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ne autres te | S K i M N de telle maniéré que ,quand il eft luojt
on ne trouve aux pieds de devant & de derrieçe-que les trous que cet
Infçâe y a laiffés. • É ' B K .
Tout p e t i t I S B S g I i r f# e g !:GnFler4^ n gWeJ;en deux, gfgeqes , dont
la membranq où.elle depofe
ftsfieufs & eft de la même eoqleua^que les-lendes. Ellane'fait d autre effet
que de caufer la douleur, & l’incommodité ordinaire L ’autre efpece ett
jaunâtre, & le nid qu’elle fe fait eft un peu foncé & de^ f f i j j Ü cendre.'
L’effet quelle produit -eft plus extraordinaire car felogeapç.alextrémité
des' orteils, elle caufe inflâimnation aux iglandes 4 |s ;‘4 ^ | ü af*
compagnée de douleurs aigues, qui ne ftnifferit qu’apres qu.on ? ; tire la
c ’eft i u t le remède qu’il faut, car immédiatement apççs, 1 enflure
paffe & la douleur ceffe. Ces glandes affligées font celles gui réponi
n t L pied où réfide îa eaufedumaL Je ne faurois trouyer la x ç «
raifon d’un effetfi lingulier. On prétend que c’eft parce que 1 Infecte.pV
ctuede petits mufcks qui défcendent de ces. glandes jufqu au med, & que
ces mufcles offelffés par le-yeninj de la Nigua le communiant a m a n des
ce qui y caufe inflammation & douleur. Totrt.ce qu^q pu^affu- » c’eft-quï^ l ^ é p r o u y é p l u W §$|gf
une grande inquiétude, jufqffà ce ■ ■ ■ ■ »
q u e Soe s e ffe ts ceffoient aujfitôt
qu’elle en étoit l’unique eiffe. ’ ' X^jriênie
bres de l’Académie des Sciéncesqm nous accompagnoie.nt.dans ce y p g j
= gS> & en particulier à Mr. dejujfm fktanifte.dé S B
fyt le premier à diftmgper ce^denx^éces^ apres ^avoir. paffe a dw g g .
f ^ p « ^ f o ^ : ^cidens. . ■ ■ ...
Mais fi les hommes’font expofés aux morfures dp Animaux & au xp i-
quures des In^ervenimeux, Tes meubles des mailbns, & généralement
toutes les mârchmifflfes tiffues, comme toiles de jgM gg |B g
& d’argent yoiitlf autres Infeêtés pour ennemis, H H I B & “ etrm'
fent tout excepté lesjnétaux, qui réfiftentileuç
bîe pour cés Portes d’effets eft celui qu’on appelle dan? | | M i | H B i
h’eft qu’une éfpécede tigne ou d’artufon,fiyif,&MEMIME
clandife où il fe gliffe;&fahs en déranger lafôrpè iIJâ perce partout d oh-
tte en ouf ré avec tant de fubülîté, quoh fie s’appergoit pas qu U y ai^tou-
V O Y À G 'È ’A t t t & O V - L iy , U C e . VIII.
'm thârctiâhdife, onwît qu’âà-lettd’ëtoffe ou
ttêrroe pour prévenir cesaccidens en tout tems,-mais furtout Iprs de l^rr.vee
car c’eft alors que ce vers deffrudeur peut fane le plus de dom-
-maéd vu la Gùantifé' à7effets qu’on débarque pour les mapzms & les boutir
2 rs da7
« â n t J è s pieds font enduits de goudron,.qui eft le
Jfé&F êréf®Vadfqa,Sn*itf‘Putîrottva:caatfecetteengeance î c»£upiiÿiil-perce
le bois comme les marchandifes,il n’approche, pas. de celui qui eftgou-
;ar®M^^(ôoite^écadtion.ne.fuffii®it:pas poux-éloigner lé Cmégènée ces
isrécfeü&Bfî&tf, 1 onun’awit le fecret do les éloigner des murailles, mo-
0 petit que l’oeil
èa de+Iaipeine àledifcerher;: m a is ,fcn » y ité eft telle qu une nuit lui fnffit
îpoér')iérfr®itontesdès?mpchandifei;dto rmgâzinv s’fl parient à s?en
.'Êendfe'xnaîtfe'. Auffi eft-iPordinairê qîue qüand on court les rifques du
'jEomïnercexipidpéeàfie; à l’égardJdesÿmarchandiies qui roh€ à Carthagéne,
,& entre <les£ pertes qqi peuvent arriver dans çejttejpile ^ celles que caufe Je
fComssm-'.Mais .ceiquii j a de-plu&étoimant,en:..tout, cela, c’eft que cet
ilnfedte eftfl particulierâ-,cette yü le ,.^qyie PortoMlp, ni %s, environs, qqi
/ont tant d’autres ehïfeâ côtomunes a,ve^ fyfthagém , .loin d’être, fujqts à
f_pe flé,au ne Connoilïent’pas même Jlnièê^e, qujl’eqiporte fi fort fur la. ti-
g-ne & rartufbn".ppliq’ la.yivacitér)& r^ iy ip é^ ge que noua venons de dir
.xe fuffira pgur d o n n e r^ d Ê d g cePays autan^qu’A convient anotre fu-
iet. Car,npus.ngcpoyons pas d%oir^9}us arrêter ài.çe .quê d’autres ont dé-
" S J J o S S groffir, cef.Oqvrage^l quotité d ’o^fervations déjà publiées,
que tpnt- le^ p^ e^ ir j^ C ’eîl pQ^rqW nous pafferons à des objets plus
intéreffans, & à .ÿ s ,particularité,S\qùi ^pn^ çdl^Ja.flmifence de l’Auteur
■ "dp,la Nature*^ .
C H A P I T R E VIII.
. Où il ejl traité dès-’denrées*que.produit le.terroir de Garthagéne, S
v:,'de & .»(^mtiireMsf 'JOdUans..
^^'Uoique le terroir de.CdrtBag Créait pas davantage de produire tous
les fruits qui croiflent .en -E u r o p q ne laiffe pas den produire
•d’àûtres qui Jës valent bien, & dont les Habitans fe noüxril&nt. Il eft
P Si vrai