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t dre étaî.la pouffent jufqu’à la füreür., ;jqu*t|t ^ ^ ! U :teto:rgfte de qaof
jouer; les .uns perdant les fonds „q u^ o n r , _& les autres 'l’habit qu’ils
partent, & f o u v e û t .m ê m e i c ^ i î e ^ . f ^ ^ . ; - ^ ^ ^ ^ ont' attribué
ce panchant génémlqu’ona pour g j eu dans krplusgrande partie
des ..ƒ«/«,_ a des eaufes fui me paroiflentîpeu probables’;- & ]e fuisLper^.
fuadé qu’il n’en faut chercher la fqu.rpe^que dan? J’oifîveté., la pareflè
la fainéantife; car l’efprit n’étant occupé à rien, cherche natufeUemènt
quelque, choie,qw .l’amufo & qui l’intérefiè... • ;
t Le petit-peuple, & fortout les Indiens x font extrêmement portes au
larcin, & volent, ordinairement .avec-adreffq,: le-s domeftiques mêmes
ppfqnt pas exemtsde.c^défaut. De-là vient la méfiance ^ M a î t r e s 4
leu|-£ë|^d. Les Métifs, quoique naturellement poltrons.* font néanmoins
de hardis filoux. jRarement ils attaquentîqueîqu’un^m-rue, même à heure
indue: .mais ils font fubtils à.enlevjgr les chapeai^,,ce.qufos.appellent'vo-
larlof,qm veut dire s'envoler aveç^ . epmme ils font en effet, & fi in iq u e
d’ordinaire celui quj a »été volé ne faurmtdire.par.qijgJ cqté^?efi enfui’ le
vokyr. Ces fortes de vols paroifiênt d’abord de peu dc^conféWénçe* ils
ne Lfolent pourtant pas d’être quelquefois. confidérable.s: en' e^^l^GenSi
decomfition;&'même. les fîmplqs bourgeois, qui ont iquelque, bien, &
qùi portent la capeont des;chgpeaux blancs ^Caffor quLcqutent '15- à
£o;écus dé cePays-Ja. ;fLe ba,s de la forme d^e^s ;çhapu^ux’ieff entouré
d’-u.n cordon d’or ou-d’argent arrêté par upeboucle de diamans, ou dtemcr'
raudes, ou d autres pierres fines montées en,pr. jll-s’eft ,çomims.;quelq.ûes;
^ s furdes, grands-che'mins^ mais les exemples ^njp&t mrps. - On peut*
même, mettre ces fortes de vols au rang des y ois domeftiques ,.‘jaÿànt ".etjk
commisi.tu parles muletiers, ou par tes yalets. Quandÿl^y®teu£s
lent faire quelque grand coupdans la Ville-, ils p ro fiten tjs^bfciité &
dufftenee.4e.to ntfif, & appliquent le |feu à toqmrte^des-bmwiqyes nvt
dès magazins qu^ilg fe figurent qu’il doit ^'ayoir^lg i^rgent-, & ayant ,
fait une ouverture foffifante pour paffer un homme , l’un d’eux;y|mtte-&-
les, autres reflent;dehors pour mieux cacher^teur jeu, jufqu’ù;ce qu<rfl’au-
tre^t fff^fon coup. Pour éviter pes acçjdqûs,, les Marchais entrqtif|i-r
pent une - Compagnie de gens armés,, quidoivemt patroqiflçr^utp to-nuit
daps tes rues qffpesdbrjes deças font à craindre,: par-là les boqtiqiles font
en fur-etéJ & fuppafo qu’il 3grijk»nt;.
de la patrouille efl obligé 4e .bonifia;, tout ce, quç à été dérobé dansées,
boutiques confiées
Les lydiens ^ ni Je? M é t^ ni tgute. la ganÿlle fe Quito,^ ^ei(:c ro j^ t.
