^or;<npmnie cpqx qui doiv.ent remplumes-pofiés afec
Je; titre de fesRieutenans, & I’Audience.de Qgj,ito. lçs confirrhei. CeslBàfi-
"lage*
VOYAGE AU PEROU. Liy. IV. Ch. VIIL i j 3
lagésfontPaertoMéjo, Puntajde Santa Elenat:la Pma, Taguache, Ba-
bahoyo, Baba,. & Da/ule. . . ;
Le Baillage de Sm G&$gçrio de. Puerto î§èj.o confine du côté du Nord
avec Je Gouvernement. d’iftacdTMAf, & vers le. Sud au Baillage de Punta.de
SantaElew- La Ville,dé.cf,-nomCapitale du Baillage, jouit des privilèges
de Cité, bien-qu’elle foitfott petite & pauvre., A ce Baillage appartiennent
les Vjllage^ .de Mont§ Çht^fh %Pj,coaJa, Charapoto, & Xipi-Japa,
qui font,-tous autant ^^aroifTes dpnt-JfS^Çipés;-font, en même temsDi-
reétei^^Spirituels ; des, autres , moindres Villages qui.fe trouvent dans
-,ce; DüpfijSt-
La Peaplade de ’^toit^uparayanj;-étalée dans Manta, &
pc^ügitjé nom de ce lieu: . Elle é.dcjig çq^fidérable'i;à-qàuf©^düj Commerce
qu’y.-nttiiqii^n^le.s Bâtirnemsf.qpi pafToient de P}qnama JansJes Ports duPé-
rau. Mais, less Pjrgtes qui infefjoiqnt <^s,]Vlers ayant dàecagé, pillé & détruit
Mapp,^ s .habitans fe retirèrent; au pied d® M Montagne, & y formèrent
un Bour^j^qui.a prislfq^npmÿdela Moùtâgnq* même.î-..k
.üajPn recueille qnç^queéiÇa^afc dans cette Jurisdiêtion, mais il n’efl pas de
k#eilleure&j^^Les autres^oduêtipiisdeXon*teçrpjr(font,la Cire, le
Chanvre, ^tle-Çoton, qaÉ petitequantitéqXà.peinefuffifentTils pour l’entretien
dès. habitans, qui ne. font pourtant pas en grand.nombre p7cgufe
d^3a-,pauwe6;é' g^éijal^qpi régne, dans -goûtes ces Peuplades. Le Bois f il
la produQion la plus^akondante. de„qe-tlêfroir y> c e qui n’efi pas étonnant
dans, uff P»a||&‘ chaud & fi liumide.
t Anciennement il-y ^a^jt^ujie Pêche, de. Perks-jfur la ,Côte,>& fur le
Golphe appartenant à ce ’Bàilkge : mais il -.y a longtems qu’éhe;rne fubfifi:®
plus., ta^tà-canfe,de;larquantité de:Monflres ^:ins&. comme Montas.ôc
Tinturieres, dont il a, été^parléiailleurs ; qu© parce que les habitans étant
là1 plupart Indiens, pu Mulâtres^ n’ont pas. les- moyens nécefTaires pour.a-
chater des-Négrespour*c©t.te,P|chÇ* • Çjefi: peut-être de la, quantité d®
Çoifiôn Manta?,cÿpp[ë Sôlpne appris le nom qu’il porte: la chpfe effc d’autant
plus iè^teable. que .tous lés- habitans^des^environs ne s’occupent à autre.
chpfé favent f^^^PoilTon, & ils en .font négoce
dans les Provinces,intérieures. L ’adrefïè avec laquelle;ils vont pêcher, à
la-Sfnne dans la Mer, ^ qu e lque .cL^d’adnûrablej^ur les.,E»nÿ^»x. Es
jettent dans f’eau une efpéçe,.de folive ou de bâtMpe Ja longueur
de 2 ou 3.toifes (^ou 6 aunes )^.fur environ iim;pjed de.diamétre
dans & groffeur, ,ce quipftXuffifant pour le poids qu’ii doit porter, lequel
confif^'^n une fenne .^nçhie fiir nn jiout cde k J%liyetandis .que Xur
^ T om el. ".." .'"J V *. l’autre.