dequél’eÉu namteM^detrfs^hbn'gaût&raftaîchiiïàrite.li’ëGde'q&i céuvi'é
Ja î^dix de^ocBieft verte en dehors &bkncheen dedans ; plein# rfe fifoeg
qixi li) tïaverfent en long^S qù^ent de la donfiâânces : cOnllà -fépaxe f a p
lemeüt ayec un couteau. LeCflgfl.eft aufli blanchâtre^ quand il eft à. ce
point dont nous avons parle, & eft d’ailleurs affez tendre ; mais. à-mefn-
r-e que fa chair prend <|||Mo£ftfla^ S fâ g g ;e0e
change la copieur verre (le fon.éçale en jaune.,. Celle-ci féçhe;auffitôfcque
k dedans eft parvenu à fa perfection - pu maturité ; & elle- prend alors
une couleur brune, 'devient filafleufe & fi fende qu’on a d e ia ^ in t à
1 ouvrir,. & a la fépârer du Coco duquel font unis quelquesffibres de fécaje*
De la chair de ces Qqcûs on tire un lait comme celui ; d’amande •, & on:le
fcrt de celui^k plutôt .que^decelui-qi pouf a p p rê te ra s . S - ,
Bi^i que les Limons foient rares dans cette Vhle^s’entend eeu» qu’on
FM ^ a irem en t^ n Europe, & que.lion cueille en fi grande abondance
en quelques Contrées XEfpagne, il y en a une fi grande quantité d’une
autre efpéce qu’ils appellent Sutiles ou Seutïles,qm ikns ftin.nj ^ltore les
campagnes font couvertes des arbres qui les produifent.. L e fk iit &Par-
bre font beaucoup plus petits que ceux; ÜEjpagno. Ce dernier n’a. pas plu*
Pu'# tP l fdsde haut,.jçequi fût à peu près trois aunes. Qès le
•pied ou peu au-deffous ilfe divife en diverfes branches, qui en.s’entendant
forment une honpe fort agréable; fes feuilles, d’ailleurs fembiables^à cel-
ksdes Citroniers , font plus petites & fort liftes. Leffoitn’eftpasplusgros
qu un oeuf ordinaire, . l’écorce en eft fort déliée & fort fine. ;I1 intfont
plus de jus à proportion delà-grofleur que tes Citrons d’Ewope,®. il'eft
infiniment plus,acide & plus piquant, .ce qui fait aufli, que tes Médecins
$ Europe ne k croiqnt. pas bon pour la fanté, quoiqufon 's’y accoutumé
dans le Pays.fàns foxupule. Qn l’employe dans toutes les fautes* fans qu’on
skpperçpive d’aucun^àuvais effet. Une chofe particulière qu’on-remar*
que en. cette yille à l’égard ,dê;pes.Limons, ç^eft queks Habitans ayent
^ te |É $ y qu’il ne faut Jmettre. la .viande près du feu. que trois quarts
hçure, ou une heure avant le repqs. Suivant cette opinion ils. ne mefr-
tent jamais de Feau aupotavec la.yiande^fans y exprimer en même tems
le.jusde trois ou.quatre de ces Limons plus ou moms^ftlen la quantitéde
viande ; par ce moyen la viande .s’amollit & iè cuit fi bien-, qu’elle eft en
état d’être fervie au bout dé ce co^efpace. Çes. gens-là font ü accou,
d’ap|«êter,^i^ viandes"1, quÉs fe^oquencdes Mu-
ropéenr, qui émplûyént 'toute une matiuée pour' foire une chofe qui leur
coûte fi peu déteins».
Les Tamarin* ne font1 rien moins que rares dans les campagnes de Ca?~
-thagéne.- ' Ckft üfl grSnd-arbre ; -fort èouf^ft Ses feuilles font d’un verd
'foncé; 'Il pouffe dësbdftes dë méâiocreigrandèur , & pkttes, au dedans
.besqûellesfÉfo ünéôioëHé'dé qôufeur brünèi:>;mielleuie ^ fflafleule." Ils
abnnent àcesêoffë&iémème nômqu’à- l’arbre. Ah milieu de là colle eft
un pépin, bu'noyau' dur aplati par les bords, & dé fix à huit lignes de
long, fur deuxfoü. ïrMs dè^âigef %e-go<ft£fêh éft kigredoux , mais l’acide
y domine. - On ne* s’ën fort" qiîe pour^é' 'difibudre 'dans dé l’eau dont on
•fait une’boiflon!qüi•rafraîchit lé fang^ mais il en faut boire modérément,
& rarement, parce'que fon acide & fa,qualité froideWoïblifieat & gâ-
3fonH’èftt>rhac.' y j ~ -
Uh4 ù^e~ftuii'At’iïs appéDenf MÆm eft'fort différent'de celui-là, câr
il eft'. é^céffiv^ênt^chaua,, & par-là même.fo^t malfain dans un pareil
Climat. ' Ce fruit ieffembleaux, pignons* Il ;Je font rôtir pour le manger,
ou ils le'cdnfiff|ntT ■'
Les fruits qu| ^ terfo jr ne produit pas font, outre le Froment, -l’Orge
& femhlables gg.ins dfkçt ^u s ayons dqjà.parlé,tes Raifins de Vigrie,ies
»Amandes, les Olives , & pj^gonféquent ils-ne reemd%nt nb.Yins, ni
Huiles, ni Railins, qui_%it des^Marphandifès-qü’il faut quril*. tirent .dîjEU*
rope, & qui pqur cette raifon, font rares & cheres; & il y a même des
iéms où" fellës mlrtqiïént abfôlumêftÉ. “Quand cela àîïive à î’e'gard du vin,
c éft un grand mal pour la^fanté dp bien des» gens,; car. ceux * qui ne boivent
poin#d’eau-de*Me à leurs r^pas ofoinaires, étant aC"eoutuïhés à boire
du .vin, ce ^qaft compren^prgfque.tous les, Habitaris excepté les, Nègres,
la privation dè cette liqueur caufe une révolution dans leur tempérament.
Leur eftoniac n ayant plus la même aêlivité pour la^digeftion fe dérange
& s’affoibfit', d’oünàiffént enfuite des maladies épidémiques qui affligent
toUte-VVHk.tïG’éftle cas oùjelîefe trouvoit à hqtrfe arrivée. Le viny
■ étoit alors fi rare qufon n’y^difoit la Mefie?que dans üne’feulfe Eglife. T
- *Quand l ’IIailé! manque,. on ne s? en apperçok g-ueres-, vu qu’ils apprêtent
tous lelrs.kiêtsj chair ou poiffon .avec le faindôux air graiffe de.Cér
•ehon^âont-üls' on't grande 'abtmdaftfee, âêforté quffli ëffemployent une
•pkie Affaire dmfaVôft^qiM efifjfoA bün; & point dièr pour le Pays; Ils
;fent des chandelles de fuif pour éclairer la nuit. Amil le feul ufage qu’ils
faff^it-dQ tl’buile c5éft dans iésnfala<leÿ.
V peut juger avec quelle profiifioh les tables font fervies dans un Pays
Jüi 'abondeen viandes ,-fruîtsi&piffô*is:ffé,|arfe fesknaifohs"5e â îfeh tfâ i
^ 3 où.