_ pas
VO'YAGE ÂÜ PERO U. Liy. V. Cu. V. -lyr
pas que ce-fëit” dérober que de prendre’ les cfïdfes co'meflibles. Si un ln-
diende trouve par hazard dans un heü oè f f a d^l’argenterie ou autres
effets, ilfs’approehe-tout doucement, & après avoir examiné fi perfonne
i | j i 11 en ^ ei?d S fiéce feulement, & choifit'toujours la moins
prédeüfo, fe flafant qu’on's’en appercevra d’autant moins. Dès-qufoné
fois il sten efl'faifi,» s il vient à être découvert, fût-il même pris fur te
fait ,^hniq-toujours par- g mot èxtrêmèftent expreflif dans fa Langue, &
qui s efl intrôduit dans la Langue 'EffègMfé-fee Ton parle dans ce Pays.
Xièt mot dümrigâï qö^fl unerepcMfa là queffioh que l’on fait for le
vol, & lignifieÿ fâns-'riécejfîfe/ffiris firMt'/ fànslnaümyŸintent'ion. Et ce
mot fort à une infinité d ’é£cüfès & d§ défaits, & à prouve/que le voleur
ntell -poine'èoupâble.^iJ Mien n’a point .étfapperju’, & qu’on n’ait
contre îuuque-des-foupsfons’ viotehs^ il n’eff pas pofîibife' fe'les confiner;
car jamais-dlSff^oüe^è’ëfl-ià uiîe coutume' géhlràle. parmi cçtte Nation.
• Le Langage qutefo^âSe^^?^ ^ a lh f jê t autfés lieus:4e la PTovin-
■ eé -uniforme^ia1 Langue^^>^ ^ P y ^tfàu^ commone qûe
Hndteme, & fos-^ofèf'-parlenj àiîtâtft funè q ü è l tü i f r^ n généraï% y
a dans tdutes les'deux' un^mêlange de#Éteod| de mots pris de l’une W
de fautrè.,-. La mmiéré duedes Ehfans [fiîk îitjW fïn k e n n e , parce que
c ’efl la Langue»dé leurs^bürrices, qui pour M & f i r e ne parïenV m n’ën-
^nfentlE/Mrnrfe d c^ rg qh’il d j i f e qutomEnfant fâche parler Efpa-
f a g » ; c in q à fp a n s f & kmlfoe (fans Ta finie fis fe font un
Màrgq^où|s»mêlentMdiffé;r;emmë|ît te^exprèffioiMlfuîie dans l’autre-
ce qui aferive même aux Européens qùMoJit; ' parvênls àhfarléf la Langue
du Pays.;m§^^rndls 'emèontraâent to-'cbutifoie*dé''pàrier dans un fons
imperfonnel^v cogtuïne-. fi _ gén éral‘qu’elle <s’étend jufqu’-aux -perfonnes I
tes ïpliis'-'qualifiées. ’Outre qifildèur efl ordinaire d ’ëmpioÿer des termes
^propres-,"-de•manière qùe'quand onm’ÿ efl pas fait, un Efpagnol a be-
foin d’un Interprète» pour’ éritehdre rM J^ibYfe’ih parièm. *
- La fomptÙofiÉéïdes.'Entefremens l& f 'fo ü fà v â ^ fa î f e ’ en d’autres eir-
droits,n eft rien mc^mpmàiforideèê-quife'Jiratique ï ’Quito ëiï'Ces océàfibns.’
La pompe & le luxe: yi font pouffés à l’excès, & ruïnefjt'bien des maifonsl
par une fuheffevafiïtë qûi fmtdtól’uff'ite^eutpasfcédèr à 1’aütre en'ma*'
gmhcence. Onmeûrdïféfo'cé propos & afëc faifom, q # c e s geris-Tà nra-
malfent du bien-pendant leur vie que pouf poûvbfffe faire encrier après’
ewc rno t. Poür peu que le défunt laiffe de biéfi‘ J'iï faht qué toutes les
Communautés Re}igieuFes,-ïè Chapitre mène déTà'Cathédrale, affolent à fon,
enterrementvBfautqae:tolp©rnpe’fui^BÆffe:falfe^u d o f e fondés clochès.
G S 3 de