V O Y A G E, A ¥ P E R O Ç
de fôag dtf-INôM dû Sud-j & du-coÉ© «fô^brdvàpf'èsfa^b^^GKe^'là-R$vl&*--
p? v gfn ttoatè d?Sffltres pareilles. ^toS 'e#^i ;©cc^rfllàj-M<^agrië'
de Carguaifd/o toujours cdw^^ 'ife'Éfefeë .* -'étimfr
dres qu’elle vomit s’étafttriÉlëlll la prpddgiëufe'quàntitë c}è
flammes de ce Volcan /ondirent, formèrent une Riviere bouï!teufey‘ qui
fendant fur les- Campagnes aveccette'rapiditfpiropoitionHe^a là pente,,
détruîflt les Champs enMiehèes/ éngfoütit W Trotîpeaüx quïpâicSêfit'
feria route, &Pëôuvrit de'fange tous dès'lieux'par odLëllê^àfl^r?-c5d voit?
encore cette.fange febhëepar le tems’au-fôd du Bourg. -
Les habitans de Hâmbato ne différent; pas dè ceux de Quito quant âux1
cousîmes: il n’ÿ a pas parmi eux tahtde'Geiis dé:diffin£fciôn qu^Pib&TO-
ha. ;Du-refl;edls fbntlnaturellement guëriipril; mais méçliàns, (Scifert-dé--
criés Jur iatprobité dans tqut le reffé dê la-Pïôtince
leurs ï^piOns.;:îi.
: ; Cette Jurffdiéücm remporte en biâfdes éhbfés fur les aùtrëfr; fjulîfdie-
tjons dejac Province,’ fbit par les ^ouvragesA qui s’y Font , fèit:parce que
la. terre-., y produit toutes fortes de Denrées. Le Paift'qu^MMt dans Je
Bourgpft fameux dansv toute «la Province-,' on en trânfportè 'Hes^j/tfey * à
j|Ép£ .©dd’oU .en.mangé par régal:- ori etf^ëhyoÿl’ ^ d l ^ s staUtf&-rî^ .
droits, fam-quile temsî qu’on met-a les: vtfiturfer* diminue delïBbiïéK
Dans le Village “de Quéro on fait toute fofté d’ouvrages“dé itiénuifêrie
recfe^cbésjîans toute.la,Province, les habîtafis^âe?eè Villa^è étant presque''
tous .fflenu.ifi.er.s, dfc les,feuls deda Provineéqui s’appliquegytd ce' mé"-
!Îer.;\Lplte33bÿ*dliuVillàge.de.P<2t«ïe eft f^tîleJen Cahbi§<cfë:Sifcre’, 1& le
. Sucre en eft excellent. Celui de Ste. Rofi-Pitagüm, fîïtLé fur la croupe au
.ÇàrgWtffê, pïédUit.b.eauEbup.dedjon -'Ôrgej & lé/têitrdif'1âuxf,!^^iE6ns aé
Hambatobü. fertile enFruits excèîlens, dont-ônenvoyé itne quantité cônfr-
jdérable k^QuiVo., furçoyt déjl’efpecè'de ceux que nous*'avons en' Europe.,
& qui- y-^iennent très-bien àrcaufe de la tëfcpëratiïre:de l?ain
o | Lp ^ ^ ^ im en t Ae Qhïinbo ç&:k Ifpcsadént-^eï^&i 'ifè1 'ÉÈÊÊ^iê^êa-
tre celui-ci ^cêlüï de Gmyaqidl. I l èft compofé d’un Bèurg •& de fèpt
^|iajges^lq-Bourg çft- CbmM, od réfideit autrefois I g îÇ l^ ^W ^ q u i
fait maintenant fon féjom à{GufKandd% pour là; commodité -Ai Commerce.
L p BoutgpUv^moeft compofé. d’emâron8b familles pauvres, parmi
îesquejles.dy, a: quèlques Fi^^gwo^ établis» majsles Mètifs & IMièutîoM
le plu? grand nonabre de lès, haBitans«.
* Sorte de Wfcffls />;■
ViÜEÈ-
V O T A G E AU P ER OU. Liy. VL Ch. II. o5p
Tillages dn-Corrégiment-de|f#'»2fâ^' k
I. San LorfmZOiî Rj il. rIV. San Mi§uel.
zlL. 'JfancÈio^s \ . Wvcj&wrahàs* -..u
III. Ch^èm{^: » lvjJP/ Guamtj(K.KŸ
LejViÛagé de, Guaroenda'-eft. lé plus peuplé de tous. Le? habitans font
Jja ptypajf j^ ^ ly^ e s ’iautres font Indiens, & il y a peu ^Mf$4gndîs. r<
.^pComme. caÆrl^imént dé’ IÇ^^ eft le premier desLMontagnes qui
confine k^Ëu^^Quoey^aiçfl,, -’aufli celui qui .entretient les plus de
Méfiés q u k g ^ par grandes troupes kppellées' .entretiennent
Je Comiqerce?entre; sOuJfo^ lélïahîres PrwmceSdu Pérint paï4nfy»ye de
- GmyaquilyOii elles tranfpôrtent’des baliots'cîe Drap &.atitreS Etoffes & Toiles
des, Fabriques«de-la Province de Quito, ainfl quelles Farines & autres
Denrées qu’elle^roduit ; oç en^^pîtept %|leurr fetour du.Vin-, de l’Eau-
de-vie^de. vin^jdes Raiflns; ïç.çs »du Se-1 /du Coton, du PoijfTon, de l’Huile &
.autres^Denrées, qui-manquent dans cette Provinces vCépComlnerce eft
dtune.utilité^onfidérable-pour les .habj tans de cette JurisdiéHon^ mais il
faut remarquer qu’ il ne peut ayoir Heû que pendant l’Eté j car dés que
dlHi^er^vienl, ,les chemingJqg|t.impraticables ffeur^des Bêtes de\ fomme,
comme npus l’apons dit ailleurs c^eft que lest. gens du Pays appellent
Çerranje- (a, Montqrma;*.
L ’air àp'Quaranda & de--la plus..grande partie de. la Jurisdiûion de Chim-
io ëffd:resfg^ l ,, à-ca“ufe,de la proXimîté'^au ■ 'OEimMfakù, Le terroir eft
,fert’étendu & fertile, CQttifïie.'daiis -lésyfu-ifes parties de là Province des-
guelles,il ï^ té fffe ,mentipn,; mais les, IJaciendas confident généralement,
eu en' Trqupeaux»àe INdules' qu’.ôn y nourrit^ ou en Grains.
Le>Cor$égiment de 'Guayaquiî' eft le dernier à l’occident , de celpi de
Guaranda... Ep' ayant déga" ddfiné ailleurs ,1a defcription, nous nous, contenterons
d’v r|ny.pyer ici le Leêleur-
C H A P I T R E IL
Continuation des Remarques fur les.derniers Corrégimens de la Province de Quito.
LE'Comégiment'âè Cuenca commënce ;au Sud": de-celui de Riobamba.
Cuenca i qui erfëfl: lèTChéfslieufut8 fondée èn 1557 par Gil Ramirez
Bànalos. La Jurisdiêlionfpfl; divÿee en deux Parties ou Bailliages, dont
fnm
* La- Montagne tft fermée* ,
L i s .