de toutes les Egïïfes.. Ces;;pbféques fe font -après avec le même appareil,
& l’anniverfàtre au bout de, l’auj Ç’eJL une. affaire importance gourd; orgueil
cfes Ijabitans de leur- p^oiffe,; yjÉ cettemanies’étend
juiqü’au medu~ peuple qui n’a que la mifere- pouç-appanage. On
U oublie pas l’offrande aux obfêquef pu-à l’anniwi|fair#;t ^ fe ç<ÿ&fift& <sn
.^o^s/de y'in, en dp pain & des animaux, chacun félon fon pouvoir.
La Ville de Oaft0 n’eft. pas -riçhe -«a. comp^pfoff :d§ot«tiqùes autres
Vilfes'des, Xndes. Elle a été- autrefais beaucoup plua dpulente» comme t il
paraît par les ancieftn,esj RéJâtioûs,; mais aujourd’hui lès-facptlfés font fort
diminuées , & ne peuvent pas faire grand bruit dans le Monde. Les plu?
rîche§ des nabïÉàns font.ceux qui ont des Haciendas 4e eumfâk, J K e n a
de, campagne, qui font de divéjfos .fortes, comme j^lps dirai ci-après*
Le Commercedonrj^parleraien;foiùÈeU,,n’emi«là;pet%r^dans ee
Pays jufqu’à un certaig point, &. fait tout au plus des gens à; leur aîfe.
On vqft aüflî des Haciendas tr,èstçm|fi<^raNe§;* jnajsi qui ;ne. rendant, pas
â proportion cfo leur, étep^ge!,, ni du coçiïferge continuel qui fe fait-*
quoique mëdïpcre., Malgré cela toutes, çgst grandes mai&ns ne kflçht
pas d’êtreibien pourvues de. vajflèlle. d’argent, fyà. laquelle ils mangent;
tous1 tes jours'; lés ‘.pauvres gens malgré' lgim-geu de moyens, ont aiifli
quélqüë'jpiéce d’argeffiCTie, qui pgrofj^oujqur^ fer leur table....
©2}'SC!£mS
C H A P I T R E V I .
Climat dkQpjtQ,'' mamore êe 'â^x^uex-PHiseF '■ dtèVEtéP‘J& 1jwrtieûbrhé&.
auxquels on y \ejk'ètfyofi :~fâV4të(Ktégt$' '
& M maladies ^.ÿ.vêgrtisffa.' "
P Our juger du Çîimat-'dè Quito il faut plus que la ;ipéeula$Qn.}, & il
S efik néceflâire d’avoir,recoins.’ à, l’expérience^ potu.redreffetrles,ér-
réurs, du jugement;. JEm.^ffet an
voir, ete témoin,. ou de ravoir ouï dire. à des perfonnes. dignes* de foi,,
qïfau centré de la ?fene torride,, & , pour mieux dire,.-fous. l'Equateur*
même , non feulement la difeeur n’a rien d’incommodi',; mais que même
il'y a des endroits, qù te. froid, eft # q»é dans.'ceux ©ùxih d t
moins exceflif, feg a l’avantage de jouir d’un Prjncen^ continuel;, & de
voir des Campagnes couvertes, d’une perpétuelle verdure & émaillées dfu-)
de infînité de fleurs. La douceur, du Climat,, l’.égaüté des nuits & des
jours,
V ^ p Ÿ A G ^ A tf P ERO U . Liy V. Ch. VI.
jottrs*, rendent djâî#IÂ"UôPàÿsr'qai dé* prlte^tfbehl parôît Miâbiïabte par
fa fi^u,atiqn-/vàjn’elqiqger çméfear les îümferesfeu bôh-fëns. La Nature y
dépfclye^ mdghifîbènee-âdet ïâtfit dè prodigalité-,* qu’élfë te rend préférable
aüf^}^®éés fouÿ,;tes 'Éofiès- feêmpêréeS, • Ö&- fon reffent les incom-
môdffiés’dé^'ehangerrieM' dé Saifons, 'en paffant dù froid au chaud & du
chaud- au- fiféid. ; :i
- -,Léîfl^éÀ'quêi'iIâ Mâfu'ré è i^ îô ^ t*pôtit faire-dê ce Pays rßi tféjèur ^li-
t i e u x ;coft®l#iâ râlfemK#' di¥âfféS "ëirdoMteices,- -dont -une feule 1e ren-
droit fehaMtifefe, ôü ‘elufehéih's trêâtiricorhmôdé-, fl *ëîlé -Vënôit à manquer ;
par^çôïicôùrs dê'hioiAes effifetrible les rayôns du Soleil fofit affaiblis*
&lk ëfiâileurde ‘cet'Mtie-êfemodéïée.'-L-a'priûèipale dé ces cireonflahces,
cfeftTëMvâtiofedte Ce'teïtàfe âu-deffuif-db -la füpëÂcië de;la Mer, ou*
poim-meux'dfréq* -de toüté-lâ Tente. -C’èSî? c^té -dle##efeä^Mi dMjnue la
rëflfesSôh dfela chaleur; & qui fait! qde dans ëe Pays,-qui àttëint à Une
régkïrfflËà'ùtëdè r .fttirio-fphdrfe, les vents foh£*|)l tiS-foBtife, la congélatiettipluâ
MfureBe; & la chaleur -pW fêïble: effets fi natuèefej -qtfîl n’eft pas douteux
^utiîs ne foiehÉ'le priricipe & la caufede ta température de ce Pays*
& des merveilles qûé k'^atüfe y prodm#hD’tm côté, dés Montaghéâ
étune hauteur & ■ d’ufi'é^étêhdne imrrtenfe, toutes couvertes de glace & de
^eige depuis leur fomrnet jiii^u’à leur-crôupe ^ ‘dè-*!-autre; quantité de
Volcans, dont les“ entrailles bfâfêrttrdoiïtitfiieËement, tandis qu’ils font
voir’ àudéfrtira lents pointés 'éêVées'; & leur ouYertufe ; Pair tempéré
qui réghe dans les Plaines, la* chaleur qu’oh fent dans-tes crevaffes &dans
les vallons': enfin, felbn qdé*fe terrain eft profond, daf élèvé-, bas OU
Laut, cette variété de-Climats qu,Jën' peut â-peinë concevoir entre tes
deux eitfémités'du'froM êédfef cliaud.
Lè Climat dé Ouêta eft tel que hï les ehafeuîX, ni le -fi*oid n y “{bût pas
incommodes, quoique les neiges & tes glaces foient fi proche de cet-’’,
tè Vffld ' -Les ffXpéir-iénCes * faites par Ué’ moyèn du Thermomètre font
ttne preuve faffifen-të-de Ce qucj’avaftCê. Le y i de Mai^% 6 à fix heures
du matin il midi & deftÂv*.. ."<10.14.Le -i.’dei JurnU
fix heures du mtatth3. . :-.i..- . A’ihidlk' ; .<t tstttfj, &a$qttar il faut
remarquer que cela rdfte<vatafi dtoaM-tefetd-'PaM^i & que la diffifrehce
d’un jour à un autre' eft prefque impferee-piibîi:, ainfi les ôMiaSéés "font
fraîche^“, iè'rëfte' dh' joÂîjdt' témpëré* & 'rfes ffùits; ne font ni' fraîches,
ni draudes; mais V^réablies;';''<dè4iâ^^&^^^iÿ i:êtsÆ<ptea d^dôfforftôté
dans les habits a f egard du terns ; & qu’bä voit des gens vêtus de foyè Ss
autres1 étoffes- légères, pendant que d’autres-portent du drap, ou quelque
autre