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du pouls, ni par aucun , ancré fymptôme>: ju%u,;à,ce qu?ih feit àTon der-
nier période* II eit'fi contagieux qu?lI:f^Qtnmnmqu& pnur s?étre affis fpy
la Ghaife ordihaireideia p|ffQÙiiequi eneft? affligée=ou mmr. ifevoir; pojrté un
de fes Jiabits: mais cela necregarde que.-fes femmes}*?& fa.contagion ne
s’étend pas jusq4aux toinmes,.vpuifqu€|i|!4ufieurs femmes qui îémibnt
affligées ne laifllnt pas, de; .vivrffiiavÉè fearsépoux, hjufqu’au mortrent oh
fe mal des-Jétte dans ceidtatld’anéanâlfèmeatidontrnou^Vo^ -parlfe^n
attribue; cette dangereufe maladie à deux caufes entre autres j à llabondym'
ce des odeurs dontles fèmmeafont toujours munies,«.‘ce qui en effet peut
y. çontribner; heaueoup, & au continuel mouvement qu’elles fe donnant
dans leurs calèches.. Cette, derniere caufe ne .paraît pas fi naturelle que la
premï^e*;^ pput prouver, qtfelie eft véritable, il faudroit*que>toutes' tes
femmes qui vont .on-Aarafle,, & .celles qui dans,d’autres iPays> vont beàù-
fej.et.tes. à cette incommodité.i $
Ees Fièvres, fentes, ou Pktifies, Font allez .fréquentes dans cette- Ville.
Efes fe communiquent auffi, mais plus faute d’attention que par la'qualité
.jiui Cfimat», a . .... • a i h j j .■
. La M^lacfie Vénérienne eftaafli Commune dans cettë Contrée, que dans
Celle?: dent nous,«-ayons. parlé ; car ellecfegénérale dans-fente cette parité
d e s / # * Qu apporfe .aafii peudefoin à Litm qne'dâis- Waut'rès'Pays
de WAmérjque - Méridionale , m fe guérir de cette, maladie avant qtfellé
prenne racine, deforte qu il fer oit inutile d’en, faite encore ici mention? t
C H A P P T R E VI IL
'M&litéM temr.de Usm.jE^éçes B^ondmçe-delmis'^üpioMt^ avet
la m&niftç de cultiver , k i T^rps^ | m Ü lÉÈ - ■ •
IL fembie qu’un Pays, que la pfeyen’arrofé jamais, doi ve être abfôlument
r^ V M a x e l l ici tout 1% contraire., & ce. terroir jeft fr fertile qu’il
n’a pas Fujet de perter envie aux-autres. H y,,vient toute forte de Grains-,
autant d’e lp é# de Fruits quÿ»n e%peut d é fe# L ’induftrie fiipfee à
ï’fiumidité que fe Ciel fembie Iqi rçfulèf,: & par ce moyen i|yft rendu.fi
fertile quipn eft étonne" de labondance & cfeJa variétéde Fe$ produétions»
, ÎÎPRS, CŸPSS-- déjà pbferyé, qu’ui^des., foins. # # # # « peut-être ce
qui
qui fait de plus d’honneur à leur Gouvernementfut d’imaginer & de fai»
re émuler: dfà;canaux par le, moyen desqj#f l'eau des Rivières fervîtà
rendre fé'condesftoutesriés'Ferres,où elle pourrait atteindre, & facilitât à
leurs Sujet-rfé? moyens de-cultiver, leurs Chaçarasÿ-fpu Champs. Les Efpd-
gnols‘orft-w®ûvécues ouvrages tout faits, & ils les ont çonfervés dans lè
mêmepjildreraùjLes Indiens, les avoient distribués. G’eü par-Jaque l’on
arrafe.ençq^e aujourd’hui les Champs de Froment .& d’Orge, les Luzernes
pour la nourriture-des .Chevaux».lès. vaftes quarrés de Cannes de Sucre,
les Oliviers-}- les^®gnes & le^-ferdins de toute plpéce, & l’on y fa itd ’a-
boudantes recokes dqkoutes cës.chofes y chacune dans leur. falfon. Il n’en
eft pas1 derLima comnje de Qutto^çti^es Fruits n’ont aucune faifendéteri
niittfie,;. Ici les.champs produilènt:leurs fruits.dans un certain temsy & la
récolté fe-fait aüypois. $Aoûtr ‘Lesarbre/fedépouhlent de leursfeuilîes-,
autant .que leur nature l’exige: car ceux qui ne font propres qu’aux Climats
chauds ne fonr-qne perdieda vivacité de leur verdure, âc ne fe dépouillent
de leurs, fe u ille s q u e • lorfqu’jï ,en;. vient- /autres à-la place
qui; chaflent fes,;pretnkres,' S ie n eft "dé 7Jkëme de? v Fleur?,’ elle? ont
aaffi leurs faifons. ©pfortpqifôjce Pays, oii l’on diftingue l’Hiver & l’E-
cemmé/ous la^^né' tenîpérée, aJe, même avantage dans la produc*
tion des Arbres, deS Tl^-s,-,-l& des .Fruits.---:
Avantie tte-mblement, <p t^ e ’,arrivé en 1687, qui caula. tant dédommagé
à-la. Ville,'-les'-,recokes de ftoment.<St 'd’orge éjtoient extrêmement
abondantes^ &.Ies ftabitans n’avoîent qy.e fairé,d’en tirer d’ailleurs v.mais
après cet accident fie ^terroir fe. trouva ,fi( altéré ,.que les femences de froment
s’y pourriffoient avant- que de germer,, çe qu’on attribue à la quantité
de! vapeurs*fulphureufes qui avoientété exhalées, & au^particules m-
treufesquiétoient reftées répandues fur la terre.. Cela engagées Propriétaires
des champsdevenus fâgesàleurs dépens ^d’employer leurs terres à d’au-
tîes ufages; ife fe-contenterentd’y Femer.de la Luzerne, d’y planter dés
Gannes de Suçre, & autres chofes qui wéufflflbiqnt mieux... Cette ftéri-
:lité dura quarante ans j & ausbout de- & tems les, Laboufeurs s’apperçu-
reiït queda terre-s’améliorait, Fur. quoi fis recommencèrent à femer comme
auparavant, mais en moindre quantité au commencement, fe contra»
tant. #.petites f jjecok'eài,', jufeu’à: ce'que voyant, la terré fetabUe. dans fa:
gretniere ferce, -ils/emerent'& recueillirent.lé froment la, ùîême
quantité ; mais quant aux autres plantes qui ayoient.été fuprimées dans
cesmêmcSiJterres, on n’en a plus tant femé.? foit à caufe de cÿtielque mam
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