:V O Y A. G % A:iU ;P.E R»;Q ^
fi^vie^S. f'Ils difent gue;leur- chgir .adegQftt c|e çj]e4u. :Moftt<>i| ;çrdinaixe
fi ce n’e ftjp ’elfe eft .un peu glus fade. ^tri^enienl do--
ciles &faci}es à entretenir. ' Toute leur d^enfe.corÿifte dans leurs narines.,
d’où .elles lancent une humeur yisqueufe', qui,;à,.çe qq’on allure, fait
venir la g^le à ceu$ qu’elle, toucha
Dans les Provinces de Cuzco, la Pas, la Plata, & autres Contrées méridionales
du Pérou ] on trouve deux-autres efpeces d’Animaux affez fem-
blables à la Liâmes, favoir la Vicunna ou Kicogne &. le Gumaço. I^a Vi-
cunna ne différé de la Llama qu’en ce qu’elle eft plus petite, fa lainç plus
fine & pluy.déliée, brune par tout Je corps à l’exception duyentre qui eft
blanchâtre» Le G^JÇareau-contrairè eft plus grand, a,-le poil plus rude
& plus long ; à cela près toute leur figure eftfemblabje., JLé& Guan^cos
font d’une grande, utilité dans les Minieresjrour charrier le minerais .par
.4 es-e]^mins,fi âpres,,&drnauyais.^u’æ^iuî aufte ^ ^ i h ^ ^ J i | p a ^ .
| Ôn trouve J ^ l e ^ a ^ s ;^ g e T ^ j - d ; Uft/anipaÿ^eilq^«^|^ &
ians. Jes,, autres' Provinces m e n d ié e s
$xM Indiçny $1 a. la #ghre-d’un Rat,. mais|l^®lq§gro§ qujpn grps.CMtr
.Sqnmufeau eft -comme le grotfin d’un petit Çochon<'&,fprt iong, fes pieds
■ &f^dos ÏQ^tcômpieéeux d’un Rat. Il èft couvert:d^n,p€>fi plus long &,pips
.jioir.TjGet animal a une bourfer qui -s’dtpndjdepuis le combiencememr de
l’eftQmaejufqu’àrorifice des.parties,.napH^ peaux
p o^ ro e p lè s , ml^
'0 §ÈÊk là çoB^ü3f f 3m ?^.qa’eî^g§- < ^ ^ p e a t r
ouverture au milieu» qui- occupe, environ, Igs deux, tiers
dp faftongupijy, & que. l’animal ouyrp-&. ferme, à- ftn gréïpaivle-mpyèa: des
mufiries que la nature lui a donnés pour cet .effet. Après qp’eftça mis bas
ellejenfertne fes,pe.titsidans ycitei:;bour&,&vlespûrtecomînÊUiie,'fee:on-
de .Vendée >Jofqu!à; ce qujls »feient- grands & elle,Jps- vënillecfè.vrer :
myfçlesi ,<& met iè^pf t»ts?dfhors;. :Mn dé.i$%fl&et#&-Mr.
p end it gu’ifs f£@jie*i£à Éâp^ience'âLeè. fiéet
îéolkm0t& ,i&cteS. ql:r.ymvéit déjtereis
dmsinmerrteüe emmptkm^ü^Ie .pnoft
extfemernent,; g néanmoinsv l’orifice de- la ibourfe, étoit encore ferré fiiffi:
-fami? e^É*jpg 4esrpetits^jnaintênpiept.enedre ïbsut .vivans^chacua d’eux
W v mame% .dans fa -tesi mamelles.Ig&J?
:^facha;:lgs:petits.;' : Je i f S jamais-, vtrlê
. J’¥ î d i S f dan?, le, qu’ai -eft de Jæ même grâMéûf '■ &
b.ourfe près qü,i tn ’a:ftofeâi-&qu’H
, ; a
V O YAGE AU P EROI 5; Lir; VJ. Cir. IX. 367
a deux teftîcdes^grôs infirme* des dofs de Poule, de‘qui èft môpftrueux à-
proportiofidd cfirps d e jè i anithkl1. J Au-tefte Ta Chucha du Mue a-Mue a,
fiiâlé (Sf dnfteft'fjkçrrél • de là "Volaille & de tout Oifeau de--
meiliqè(eyjÿon ftdîetÀèB^Pj/it dans J<es tarifons, mais auffiaux champs,
o l j f -ftit un' gtanS dè^ar dans les ‘M a ïi Les -Mÿïené- mangent ces animaux
OTtant qù’ns en peuvent àtbtfipèr, & difeüftque fi ehair h’eft. pas
mâuvaife; Ornais les/entim’ens• dé Cètée ^à’tion en:fait de goût, lent toujours
fort 'luipeâsA &'fujets àjcmtïôa.1 .
C H A P I T R E IX
Phtwmènes $ngmlïen JzpvÆtf'Farafnos &doeiïsje, r$e, fofyrJPrmnfà Ma-
t :mere!'-de:^urr.ellëï Ohemeuil, &5c' fjiïh^'Çfysymx:'de-èp P*ays: 1
A U commencement les pynomép^dont mous* lü^es témoins fur ces
Jl \ Pjgramofonous cauferent un” çtpnnemunt infini, mais à force d’en
.voir nous nous y. aqeoutumâpie|i. ' . Le< prëmier^que âious^vimes ce fut fur
Parnb'avfâred, Îa.pr^m^ejre.fçîs^iie nous môptâmès fur cette^Montagne. 11
.confiftgit en un. Arcren-ciel entier & triplé^ formede la njafiiete fuiyante.
_:fJXe,futntxrnatin dp pmlf Jii, Joiÿ.{qqe, tq^te Montagne’ fk'twü--
tvant enyèloppee^emuages épais, qui .diflipés par les premiers" rayons du
„Soleil-, r,nq laifte^nt que_^e légères vapeurs que la ,vuè»ne„ppavoit -dxfçer.-
jper; noustapperçâmes,, Ju^Q^oppofé celui d’où le .Soleil fè levoit, &
à environ dk^to^fe^deljaiftance dp l’endroit' où.Tnous tétions, comme un
çpjrpir .où,lamgure de chacun de nous étoit. repréfentée, & dont-l’extrémi-
t#ffupé^eiU%^jJt environnée de, trois Arcs-,en-cieL, ayant tous les trois
un^nême cqnire, & les dernieres cduféttmdu les couleurs extérieures de
l’iiii tpy^hbjent aax.xoulqms, intérieures du fuivant,/& hors- dé ces Arcs-
en-Ciel ^ pn^vpyoitj à. quelque, dàftance urt-quatriéme-Arc-de couleur blanchâtre..
{lÿusj.e^uatre. étoâent perpendiculaires' ^£jæ^én*.»«[âahd un
de nqtrs alloip,d’un:qqté 4 l’autre r ,le Phénomène,le.fifivoit,■ entièrement
fans le^déranger'&dansda même difpofitipnn 6e qu’il y avoit de plus'
admirahlçSi ;e’eft ; que nous trpuvant-la fix ou lèpt peribnnes-;'enfemble,
chacun, voyoitle Phénomépe en-foi & ne l’appercevoit pas dans les autres.
La grandeur4 du diatnétre.de ces ArGs varioft fuedeffivement à-me-
fure que le S.qlëiLs’élevoit davantage fur l’horizon, en même tems les couleurs
difparoiffdiènL, & l’image de chaque, corps devenant peu à peu. im-
, ' per