fêè V 0 Y A G M A U P E ROU:
Caraèol, ' gui eft le Toôt de là iRiviére 1& plis ékâgâé-îOïi lef Bâtimeî#
puiflent arriver* jufqies kfcPma-üây.a 37;.jieuès .& demie.dDans ;k<üs4
tance entre Ifla Verde & la Pma le. Fleuve s’élargit tellement qu’on ne
feüfementdâns quelques- endroits
on appeigoit l<^Mangliers, vers Je.Nord.
La large# dsi F l e u r i rÄbouehure^räsd’^ ^ lF ^ g ^ d’êmdron une
îiene.^ Il a la même, largeur & même.unpeu plus à Guayaquil.- Mais des
^üis^cèttë’Yiîie en haut iî'fe rétrécit, & forme clans tout fon çoürs oiàtM
fon lit principal divers Bras, ou EJUroï, dont l’ùn a fon* efùbbâcHiire vis-
à-vis de la Ville, & eft appelle Efièro de Sahtay; & l’autre qui fe rejoint
^u Fleuve.à'une médiocre djilance de la.Douane. dg.Bqbahoyo.,.eft. normale
Efièrfi4erpi&m^*- .Ceiontrla les^deux Brasses .plus confldefäblel,
qui s’éloignant beaucoup du Flëuye principe, forment cje fortgrmdès^fiés:
Lés Màréëspcomme' nous Pavons dit, font fentirfeur?^'éîfets.juTqu’â ,oe ^
te Douane.» refoulant les eaux du Fleuve, &,les faifant enfler fenflblement;
fl n’en eft.pas dè-même en Hiver »^arcaufe dé laCfçroê'Jdè Jeur- courant,
& l’on n’y remarque ces effets que dans les. tours près de fimyaquil. Il
y a même trois p.u quatre oçcafîons dans l’année pu i^ ^ ^ p e , des eaux
que le-Fleuve ranemblé, font éntie'rement dflparoître les matées. Çela^
arrivé pourlapmrmem^foisversNoël.;
La caufe principale des débordqmens dé, de ,Fleuve ÿîèutrfès\e_aiix qu’il
reçoit des Montagnes; car quoiqu’il pleuyéb.beaucoup dans le~.Plat-pays,
la plus grande partiedes'eaux de ces pluyes" Telle dans lesillàlhes & dans
les Marais, deforte que le Fleuv.e,n.’.en feroit,pas beaucoup augmenté fans
les eaux, des Montagnes..
. Lacruedeseaux diLFleuve-change la fliuation.des,Ran#dq^llßpqm
font entre la Ville & IJla Verde ÿ c’eft pourquoi il faut aÜera la fonde &
les, bien, noter j pouf que les gros Bâtimens .puilTent entrer fans danger
d’échouer. 5 :
Les rivages du .Fjeuve de Guayaquilsj comme ceux des Rivières .de Ta-
guachc, dp .Baba, de Daula & des, Ejlèros..ou Canaux^qu’il forme, .fonp
garfemé? de. Marions d e campagne & .'d’Habitation.s de. pauvres gens-de
toutes . qui .fgnt-Jà ^portée de là .pffîieji, & des. teikes; qj|^&dqi-
vent enfeméneer. Les p eùt^â^cek'^u^
ft*ns de campagne,, fout sreoep^-d’ATb^es de(taidde différente elpéce',,
^i’d r td ’wait«: de-ftbeaux Pji^fàges*què JàKaturefor-
K
•* C.anaLdes Caymans».
VCTYAGE AU PEROU, j p l I V . Ch. IX. :p6f
rrie cônjomtem^ff^eG-^e^maffofts^ruffiqués v dojât .il eft à-, propos que
nous donnions ici une idée. .cHti j _ -
■ 1 Les principaux' & les plus ordinaires matériaux des Maifons qui lont lur
~fes bordsdu Fleu-ve de. Gwyaquttî font autre chofe. que des cannes.
îNoué parlefons ailleurs-de-leur groffpr <& 'autre? particularités^ Il ftriÇ-
rà de feiflarquer ici qft’eljes fqnt employées pour le toit intérieur des maillons
aji-lieu de charpente, pôiy leaimurg^^,.^.l^f|ieig'ÿ,-j<0tt,fe|ef'
•CaHer-s. des : raaÀfogs .petites. & biffes,, & autres,qqmmodkés néqeflaires.
'Les grandes maffimsne different de ceïlqs-là que par quqlqpes -pièces de
charpente** & par-leurs efçaliers, qui. font «pfbois., ' La maniéré de lea-hâ-
tir ootdSfte èufiqhe* en terre dix à. douze pièces de bois pins ., pu -mqiiîs-'^-
knqueJ^maifondoi6teê|33e egtande, en manière de fourche, d’une hauteur
fuffifante cas tous.fes appartemens idpivent. être,en,-haut,, fans rez-
-de-chauffée. -'.On met des poutres en-travers, poup arrêter-ces pièces 4e
;bois ,. & ces" poutres- font à 4-ou 5 aunes aur- deflus^.^ntprre. j: Ils
-mettent là-deffias' de ces gros rofeaux ep gpife de folives^ & s’en, fervent
en même tems pour faire les planchers, qui Çonÿauffi fermes & auffi foh-
desquesfllsjStojentdebais; les cloifons, qui iç^rent les chambres font
auffi fait^iOxfes cannes.; Qumt font
tout ptfveÉ£os»ppu£:dppnepune ja>refeacréf à>l^,lftaîAqmj,?,pu;^f^Foht
feulement treiljiffées.'à'peu piès comme un balcon.- Les ppjtsje çps grandes
maifonstprit-leu^»pièces principalés' d.e,;b©is,,,lfs folive^-font>(dercan-
nes, .recouvertes d’autre? cannesjcouçhées en-travers, le tout ell couve^
cri dehors:de £éiïiHes;de Vijabub au-lieude
bientôt.bâtiess&.àpekdefraix, cependant elfes- s e :feiffent pas:d êt^
auffi tegeabli<pï oto pgsitÉ'|es^ A,
te la’dépenfe fe réduit.à leur travail perfonnel: car, quand- ils veulent fe
bâtir une habitation^ ils n’ont, qu’à fe-mettre dans un petit f aRqt fur les
éf-avec leur couteau, feulement la première . Montagn^
couper les cannes,rla R R & f H R l pntbefoin,.<Sç a ^ t
donduit le tout au b o r d ^ ^ a u * font un raflern des, cannes qu ils ont
coupéës / fur lequel ils M B autres matériaux j^apres quoi ils des- -
enflent la RLviêre:ju%i’au-lieu.. outils Iverife,ntf,fixe^leur demeure. ^Eà-
ils procèdent à l’édifié/attachant :avec la Be,juque, * -les pièces M
droit clou^.,En.p
- 'i'faijgÿafcii çd'uûè crpéc'fe'àe Sàufe pliànt&fl
, -Î4®ti dî( Tsad.. ^