rochersqili y font .à. fleur d’eau
ver .v®s le, 3^flfd ,©É fl\y :<i plusdeTpmi» qjiQiqp’a tout prendre l^yé^ta-«».
blé entrée foit par le .milieu. quinze ou
du-moins dix braffes d’eau fond de vafe & de craye mêlé de fable.
- A la -côte qui forme le Port au Sud & vis^a-^is de la Rade etoit un au-»
tre Fort fpaçieux nommé Saint Jaques de la gloire. À 1 Eft'de ce Fort, a}
la, diftince d’environ cent tojfes, la Ville commence, pyant deyantfoi
une pointe . ;Sur cette' ùVfmceétoiEf&-
petit Fort nômmé.le Fortde Si. Jérôme, ,quf ne.% trouvait qu’à dix tpi-,
fes des maifons.. Tous.ce? Forts furent démolis par l’Amiral Vernonr qtq
à la tête d’ùne nombreufe Armée nav.ale.-fe rendit maître deee.Port.en,
1^4®, l’ayant mouyéifi. dépourvu de <f§«fot p f JE |^ ,jg ç ^ é î« ^ jd |
1? Artillerie,. furtemt-celie du, Château -&utq
d’affûts; les Munitioos'de guerre en .pemte quantité,,&^,,partff^âtée^ la'
Garnifon faible, puifqu’elle tfptplt pas-m^e çpmplette fur Je pied q $ ^
doit être: en fp^ de Paix. Le Gouwrneur.He, la.V-iHe JDq» Benw&nGu*,
tiernzde.Boeanegm étoit abfent, & fe troçvqit |j Panama, où il fejui^fipiq
de quelques açcùfations intentées contre lui avant,
g&p ôb &ôn^fi.Hé;cetteroeâ^e;aufunftiEéfi%^i ^ ^ p a s îde gfpe
àfféuffif, & la Ville fe rendit par .capitulation. Les ennemis saypknt -be-j
ttSutinÉ eansows de circjMiftances avantageas jpflqr^reçdi^
maîtres de. Pmobeb.. : '. 1. sf-g$|ft wm '■ jsfcgù&5 %sélaii sé p
Le mômflagé/dës.''Vaàffeauxdp-guerra:^
àiT&rdl€)oeffi du Gfoâteaa-der/« gloire. q u i eff-à^ea.près lemyJieu^u
F%ÿü, 'liès'getots Bâtimejas pQüyànf-rrÆferçde^glus prèsda terte^/s’r^amcenq
davantage', mais il faut qu’ils prennent.garde jÊ.ne pas, tpucher ànnfbanq
de fable iiyotodlsduFoitjOurointedeêr. J ltjolc ,'aJ’Qaêit quart Nord-(
(fueft^T AS il f l y ' a ' * q u è * ^ ù - x ' % . x
Au Nor&Ouëft deda VMfe eftpn petit ftolpho;. nompé lar£.aldera,(m:
l’on trouve «quatre brades & demie d’eau. C d t ufc cnflrfeit fôft propÆ à
la caréné, pourvu qifan; apporte .tout ce qu’iLfaut pouEcélà: outrêjdè
fond* dont nous venons de parler céGolphe eflfarâbri d’e tout-ventÉPour
» âQuëflj&4BffotdSfàr«& fftrf1leitie$r
de-lâ bèu&Sé€êilfèfi^èçoùi’on!moqyelcnaqdbrai3&sjie8|b4 landis-f u’PB j&ft
tf oaye vqiiede-uX; on 'trois- pieds dp tiers de ;la;m.êmê>entf éé à FEft.. ^grès;
qùé les-'Vàifleâux font -entrés; •ils^peuyientd’affourelier Eli; éEOuëft aveA
quatre’cables7’ âailsAm petit baffin que ferme-la" Gàlderü-vc r-s l’Quëft j car,
ils" doivent toûj âufs -s’approcher de ce côté-là. . î
Au Nord-Eft de la ^7’îlle< eft l’embouchure de la Rivàere de Cafcajdl.
On n’y peut faire d’eau douée qu’à un quart Me ifeùe di-delIÙs; & l’on
y rencontre quelquefois des Caymans, qui. font une elpéce de Lézards
monftrueux. P
Les Marées ne font point régulières dafts ces Parages; & à cet égard,
comme à celui des Vents , ce Port ne différé point de celui de Carthagéne}
excepté qu’ici les Navires ne peuvent entrer <ju’à la toue, vu qu’ils ont
toujours, le yént çpntraire , ou un grand calme.
En cônléquence de i^meufs . nom, fîmes tant par l’E-'
toile polaire que par YAzimutb '<tii Soleil * , nous trouvâmes que l’aiguille
varioit dans, ce Port de 8. deg. 4q mni‘. au Nqrd-Eft.
r Parmi les Mont^neç aufenvironnent .tourte Port de Ppriobm,'k com*
mencer à la pointe du" F ort-fle ' Jodifffîerro bâti à demi côte dé la.premie*
rejufqu’à celle’ qui efbfâ î’Iàuti:èybbut'' ôp^'ofë, il y en a. une entre Autres
qui eft: remarquable, tant,a (gme aetT liàüteuf^ que^parce ;'qu’elle eft le
Thermomètre <3çfa ViÜéf ànnoimântlëftemsqu’il défaire.' CetteTVfon^
tagne,, appellée'Monte Capirs,'donné d’mïycoté,fur le chemin qui mène à
Panama, & de f autre fur" le Tort. ,,L e fojpmet de ^cette Montagne eff
toujours, couvert ae nuages qui fenVuôhnênt^'-"&’ ,que l’on diftingue des
autres qui occupent cette Vthmbïphérê' ^en 06^^113 font-plus fombrei
&,plus épais. Çes ^uages,foi\tf?ppêUés le^CapiM/Sn Bo'nnef qeia Montagne^
d’où par corruption onm|ra dif'(Sfirrft,1& de-fà f étymologiqfdu
nphfjde la Montagne. J Qpmid ces. nuages fe con,denfent,T& srépaiflîîTent;
ils. Baillent de lâ haüteûrfôù ils fettienn|pt d’ordinaire, & al^m c’ell un
ligné de tempêtë1; au-contraire "'quand ils s’élèvent & s’ëclairciÏÏent c’cft
unbgnè de beau tems : mais'il eft bôn d’awrfïr’ (jüè_cès changénîens „de
temsae fuccéilent ftequemment & avëc.tMffde promtitùde qu’on n’a que
Bien rarement lé fôîfifMë difçêrnei; le^fômmet de la Montagne, ‘qui eft
d^drdinaife éclipfé par r&JWbunté du tems, ou s’il eft vifible ce n’eft qud
po'ur un inftarit. "
^’ Ea jùïidiSiôh Au Liëuténâht-Géhérâl qui coniiïiaii^ù à Portobêlô hé s’étend
pas au-dëîa) dé ceitè Villê & déff â Forts, où tôut au plus fur les Mon-
fâgnés & GoHinès’ dés ènvirons, dans lés Vaftééà qu’elles laiffent entré
eMësf où font quelques Métaffiés, oùWddewéùx en petit nôtnbré, la nature
du Pays ne: permettant nas àiiïfë chôfë. -' •
V' ; Aîlqblf-m sMn3î&> avrfl iüiürnifls M -«V C H A f
* jizintutb eff un mot Arabe & ua tertne àAÙrononiie. c ‘eft proprement un grand Cercle
Vertical quî pané pàr le Zénith & le Nadir, & côiipë l’Horizon à attgtes droits. Not. du Trad.
fJ& w A : ^ 1 h