ger par belles que nous fîmis à Jgp/fô, ®îlâ eft pâî ïei Ë$?. dêg. tf. mîtU
dû Méridien du Fie de Têtiériffe. ■ âës anciens Mkbitàni ayant été transw
ierç'S par Onllma, esîninë nous vêtions de ta difê -, bâtirent leurs habitations
fur, le penchant d’une Qjllifle nommée Cmilb V&tdi<y &e’eft ce
*qu on.appelle aujourd hui -ta vieille Ville, ou Ciudad P'iêjtti Dans la fuite
•les Habitans m tftmvàift d’un côté trop feflèfrés parla cdlliae, & de
, l’autre par ks. eftms ou inégalités cauféds par les eaux qui cteufèiit ce
terrain, Ont jugé à-propos, non pas de Quitter entièrement le lieu, mais
de bâtir une autre Ville à 5 ou 600 toifes de celle-là, ôc commencèrent k
eiéeuter ce projet en iifp3, confervant là commuttiCâtiüft avec ta vieille
Ville par un;pont de bois qui a environ-300 tofÉs dé long, & for ta
on, traverta .fons incommodité les creux qui' font entre les deux Villes:
dans les intervalles que ces eréffit iâîffêftfdëscfëtîx côtés du pont, il y a
des maifonshabitéesp&rdep&uviW gent, lesquelles uniflèflt lesdoux Villes.
L étendue de cette Ville efl très-conficlérabîe, puilque depuis fa vieille Vil*
Je jufqu à la nouvelle elle occupe tout le long du Fleuve un terrain d’une demi
lieue. Mais elle a très-peu de profondeurs «foaéunfb piquant de bâtir
lùrlebpid du Fleuve, non feulement pour jouir de famufement Çue fournit
te Commerce qui s’y fait, mais suffi pour profiter des vents' agréables
qu’il attirai & qüi rafraîchiffent feS bords 5 vente d’àutàiit plus attrâyaüs
qu’ils font rares en Hiver.
Toutes les Maifons de l’unè & de l’autre Ville font dê bois ; celles dé
Ja nouvelle & quelques-unes de ta vieille font couvertes de tuâtes; tas
autres ont des toits dê chaume ou de gSMc/Hm» Préfontêment il eft dé*
fendu d’feh foire de pareils, pour éviter les incendies , dont ta Vite a rts*
fond des effets dans neuf oceailons différentes , ■& toujours avec uns
très-grande défolation. La plupart de ces incendies font arrivés par ta
maliée des JSfégm^ qui pour il venger des châtimens que leurs Maîtres
leur infhgetaent, ont jêtté du feu fur les toits de leurs maifons, favori*
ils par les ténèbres 5c ta fitencé de la nuit, & par-là ont ruiné non foulé»
ment les maffias dé ceux contre qui ils étoient animés, mais caùfo tint
perte infinie au neïte de ta Vîllë. s
Quoique les Maifons ne fèient que de bois, elles font néanmoins et*
trêmefiient belles & grandes \ elfes- font toutes à un étage avec un efr*
tféfô!, à îë baS efl; occupé dàfis l’intérieur par des Magasins, 5t foHe dê*
vkht par des Boutiques de- tome éfoëeë,qüit)ht'igënérateméntdespOfti*'
f® fort ipaciéux, qui font les feuls paiîàges qu’on ait en Hiver, les. rues
étant alors impraticables.
Cem-
V GY AGE AU PEROU- Uv. IV, C«. IV. j4 3
' Comme on y eft toujours en crainte, & avec raifon, contre le fou 3 m
sl jugé à-propos de féparer les euifines des maifons» afin de prévenir le?
malheurs que ta négligence peut çanfer quelquefois. Elles font fort élevées
à 12 ou i§ pas de diftanço des maifons avec lesquelles elles communiquent
par une gsderie déeeuv&tg en maniéré 4e pont. Çet&e galerie
eft conftruite fort légèrement, afin qu’elle puiffe être abattue dans
finfiant que te fini prend à ta, euifine, tes Peifonnes ffifoinguée» de ta Vil-1
1® occupent les appartemens. de l’étage d’esdianta & tas entrefols font
loués aux Etrangers qui trafiquent dans ta Vüle, ou qui s’y arrêtent en
paffant avec leurs marebantfifêiu
Le terrain fur lequel la Vilte neuve efo fituée J§ & fout celui dtatentonr,
«’eft paa praticable en IÜveï pour, des gens à pied ou à cheval; car
outre qû’il a un fond de crayeTphugiente ? |il eft par-tout fv égal » que «tarant
point de jtin’olîfp. aueun àfieau j deforte que
dès^quffi ptaut /çe n’eft plus qu’uabeuïbâer-- On eft don#., obligé , quand les
pluyes commencent & jufquta la fi» de £ Hiver, de mettre aurtravers des
rues»; de» pkees- <& autres fieux ou fi tf y a pas de portiques, de grpflfei
& larges poutreg pour pouvoir marcher pafrdgfTus. Cette invention a ce-
la d’istcommode-; qùe fi celui qui marchê vient à gliflèï U s’enfonce, daps lq
bOue^d^Sull'ùè peut fe tirer qu’en remontant fur k. poutre- D.èS’-que 1^%
té éommenéo-ta terrain eft bientôt fee è^fërme. -Dans la vtaifie VUta ta
i^ntafcpasÆ mauvais1, étant tout gravier ; &qpB*|B8.1^'y éaufe qnel-
cué ;boae, •elle, n’amollit pas le^fond, ^ '» ’empêche pas d’y marcher en
pMBrapjp|R^|||b ■
La Ville de Guamquü^k. défendue p a r o is Forts ^ dont d^eux font fi-;
taésjforiÿ baidud^lk Rïyiere^toiit ^ès'fie la^ illê^ K leMroifiéme eft.
derrière &■ défond Itantree.d’.qn Eftep.^ Toutes cq>, Fortifications ont. été
faites il n’y a pas fông-Iefos-sÂutrèfois, il n’y âvoit^qu’üne batterie fur un
cavalier de pieü&⧠laquelle’ Tubfifte encp^e '& eft dans ta vieille Ville ou
Éikdai Fkjà* LesTmta pfPiSerg, Forts; font b^tjs de, grofies pièces- de bois
bien m âm ’■ & ffifoidess 1 s i f&§oa 4^ paliflades lésâmes, dans les. autr^-
‘Cehok fe maintient ineprmptfotardant l’gau ^t dans tabque, .^ -C^vtafof
à un Ijeu f l humide. Avant quo geti^Y^fo f i i p a i n f i ; ^ e
ont ta màfoeur d’être prife & ta^eagéedàns d^ix ^^afions par dos Hra-
tes qui pénéjfore&t-dans la Mer du Sud e» â î
re. fois ik-auroient eu lieu do fe repentir 4’avoir entrepris cett&attaquç^
fan» un' Mulâtre, qui voûtant fo 'de q^elqùe^p^fotfoes ^ ta Vil-
ta, introdqifit l’Fnnçmi dans ta Base par des chemins fesrets* par °» tas
t o i -