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vations. C’efo ici le lieu àè parler des Vents M i régnentdans cetje fW t
fêe & fur Cette côte comme for cêlle de Carthagènr, c éft ce f ie je vais.
faire dans les paragrafes fuivans. * 72 / R •
B régne deu* fortes de Vents alifés for c « côtes, es vms nppelksB«
fa les” autres Veniavaks.- t e prcmtrrs SmSent par le Nord-Kft, & les
aunes par 0 neft-Sud & QuefbSud-Oueft. Ceux-la conmencentaftfai-
Smmeneement on an milieu d e Dicmbrequijdlçe^qu on appelle en
S X s - l à l’Eté. Ils continuent dans leur'plns grande fa c e & fans vaner
infqu'au milieu de Mai., Alors ils ceffeht, & cernMa. leur fuçcedent, oe
vec cette^tfaïàtion, que les Fmiavales .ne fê font fajtir^ue.jo^n a la
hauteur de ra.ou in. & 1- degt’de Lititudef car a n d * de ceaethftm-
Ë g g H M M P H «énfammènt, & fiàfchdS!ntçiuelqnefois.plus^ qui*
nuêfeis moins! &tO‘urna«ttantôt.à f E f t * tantôt ad-Nard, t - j f
° militait que les Vaniavaltsdurent, il fument de gros tems meles d t
B-eft pas-de durée;
| t * quelque t J M peu à peu lèvent fe
de ta re , oà il eft plus régulier, t a même droft arrive a la fin d OSsére
& au commencement de Novembre-, les vents n’etant pas alors encore*
bien réglés, ni bien établis. _ • !
Pendant que les Brifes régnent*, lès Courans portent depuis i-2. jus-
qu’à i-y. & b deg. par l’Oueft, mais d’ordinaire avee moins de force:
dans les Conjonctions * dé k-LuM f i e dans fes ôppôfeîonsaj Communément
au-delà de cette hauteur Ms portent au-Nord-Oneft ,£fée ‘qui pourtant
ne doit s’entendre qukvec reftri&ioni car près de quelques Iles.*
& de quelques Balles , | leur cours eft • irrégulicr> parce- qu’ils em
Trpnr quelquefois dans la Mer- par le canaltdé leum lits, quelquefois elles
font pouflees dehors par la rencontre d’autres, & tout cela prévient des
«Uffprpns tours & détours qu’ellesi font, & dé-la' difpofition des côtes.
Ceft pourquoi dans, tous ces. courans il ,elt néceflàire de -naviguer avec
■ précaution^. & de ué pas. fe fienentiérement aux nbtises généTales ^ car
bien qu’elles foient fondées fur l’expérience des Pilotes pratiques qui ont
■ fait; ces trajets, fur. toute forte de Bâtimens grands & p e tits , pendant
vingt & trente ans, & qui par eonfequent devroiént être parfaitement
inftruits fur ce hjjétj,. il eflt toujours certain que cette expérience- eft ifo
fo#-
La CmjmSim eflr le premier afped d’un Âflre, Tous ,les mois la Lune'eft eu con*
•ionHion avec k Soleil. N. » . ®F R
V O Y À GE AU f E R 6" i j L it.- 1 f. Ch. II. •77
t o a n t e ‘püiftàe les Pilotés'avouent eux-mêmes quil y a des endroits
ü courans font fort irréguliers,
M f R les Èrifes commencent à foiblir^ce qui arrive dans le mais AAde
r ,’ ôte & fe maintiennent dans un cours égal tant que durent les Ver*
i j H éviter cedmronvénient & ceMrdes vents c o n t r e s qift.
fou flen t dé terre dans cette Eaifon dans le trajét-dë Qmthagène^ Bortobeh)
il n’y a qu’à naviguer par les g ou ,3
Fèceaûdh,''UiayennaUt qtiorféÿ Navées nfcitt U A craindre, & lon eit
àffuré ldd ïïïëS&s^P&ajet.’!l ; P * P lf* . ,
Pendant dans leur force » îles eaux entrent avec xm*
m Æ émsr lè ‘Golphe de Darien, & au-contmire pendant les Vend*-
mies fortent au-dehors. La raifon de^fecond ^mgement Vient, dç
èê;qùe quantité dé Flèuves groffis-pà* les pluyes-ordinaires dans cette fai-
fori? èd fé déchargeant dàns cé GÔlphe, refoulent fes^ eaux. & les font
regorger par lafôréé dé leurs courans & par l’accroifTement de leurs eaux,
mais pendant les Brifem tribut qu’ils apportent au Golphe étant peu corn
fidérable, rien n’empeclfoqu’ils n’entrent dans eememeGolphe, éfeqUil?
C II A P I T R E I I.
Defcription-deg g g j l fe SàintÊhiiippè^eKi&éelo:
LA' Vinèud ê^ à in ^ A ÿ P d /M m M < r^ nos ©bferw
dons .p a r les^o degr. 'famin. 3^fec. 4e
ïës7277 degr, 5o min. de Lôttgitüde,rfëlon les-.dbfery'aticms du-P. eut
fje ' S i prenànî-fo^ ^ e l n i^ ^ ® ^ c è î^ :dd^Pa«ri oà à 296 degr..
41min.; e n fà e r itfè i1 Èe Port de Portobéio fut
Bécoivert en Éoa^'îè g 'M o& ffâ f par l’Amirab GMjtofîé'Colomb'', qm le
trouva li âon & ff'c6mnibdêJ qu’il le hornhia BdaUpdrt, m BotieMle. €atir
tmuàntfës décohvèrtés'ilfarriVa;à'celui qu’il nomma de Bafiimentos, où
fut depuis $ridfi eh deDÎ0*
ajnfi appëlléé parce que lê Commandant èir abordant dfo a fes^ gens f i u
XâUoit s’éfÊlmlà àh j^w d éD ié u f^ ' qui fût exécüt& il arriva qi^lqoes
inciàens f^ui retardèrent lés progrès cfe':Cettfe fondation : les Indiens de Da-
.rjçn ruinèrent’cette Vine tïaiÏÏàhte; -il f^hê la repeupler 4^ nouveau quel-
, K 3 qüe® -’