leur graiffe du favo'n;,- dont H>fo j^nfontfnmüne^grande ;qu^tlte '4 Ëinub,
Quito i & PMamaÿ' où .ton^n fait des ' enyôis <Qnftd^ables. ; Hneautre
brandie du cominerce de Piura, c’.eft la Cabuyèkij^^ite l^dfSl'âl^cr^:
une prodigieufe ifianrité dans la partie nmntagneufè de cette Jurisdiéîion.
A quoi il faut encore ajouter unjâutre pommerGe^aétîfi qui n’eft pgs moins
avantageux ;,.je veux parler des troupeaux dem^e^pntùles- habitans de
cette -Ville & de. fom diftri6b, retireiÆ^un grand profit ;^car tqute-forte
d’effets ou dei marciiandifes •q»’#n-• .traqlporte, de Quito ~:à Lima, ou qui
venani;dy^^^;débarquent‘au-Port de' Payta, ;np. jpeu-vfut»être rpmifos
à leur deftination que par les mules de cette V ile .&-.de foubdiffridt. ^Çes
envois fout fi fréqnensj qu’il eftaifé des^m£r|ndr|%gu.e|e quantité jde
mules doivent être employées- à_:çe travail, qui^duig^fans .djsgo3ntinue%
mais plus ou moins fortement félon les jjjdfqns; car il çAbignj plus, fort
■ quand les Riyieres font à feç,-ou qu^l n’y a.^^è^peju,d’eau, /l
; Dèjs^que, Don Jorge Juan fu£_arriyé à, -Piura r .qops* £ îmes^épare^les
montures qui nous étoient néceffaires, & le 2*1 nous,-, continuâmes’ notre
toute. , Le lendemain nous avivâmes au*js$ôurg .clixflieqgs
comptées-.d’ap^s le ■ séms;q%é d’on.#iet à .route
eft déferte , & Je Pays fortwni, mais ^ouvert de^bÿî» qui %i@ue$jai,
fnâin ^hlemerit'lfeg'mon t ures.
. Quoique d ’ordinaire lé voyage au Pérou fe fo^ Kfian des mules|,,jà cau-
foldtt.mauvais état des chemins, qui ne permet, p^s qu’on-ait dlaufres^M^
jures, -on peut-pourtant avqir lijgrémen t ^dlafier-^en litfèr©* depuis. Piura
jufqu’à Lima. Au-lieu. de brancard ,ftÊes-lft^i^s^ font ifufoendues - à |j|§èqg
cannes d’une graffeur pareille à celles tellement
difpofées .qu’elles ne touehentpoint l’eaja^quand on, paffe;
ne heurtent contre aucun embaira? d’un chemin foég^|i%â|iq^^^pdn'te
ou -qu’on defoeiK^^foit quoi’on paffq;,une Riylére,,3qi||pg feht pasÿjjj
moindre cahot:.
, Gomme Igs montures queffon trfenà^/Pÿim voyage juf-
-qu?à Lima fans être relayées-, & que dans ,ce£,.efpace dejehemin il faut
traverfer plufeurs- déferas, nojj moins fatigans par leur-longueur, qûe
par la qualité du chemin tout dè fable., il eft à- propos qe dçnner quelque
repos à ces animaux.pendant Jetcours du voyage-, .particuliérement a,Se-
çbyra9 pa.rce que; de-là omentm immédiatement dans -le défort qui porté-l'e
-F, mê-
9 6 o r t e d’A id e s d o n t o n fa it , du fiI'! fo r t & délié; ,N. d. T .
même nom. . Ce fut Je motif qui nous y. retint deux jours, pendantde-
quel.tems nous.obfo^âmes que ce.lieâ eft par les 5 deg> 32 min. 33; foc.
|de lg^g^çq^3tete.îit ) ' •. .1 : - limite ail rr.ornshnpnag- 3UO. iïaA .oh-
/ Le Bqurg-dé*S?^#Æffiit.d;ai)iord .bâti- tout proche dè M -M& \ peuéloigii&
d’une pointeipqmpiée AgujàAAiis ayant été fubmergé & englouti pat la Mer,
tc ü i à -qui-^ë.- trouve aujour*
d’htçi entre;J^Boiyg. & là Mer. |iILy>a dans le voifinage iftié Raviëré du
même m&mque teBourgj, A làqtfolfo il .arrive la même ebofo qu’à cëlle\de
^Prâra.Qum'fl-ftohsL .paffâmes' il m.épar6iîJpit;.pas y lavoir- jamaïseù d’eauj
mais depuis les mois d%-|fenetji Mars ÿ «jûfqiéà celui d’Août '8c même de
^mer^bm, :telle ei^efo fi ^|en. ^fourniet^tqà’il! rn’y a^ pas moyen ! de la
(guéer, majs ikfgut lajpaffer ên Bafee;;. c’.eft eeiqhe.irous éprouvâmes dans
jiooe.focona-& trqjQémêÿÇiyÿgeik Dwa'..l Quand elle eft à iê c , iqn peur
jaufli crélifer-dans fon,litdes puits quifourniffent .de l’eau,-.mais une- eau
4paiffe & fahmayheK-Sechém contient environ d'eux cens maifons dè can-
jies, avec une Rglifoifoit gr-àj|de i^ bâu^ âe ' briqueâ : fos habitans fonç
tous,Indiens, am-nombrequâtrê^Gens familles, presque tous Voitu-.
ïiers ou Bêcheurs.
t- Les màifon® de toutes cev^û^Æ»if!f-T(5iiti- fi-’fipipîes, 1 & il y a fi peu
d’arty que leurs. pârôiS' ne ifëritique’dë-rofëaux fichés en terre & mêmeafi
Tewpeu avant ÿle toit qui eft plat^ëfirâuiïi aé rofeaui: *’qui n’ê"tahf pas bien
j^intstmC^bl^t^ddnn^itides ôuvertures dSpaffotrê*, & lè fbleil'&îévènt
pénétrent facjlemfenü dans ^intérieur des màifons. Leurs Habitans InLièÈs;
k n,Æuge - Langue différente desceMdes autres-indiens de Quito, & du relie
.dîîqP^p j c’elt cequion- remarque principalement dans pliifieurs endtoitâ
des VfaHéès’, & non“feulëment letir langage différé dans lék^qtS'^ mais
aufli dans l’accent j canloutrê qu’ils dcain^f Feurÿ paroles un fon affez
.fombjablé'àjun chantrtriffce & éiégiaque, fis mangent-là moitié des filial
-bes;,finales,, çommè s’ils manquoiènfd’haleiflë pour les achever m5 J
g L’Habillement des 'Femmes Indiennes de ‘ces Gontréésdiffère aulïî eh
•quelque chofe de celubdès- autres. - Wbphffîte fen’iih -Ame, èomme celui
queporjentdes Femmes de Quito, mais fi long qu’il traîne par terre* il
eft aufli beaucGupîplas) large!, & fans manches5 il n’eft point "attaché par
une ceinture ; quand elles màrchenteiles le relèvent un peu, & le retrouffent
^fpusfos^bras.Elles ^.couvrent la - tête d’une Pagns-decoton blanc, brodée,
qii.bjboMë.de! diverfes couleurs,* avèc1 dette difféfiixce> qué1 jès; Veu-
vo^en portent dê noires. L’état de chacune fe diftingue par leur maniere de fë
p l m | | ' ' F f f coi