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pàrtiè deféuille de partie de Mmi$>&.saâ:ditet.te^aet énfemble';
ils crachent d’abord ,. mais-enfuite ils avaient leur falive mêlée de:ce jus,
& tournent le morceau tantôt d’un côté d q k bouche, tantôt de .l’autre
jqfqu’à ce que la feuille ne fende plus de jus, alpr^ij^k rejettent^ Cet-
teherbe leur tient, lieu.'de" toute autr,e nourriture., tant-qu’ils, en; ont,
ils' ne mangent rien quelque travail qu’ils faffent. . |js, prétendent; que le
jus de la Coca les rend vigoureux, &, en effet l’experience fait voir qu’ils
ont moins.de Force quand cette herbe leur manque. Ils ajfoûtent qu-elle
raffermit les gencives , Sc fortifie J’èftomac. Cette jîerbe Croît en abon*
dance dans les Provincesmaéridionales du Pérou, où les Indiens.M cultivent
avec foin. La meilleure eft celle qui ççoît aux environs de £uzc,o.- -Il s’en
fait un grand commerce,- particuliérement aux lieux où l’on exploite des
Mines ; car des Indiensi ne fauroient travailler ftç e t aliment leur man*
quoit;,q’eft pourquoi les-Propriétaires des Mines pnt foin de leur en four*
nir tant qu’ils -veulent;, en rabattant fur leur falaire jcprmjiçr. Æ
La £§&? eft abfolument la même Plante que^fe.qui eft,{çonquff dans les
Jkfer Orientales fous Je nom de BetteL II n’y aaucune dijpéregcè ni dans la,
tige, ni dans les feuilles, ni dans l’ulage qu’on en fait*, Eue a les tp.emespro-».
priébÊpT, 1 es Indiens Orientaux n’en font pas moinsfxiands quef cûxidu
rm&dcPopayatt' Mais dans Je refte de la Provinc^ de'Ozdn?, non-feulement;
cette Plantepeiçroît point, mais même les Indiensn’emfont aucun cas.
|iUS® le Bailliage ou Partido de P{ajior qui eft le plus..méridional
Gouvernement, il y a certains Arbres^ d’où l’on voit fuint^goiftinuejjement,
une gomme ou réfine appellée Mopamopa: oîf.s’eg,jprttpour,. faireJjêutg;
forte de laque etu yernis, en,-bdisf'-Ge-vernis .eft u beau & fi minidisque,
Peau-bouillante,même np peut ni. le ternir^ pi le( détacher.„ Lnmànieçei
de l’appliquer cônfifte- à- mettre dans la - bouche un moreau .jejeja rçftqe-^
& .l’ayant délayée avec la falive^on y paffeJepinceau# après {jûçft.f.on.
prend la couleur que l’on veu^^ayec le même pjneeap,- &'on,|ÿppliqne
furfte bois, fiù elle forme un vqrnis permanent ^ ?auftu^ead q^è* la Jaque
dela Chine. Lés Ouvrages que lès 'Indiens yerniffent-ainfi ; fom,jÿ^n.b©n;
débit a Quito.,, où l’dn en eft fort; curieux* v
■ Popayan eft un des Pays de -la.Provincé deOwIta.qpi fait'. leplus de^ôîh:---
merce, c’eft le chemin par où elle reçoit les Etoffes & autres-marchandir
fes à’EJpagne qui paffent de Carthagéw à Popayan -& de-là a Quito., De
maniéré que Popayah.eü l’Echelle de-tout .ce commerce, qui fe répand- :
de-là daps les Corrégimens de toute la Proyince. Outre ce negôcgquton j
peut appeler; paffager ,: il a un trafic réciproque avec Qui$$y lequel .cen-^
fifteen Mules & Bêtes à-Cornes., qu’il efivoye-en échange pour des Bayè-
tes, Pagnes &c. - Le Commerce aélif cônfifte ‘en Boeuf fumé ou feché,
Jambons,, Tabac en 'feuille, Saindoux, Eau-de-vie de cahne, Fil de coton
' de la' Bite,ides Rubans, & antres menues ‘^narchandifes' qü’on transporte
an f^^:-elfes^o^.:écha;%ées:pour^e. f-Or. k apporté dtS a S fié k
Popayan dû Taba'C en ,p*oudre quide'ftbnqué a’Gukjqr, &fdn en rapporte des
Draps & des Bay^^esr^ abriqqes 'du Pays. Il y a encore qn autre commerce;
ç eft Je; Change de-, ftArg'eritfôdn tjfe de l’Or - car ce' dernier étant en
^bondancç dans le -Pays, & le premier yetantrrafei'dh y apporte de 1! Argent
pour acheter de J’ qui, .çtarit enfüffb eodvëmfpîl ‘Douhloils procure
un projet» Gorifidémbfe, 'M^ïême'éSêfê'fe 'pratique^aiB^i^ & k Parla-«
-çoas, où^gn,eft,darislê mêrne'-oâsî
I La, étaniTéqmme de:i o ^ f e | djfférens commerces,
eft mffi-lebrieuyeif^ty^
compte ;(^nq i fix habi tans ftlohesTdl a,i-delJ j Environ
vingtidepuis quamritejjufques ù îq u T O y in g t -k ^ l & "§mdbuP'd’autres
un: peu aq-deifcnsc F u& M
Pfy> a lm n d V t fp ^
au climat ne d i r e n t pas Jâ^ê^PrOidif&V ’dont nous avons
parlé.
jS fA dë-ia. llM & k - * OcârdeMàM^4 #à=r M p É (Êouvèmement
d’Jtacpm^ d e ^ » é - J à
men's de-QtiPcn, <&vE^. Xà^îoheî’^Vhmê^, aii P\"drJ^ iÿ^ailliag'cde'
Casernement àj l’Occident les
-Sn.d ;,•& au Mi&à^i^fes
sjdtencilslj^ dp i^c'ÔB|.,ftepu,|s f i le ^ W-k%àgè''d'ê MeJmeii
qui efhpai degertripOà près^fe.rÉa|iteaë'BÔre jù fq ^ â fa^Baye
de^.£at^^K&-tes:M@nia-grifesid ê 'B i^ ffqm ÿ fq n tp^ miri. de La-'
titude Auftrale.
A4>Le a^^Ioi^ems* î S
felt la conquête:, on le-riégbgea. éMagrèrit-;; foft pared „qddlès''Æ Ê<&
lmenÿp^oc,aipés^damodyellés'5yënq«êi!es'qü’â fàîftr 'ftlôirt qu’ils
avpient, déjafaitqsy ■ Mt.quede Pâysïhîêmé^leüfpaïùt moins prb|rl%ueic^
fedes^ojitagnes àinçvmi^deS-GQldlilêsffokènfih p è é e q d A r ç fp y p ^ |
j). ftérile', mal4faim iQntvfebddntêritoit-'!"d>eny^t^^lGurés de’Owf-
^--pour.inftruire lès:Naturels dhbp*'bniiS eux'àuh^'
m pojiçe femblableiàv celle qn’on-v-èye^i^iier parmi les autres Indien^
§ j 1 | | 1 * . ’ ' par