aille fur des pèles qu’ils.fourrent dans nn four chauffé,, nrefurément à eo-
deffeinpcar iLimporte, pourvue. laJÇoçhenyjeâqir dq\meilleime;.qpdité,
qu’on ne la laiffe pas trop fecher en la tuant. Tout cela bien, co n fé ré ,
il paraît que la meilleure -»aniere e ftd ’employef la çhaleur du Soleil
pour cette qpé^tioru* §
Qutçe. l'attention qu’il faut .avoir dans/k-pianiere,dé pmr la Cochenille,il
faut auffi connpître parfaitement le point où il convient de 1,’ôter dVLÙjfapal;
mais.'comme cela dépend de rexpérienceion n’en peut- donner des régies;
fixes, ; On remarqueimême que dans-les Provinces ,où-les Indiens s’emplo-
yent à perppÿail> ihy.adeîa différence entre la Cochenille qu’on recuoih,
Ig dans un ViUagp, &,çel]£ qu’p%fepmlle.:dans l'autre, „«ffc. mâme^ntre
çelle que «chaque Indien du même Volage reçgei|le,; chacun le réglant fur.
la pratique & la nréthode partiçülierç^qu’il s’efl.f^ite.
•(i& jieut.à certains égards comparer la? Ç^henille^aûx jVers^ à-fqye,
particuliér^Êntgdans, la maniéré deJaire leur femqnçe,; car, aprè.sjqu,’on a
pris les Cochenilles qu’on deftine à cet, îhàge^ontj lçsi jjnèt dans un cofin
doublé pn-dedans de greffe -toile, eg, çlufieurs double^pour .qu’iLjae sien
perde aucunei la,.CochenilleB pofe fes oeufs,r après-qu&ejlq meurt. On
tipnt decofin bien ÿgrméjufqu’à c e qu’il foit .ite.m.s ..de-pqrter“ îa.feipen,ce,
aux Nopals: alors On ÿ en d garde- s’il y. a- quelque 'maniement da|s'-|^^)-r
fin , & s’il.y en a on en inferg que la Cache_nffle^efi:f ccMe : mais» comme
cet Animal éft fi petit, dans fa naiflancq, il n’eft pas aifé de l’appercévoir
diftin^gp^tfi pe^jeette^mence qug l’^ ÿ a p e .& r lei feuilles duNopgh
la qjï^hjuté qu’un oeuf dp foule peut.en contenir fuffit. pour en remplirrune
de ces plantes dans toute fon étendue ; & ce qu’il y a, de fing^ér,l^e:ft
quçq>our fe,'nourrir cet Animal ne. ronge, pas la feuille • iànel^îCT]e.\[ifSÏë^
ment* fine fà it ..qu’en fUcer.hffenfiblement Ip jus -à-travers la peàù qui
ç@pvre .,Jes feuiflesi.
„ Tes fays connus où croît la Cochenille font aDflxgpâ,' Tldfçah^ rChalu-
la, la. Nouvelle- Galliçe , 'Chiapa dans .la -rNouvelle -Mfpâgrie, ' Hafhb'atff, Lèjâf
& Tucuman du Pérou.’, & qupique dans tous ces Pays- ies^J^o^?f'.crôifferit
auffi-bién dans l’un que dans l’autre,-) t e , n’eft pourtant qu’à ÇîtxSc^qaë
l’on fait dé grandes récoltes de Cochenille un grand Commerce dêcèt-
te forte de Marchandife ,parce les Indiens s’y. appliquent à la cultiver-f&
dans les autres. ijays È.Coehçnâlè.vient fans qifore ,& fans, foindê là ‘part
des habitans,, c’eft,pourquoi pii appgfle Çpfhenj-jJe Jguyagê- celle qu’on y
requête t non qu’efiç jqft d5unq à^^tefieçe, non plus due . ïè s 'l^ lê j
car quoiqu’elle..différé dans la copletir a’âv&c. celle né yieht
'' qu§:
(fae-du défàùt(d.e!culture, & non- dé la différence d’efpéce. 'La raifbn
pomqïfêîdi#ff»dfêiWThèii a ‘'GùMvéfit ,pas dans lés-autres Pays , c’eft ou
parce qîx’ils ne-font-point au1failPdb+èe Négoce, ou parce 'qu’ils font re-
butés desJ foiH»'quhiffautfâyOlâq)Our>donferver • ces> pétits animaux jufqu’à
lèttr degré dfbgéitféfëfony ^ dè la difficulté de les - préfërver des accidens ‘
qui éîf®fôlft perdre la récolte.
