: Paul de■ Qwjçy9sü?:{-
y i ï L Le Nom de Ste. Marie.
IX. St. Xam^ d>r^ao^0 esK
I.
• X. Batÿhjie l^Enc»
Hj££S9fëj&jj fo
XI. La Reine Je s Jg^ges^ j
XII. .^§t~XmiJyJ\ Ugqrinee.. ,
Sur le Mammon, pu^Rroer^e
La Ville de #Sî. .Fra^oisè de XIII. St. dj^çojgr àe Chqvn^ro. ,
XïY. ‘
! x y .
Borgia.:
il l . \Ét? Ignace de. Maynas.
jjra^aSgKp ^Jndrét deJ’Âlto.y
y . , St.- ThomasÀpôtxçJXndoas.
VII. t J t. jffiJèphJe Rinches.
JlIl.LaConceptiouRéQqguapanes,
IX. ' LasEréfèBêation-de ChayabR
• tas.\ .
X. La Conception de Xebarfiç^
XI. - L ’incarnation de Rampuràs.
.St. -^Antoine de h^Lagunal
St. Anime E^béRc^MgÜgnos
ffîptre I)ame deçNéges Tutima-
X V I . * S^Jfltoinè. (teÆ^Mie^r.
XVII. St. $oqêîM’delà grande O-
- marna.
XVI II. St. Ra^Àpc&éàe Êaptéms.
XIX. ^ §t. Rb^^^dp^Jpiqmqi.
XX. _ S$. SMon.R&Nahua-fo. .
XXI. t JthJèmmistRegis ^
XXII. . SSt.Imti& de-Revas'v Caumare.s.
'XXIII. j^ re VameMesI^^ ^ V
XXIV. y ^ ^ r a m & R ^ i T l k i . |n a rhA e rn
Outre ces Villages qui ^lnbfifteÆf dèpuis long-tèms, if v eX à^plufieurs
autres qui .commencent à fe peupler à’Indiens de I^tiph| diff^SSei dé
ceüësque nous vengns dénommer. Il y en a auffi d'autres e u grand nombre
furie bord des Rivières qui feiettgnt dans le Mafanmn K -ou ,un peu loin
des.bords)4eiFe fÈl^ve-, Ouelques-une^etees^àtfoMlùiyent ea amitié avec
les Millionnaires Efp>ggnoisJkàlgs habjtàns!d^X^rl^^?dés .gp ^ ^ ori-
vertis j- aÿep Jefquels ils trafiquent, 'de - jnêmé Rplm&cJ^Wp^mdls’ <Sc
les Mètifs établis à Borja & à la Laguna. ■
Les Coutumes -deqqutes ;ces Nations, quoigp’aâlez femblàbles "les“ unes
aux autres, ne le^fanj pas au point qu’ ïï n’^ ait Quelque différence, mais
furtput dans leurs langages, cfjaqune ayant le, fièn,à..part, quoique jpjn-
fieurs dj^qes langages fe reffeniblent allez, &qu!Tquelques-uns neTôient
pas auffi différens entr’epx que lé Ip'ntA’aiitres d’ialéélesSle lâ langqe_gë-
neràje^du Ré/gru. La langue des Inamis'- Tiïmeos eft la plus diffiqle'ffe totfî
tes,à entendre^(Sfà.prpnpncer. rC^fe dps Omaguas aüiçbntraire ell la plus
aifée, & la plus doucet A^ëgajdrdes di§)ofiti6ns «Sr'du génieae; cëVNa.2
tions, on a remarqué-une diverntevpreportiorinée à celle^du. langage.
