qu’une partie-des Pays qui compofent.ce dernier,, font duDiocéfe àeQuîto,:
La Jurisdiétiondu Gouvernement de P<$aya» s’étend par le Sud jufqu’à ;
la Riviere..de Mayo, & jufqu’à l£iqles, ,par où iLcojafine avec Je Corrégi- {
ment de la Ville.de ^ . Miçhél ’d’Ibarra. Au. NoriUEft elleeft. bornée par.;
la Province de Sqnta-Fè, qui confine à celle déAntioguia, la dernière de èe ■
Gouvernement ae ce,ç:ôté-là;„& au Nord il eftjwmé par. le temtoi|e. du&
Gouvernement de Cartbagéne. A l’Occident il n’avoif autrefois d’autres
iirnîtpg rwjpi là Mer du Sud: mais aujourd’hui il.eft renreei par ,1e: nouveau*
Gouvernement dd.Cbûco, & ne,confine plus à. cet;te J^fer quepar les côtes
nui appartiennentrauiBailliage.de Barhacoau, A, l’Orient il touche-aux,
Aé* la Rivière de Caquéîe, qu’on, croit .être. auffi^^^b.urçesdes4
fleuves Orinocûj ou Qronogue, & Négcji. ,Ses limites., ne font pas bien*
déterminées, mais, on juge qu’if peut avoir BoJieues de TOrient à I’.QçCh
dent , & un peu moins du Nord au Sud. Sa jmïscMûipn:,comprenant, une.,
infinité de liëqx tant grands que petits, eft dyffée; ë%^v.ers Territoires
ou Bailliages , ou le Gouverneur, nomma» chaque* Baillif pour y,
adminiftrer la juftice. Il Jes nomme, & l’Audience doîit le Bailliage relève
les confirme-;' .çirconftapce fiécefTaire pour que ces Magiftrats fubalter*.
ijës jToieht plus refpe&és dans leiusjonélions.
Bailliages du , Gouvernement jde Popayan.
T- §a%tiflgo\de Ccdi.. VII. Almàgm.
ïj. -Sapiâ-Fè de Anttoguia. V f H- Calafa'
rit- Xtasfumo Ciudades. ~ , IX. ^ SmJ^mdeJ^aJl^^
IV. l 'Timana. . y ’ Xr
V . ' Guadaldjara ,de Buga. ™ %l.\gp03;bjçoai.
V I - : SanSebaJiïan de la Platq. ,
Tous'ces Bailliages' outre le CheF-Geu ^contiennent, des Bourgs .& Vil- ,
Jages confidérables'c & J>ien peuplés, fans .compter les Haciendas, dont
pîufieurs font.fi 'ri^iésy.&^nt tant de gensÆmpJ^és qu’e|etf re^embletm;
plus "à'des Villagès qüâ des HabîtaHohs: champêtres.
...Parmi les Bailliages que nous venons-de nommer,, cepx qui; font au
nord ’& à l’orient" de la Ville de Popayan, tels que Santdçf^deMntioquia,,
' las quatre Ciudadeh,‘jJTimam & San SebajkanZeJa Plata, appartiennent à.
f Audience à Province de Santa-Fè',les autres qui font plus;près de Quito
appartiennent âlà Province -de ce nom; ceux de San Juan de Pdjlo'&de
Barbacoas font du Dioclfe dé îîtvéché de Quito.
‘Les Bailliages 5ê ‘Calit&'dëW û^ fitués entre Popayan ■ &. 1Q.Choco, font,
riches à-caufë du commerce qui fe frit entre ces deux Gouvernemens. II
n’en
ît’en eft pas de-même du BfilliagedUAlmaguety,: qui n’a que fort peu d’é-
tendue,& dontfle^Gommerce n’efl pas cohfide'rable. . Celui de Caloto eft
fort étendwvriche $ts. abondant eh Denrées; le terroir ÿ étant très-fertile,
le Rapiïfâpsbufr aller de pair av-ec.Cali & Buga ; du côté dt Choc o. le Bailliage
de Pcifià'Ak aulli fort étendu, mais pas fi riche; mais celui de Bar-
hacoas eft petit, & manque des-, chofes; nécefTair.es à la vie, excepté de
Racines & de Grains qui croiffënt dans- tes terroirs chauds & humides.
^îLe« climat dé ^Gouvernement eft eh'-tout femblable à celui du refie
de la Provincefde Quîtâîffâùnt j ’sri déjà parlé, c’efl-à-dire,' qu’il varie félon
les différentes Ttuations des lieux: dans-les uns il fait plus froid que
çhaud,,& dans, lesau très, plus çhaüdLque frpid, <& en quelques endroits, par»
iriculiérehient à Pop'aym,. if régne un.. Printems. ‘perpétuel. La même
ehofe' peut, fe- dire de la fertilité) des. Terres, elles*produifent abondamment
.des Grains,ou des Fruits,*feLd>n là qualité'41? chaque; terroir. Les Terres
de ce^ouverndjneht.'auxibfiV-iTO'nS'de' là Ville, fourniffent beaucoup de
Troupeaux, tant-jpourla Confommation desViitêsrqUe pour;le fervice des
habftans. Le Bri^iage desMafloe fait mbCommerca considérable avèc Qui*
jo , -oà-il fournit, beaucpe|rçde gBptailv de/-Muies ,& de Chevaux Le téri
ritpfrô*^^qpasj^jeflfc fpt%f^et&aux.omgë§-'4t'aux tretnblemens ç|e rerre,
.quj-y font-ntême plu^fiequén^ qij’â Qbfâfo où ils fontipourtant fi ordinaires.
Il n-y a ÿâs^lfeigraM^^mà-dife en i/^yle z Février, qu’il fouffrit
uneji £qrieplj^fqqcgÙTp,■ que, la -pins' grande partredqs maifons en fut ren-
^etf^e^-^Ilïpa^îttque, ces-ff^quens orages -& trembleniens de terre font
dç% .-métaux -qqe çette^üerrp' renferme; en, .beaucoup- plus grande
_quantit;é que 4k ^qyàhcede QuAto.<
jf. %p,rét^^ue^rû.^qde't9ü|,îesjieux | | ce Gouvernement celui
quiteille plus fujét1 aux toi>nèrr©|;&/à la foudre; de-là efl venu1 l’ufage
-des djzs fampaniJlajf-Qu Qfeçhetiesïdetââlôto : quelques.-perfonnes qui en-font
ca^slen fèrvérît ,- dans- la- perfuafion que «le fbn do ces çIq-
jçhe^t^es a uiié^ertu^artiçulierEl contre la foudtq.’ T t à ce propos ils vous
^S?%^fjÿ^n^if^K04ig^^ia’pn'încifait qffen. "croire; -Sans prétendre ici
-Y^0^:Ou de^l&.fauffeté de ces bruits.,. & laiffânt à chacun la
Jij30téiji&;prdir^i^ de-ne pas croire, félon ce^que fa prudence lui dictera,
je rapporterai ce qu’on tpehfç cofnmunément dans-ce Pays fur le fujet en
iq^e^oni La Bourgade •^Cahp^ dopi|je Diflriél contenoit un grand nom-
J^içft^llndiens connus lqjjsKlç^nom de Pn^5fjfÿ^éjç|it'‘très-confidémble au
Lcomn^^cemeiit; de la fondasdon ; mais, nés {n$e?is-f étant foulevés, affail-
jlirenqÿ^itemeût Iq aux hi|^)hs;j <Sç le détruifirent
Êk Totfie I. ' . 0 o entie