pliant aùlÈlimat qui-cônviéntde plus a cét Animal, on ne peut lé déterminer
biën préciféméht-vu ■ que ’dans *le Pays d’Oaxâca il y y différentes^
fiÉ^S'de0dii^ts:, !jt<3iïîWé;dMs!lil^ëviiKë;d ë ^ u n endroit
l’air eff chaud, dans Mutreuempéré, & froid-daîîs le trôifieme', &
HéanmoihS-la GOehenillé;v-i'eiïbaüffi-bi'êh'dâhsff’im qu^jteïïs1 l’âutfé; Ott‘
peut cependant affurer qu^li'dimat' fempéré efble pli#convenàM^i& §3
terroir le plus fec Sé le plus &idé efl le'plus avantageux à laplante: c’eft
aèifi ÿlu'moiiïsfquqde dénote quLGtdît-'ibéàuGoup mieux dans ces
fbrtes'de terùoiisqué dans aucun aiitrè^uflitemarque-t-Éltl quê eétte plan-
te^oft beaucoup plus commune à: Humbato^ k ÊqïïÇepXê dans les endroits-
où il fait plus chaud ■ ou plus ftpid.'' li
A.mx>navis, l a - ' P r o v i n c e . e n t&fpoegnè:fêîOit'un Pays - fort
eonvenable;.pour la,CochepiHe,-'taht par rapporbà' la^ nature du Climat,.
que parce- que'les. Tmasmxx Eigiâemxd’dndedy.-viennent; û 'bien; -Elfe y
.foreitîàffabri déslgelé^-dés:brouillards '&'.des neiges, fùrtout durant lé
Printemsfair-ÿ ëtent ff tdmjéré qure le froâhniclé chaud font jamais
^ c e lf î f s , & telq;éff le faut.at-l’animal ■ en queffiop, ainfi que nous l’a-
Tqjns adcjàïdit:..'.-
~Loja a-.^ autrefoismne-des principales ViUes-dè cette «Province, mais
■ aujourd’hui-.oniy cornue à.péine sooodhaoàans.i'-Es font coièius dans
toutes ces Conhées^ fous Jè* nom de Lojgnosv-ék ne-font pas^fi méchans
que ceux de'Cüéncal 'Pour'le naturel, les coutumes., & lès qualités, ils
reffemblent'aux àufres Peuplés defee' Cor régiment y fans être suffi fujets à
la paréf^quecéux dé Câewf^^Ce'Cbrregu&nt 'fournit une grande quan- 8
tité.de Boeufs &; de: Mule/ aux- àyitresihemtAde, la JProvince, & même à
Pima dans les'Vallées^ tn y fabrique auffi des^tàpis tres-beaux <St eflimes
dans tout lé^àyK It!
Le>Gorrégidqr fie ÏÏÏ£a réunit toujours en fa perfonne les Dignités de
Gouverneur de Pdgüui^Mgffik déklcaldè Mkfor des Mines de Zaruma, &
en ces deux-qualités, quand il fe trouve dans les cérémonies publiques de
FEglife, il efl alfis dans'un 'fauteuil ; prérogative qui n’appartient qu’aux
Préfidens, ou'Gouverneurs dé pfovince.- L’émploi de Gouverneur de Tad
• L N n guar*
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