Ainfi les'.Omaguas mêtfyçt, avant aefe foumettre témoimoienf, âvbp: de-]à
pénfeasion & du jpgfméiot, à ‘les Tarimaguas paroiffoient encore plus
* m
fpiritüèls. r Ç e iïx4àwf^èh i‘â^ee quelque- efpécè de police j ^hàbitoienc
enfemble dans des’ Bourgades, & obéiraient à des Chefs qu’ils nommoiéâft
paltpdHj|é#;dÉï^ Kstéùébrëi l ’tfnê fi affreulê bar-
barie ; leù'rs-hioeür.s n’’éÉèiêht nidéî^lfefes f^dibenti’émep, comme il ell
ordihaire#héz les;'LfidiénC. Les ®lfeaf^éîffaifdient ün Corps1,de'-nation
formâit une efp'è^éî'di République,’1flfcëe'-für lés‘^ ’du Gouver-
P i & ' On précenè néanmoins -qu’en
fàitde-PdliG&res-Om^^^fêfc'portbiéhtfim c-ardiitre^u’ils
’çEÎybient uâfic& ifet§blèrv-oièht‘:pisdidëcénèéj^:coüvf oient
Jeuÿ< nudité avec- plus de foih-^que les aiîtles Indiens, qui iembloient avoir
entiéremént'étottfé-tciut fentimeîtt de modeftie. Ces foibles difpofitions '
où fe IrdPVoiént ces deux Nations, pour fe rapprocher des'coutumes-ci-'
-yÿl'es & d’une'^iè raifonnable,’ furent ce qfh cgiîtïibua le plus à les. déterminer
à '-admettre les Loik -Divines '& Hümâine^quPleür pfeohoient les Jé-
fuitesH^pM®^ Ettniêtesm^türellès il Jetfr;ffut<âifé déjugé# deJa>>vérité;
des'ch'Qfesf^i’cjii"leü^prc|rcfeit ;'de-l’avantage-'qui'teur en r e v ie n t * , &
dfe’rë^îioîèë-pour mUvce qu’ils pratiquaient dans- ufiegenrédë4 ie’ peu
différent de l:6|fj-des’Bêtes. *
. Parmi 'fecdütutnes fîngulieres que chacune'de 'ces Nations a , Celle des
Gmagua/s- frappé-Ife plus? êë Peuple' croit que< c efkune grande beaute d a-
- ^ o i fltê te tn talus j & e f ’côMéqOT^^ce’élë béllê-idée, les Mères ne
manqttënt :pas’'d^platirffe*dnt- aux "Ehfans, & l ’occiput,-dé matfier-e
qu%-èri^ dèŸierffiérit "inoiiflraeux : chr dèur'%ànt;%5éléve à-inefure qu’i l
s’-applatit-, & continuant- ainf?-depuisfe cdmmeùcemeift duriez j-usqu’au
ttup'eïÿe^efpaee dit bëéticoup plus grand qué-du^commertcement de
h^ e^lïè^’üiqù’au-bou’t dûmëntffn;'! emeft’ffe-rtfêmeè’ l’égardde-lapartie
poftérfe&edela tête^ |ftes-.ogtés ^ ’fent fort étroits.,, par un effet de
l'æpreffidn^ qui faifànt allonger la tête I^#etrecit, deièr-te' qu’elle perd dans
la citc'onféfencmoe<qu’dîë'gagne dansla^tongueur. Cette mode efl an»
ctenne* parmi eux'; -ils n’oiït- spu fe'réfoudre à la changer-; & fobfervent
eiiCô#e aivecttant'deprévention, qu’ils.feUnôquent 'des autres ^Nations qui
ne la.pratiquent pas,lest"appellarit parUérifion T êtes de C itrouille *. Pour
f S m r i f iéurs'têtés'; --ils- jnettent le- front* des Enfans, dès leur naiflàncë,^
cadre-deux planchettes en.fohne de pireffoini & de tems cri fems ils pref»
fent
* Peut-être v^ùlénÇÎÎs défigner par-là Ses têtes legeres '& éventées , c’eft du - moins
Je;dduWe’’fens ‘ûü inot'ËJpagniï Cahezas de Çalahazo. R. d. T.
■ Tome L ’ ' fflH • T t