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i » Pays méridionaux <%%p&ntriotoù&dè Mmèriqui* là denrée «JcsEpt elfe:
dre .le 'plus de lapartie feptentrionale, C’eft. le Tabac en poudre, qui-transe
{forte delà, Havane au Musique y eft préparé & accommodé, & de-k
-epvoyé à Lima, > d’QÙ J paÆs dans .fe§ autres Æ«mttéekVCfcQeÉWPgKeffe
M ïk peu.ptès coipne cejui de Pmatfrn.; Mais les Marcl^dsiquile;|çwa4
-nè fe mêlent pas de celui des étoffes-,. &, ne 'vendent qüe- desparfums
Comme Ambçe, Mùfc & c.: & d e la Pcçcejaine de k Gkm t , les un^font
établis à Lima, les autresrn’y-jfç>nt qu’en pafiàn.ti <& ik font tous pour
l ’ordinaire des>Cçarelpoadans des Marchands Mexiquams. fÉjes'poEts de la
.nouvelle EJÿagne il vient à Lwfia de la Poix, du Goudron, & <^ier a W
de. l’Indigo, mais e» petite quantité.
1 vient du .Royaume de Tierra Firme beaucoup de Tabac en feuille,
& de§ Perdes ^ domt Æfe fait un grand débit * vu. qa’outre la quantité que
les Dames en emplpyent dans leur parure, il n’y a point, de femme mu-
âtre qui n’^ ;a it quelque’ Quand ïdjjiMer c’eft-à*d.kek traite
des' Négrn. n’eft point interrompue, ce commerce fe fait au® par la voye
A&ganafna,, & iis’en;faitiungrand^ débit-; r -
; i l y ^&rLmak u^.n^dejfih^i^cinée ôt fi générale, qifelîç efi; corn*
marte à toutes les femmes fans diftinélion f c’eft qu’elles portent dans Éb
louche un Limpon de Tabac* L ’origine de cette poujume ,iut: iàns-d oute
Je defir de mamtemt les dents propres, comme le témoigne le nom-même
de lacCbp^ijm: Lmpion vient de lmpiar3 qui lignifie BÊttéier. €es:T^--
ptms fopf ' de petits rouleaux de tabac,, de quatre pouces, deïong-lui?
neuf lgnes de diamètre ^enveloppé dans du fil de liu ibr.t blar^,,qu’elles défont
-à mefure qu’elles, ufen t le 'Tabac. Elles mettent ce Limpicn Asm « fa
.bouche par un bout, & après en avoir un peu m%lm., .el}e? s’en .frottent
les depts , &les main^nnenf par-là belles & propres. Tes-gens du çonv*
nuun 'qui-ch^igent en; vice les meilleures çhofes, pouffent cette, eoutujne-
à l’excès.. Les femmes font horribles à voir avec un rouleau de^buc d’un
■ pouce demi de diamètre continuellement dans .fa, bouche., Il fçrnble-
qu’elles veuillent fé défigurer, en renchériffant fi prodigieufemekt fur ies
JUmpiùns des Dames;. Cet ufage , & celui du; Tabac a- fumer j-qui eff
au®; àt.la mode parmi les hommes?, fait quîil fe eonfomme une grande
quantité; de Tabac; en,feuilles.. Les Limpiôris font faits de Tabac.de Guayâ*
<pâ vient de fa Havane pat Panama ^ & celui
qu’ori emproÿe à fumer vient dë ‘&aghd;, igfj J | L
qtàiïfcUs de riïihiSà;':•& de' Û0&fctâjtYènteçÿeiIlf; erL^apd? quantité
<§c.qui paffe pour fort bon pour cçt ukgei \ Tout-
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. Tout- lé Iderrein qu’on employé à Lima dans la bâtiffe des maifons
qttccdui qu’on employé au Callao dans le caie-
«îage des-Vaiflèai^ ^ fefaferique-des petits Eâtimens; On en tire aft® d*
Caôao, mais e#petite quantité, lâ confommation dé cette denrée étant
ppi^ rnnûàéhhie a.Lima en (bmparaifon des autres Villes des Indes j . ce
qui visnt de fulàge général qû’on y fait de l’Herbe du Paraguay.. Les
Maîtres des VaiiTeaux font le Ccunmerce dd Bois. Ils l’apportent pour
ieur propre compte j & en font des Mâgazms au Callao, où ils le. vendent
•<^uand focckfion s’esi -préleritê.- -
. ^ iDès côtes de ‘Mfca-ôi de JPpâ on tiré :des;Vins* des Eaux-de-vie,
des Olives,cdes Huiles, des Raifins fecà •De.cêMes^duoGùi&îduTromeiits;
des.FâBnes-, des UtffdouariSy'de's-Amarres de chanvre, des ¥ins, des
. Fruits ■ fec§, & quelque peü d’Or. Outre ces Maïchan®fes, on en trouve
de 'toutes tes Ibrtes 'dans les ' Magazins du . Vallao * [deflanés a recevoir
lesLnîarehandifês sferit îésiùfes^pp'âïiiéùn&iü auX -Négocians-qui les y en-
«rhyent pour yïêtreAébitéési dés autres lont pour le ;compcé. des Mitres
de ^Navire v qui les vont acheter fur les lieûa: où ell^ croillèni:. Tous
les Lundis ded-Année ri ÿ a*üâh Foire au Gallào , . où les Vendeurs les
Achetei#rfe-rendent-de toûù2s-parts pour leurs affaires. Les effets .-achetés'
à ^és--IlihSfeshfiinhiraàîpeètésj dans lés lieux rejEpeêlifs par des . mules
qUfe»Vandetps:tïèanèitVèicet'^etv qui n’ont d’autre profit dans le
foÿer'de Ces aniffiàux que-le :férviçe-qifiis.rendent., s I
fi LeslBMïi^fiùe#o^^%e,l.Eimsîne:ff)nt pas toutes confommées par
les habitans -de cette -grande ViH&i Une partie pafîe. à celles de là Pro-
vïnce de:Qid&, dans les-Vallées & à Panama j où il s’en fait des remifes
de toütes les; e%ècès.- On tire de -Üaquinîho, : de là cfite- de cè nom, du
Cmvre & de l;Etaim* éir barre .&.en abdhdanâe.a' Des Montagnes de C«ara-
mdtca ëq àeLChacb^yas^ des Toüesde£-Goton:& de Pite-j pour le-s voiles
•de 'Navire; : des. VaHées^ :dù Gordouaii forte de Maroquin, & dù Savon»,
• Des -Provinces Méridionales^:&vbk^dmPlâta^:, Omro ? :Evt$- &€uzeot la
Eaihe dFWèû^ne pour Ja falàhï|aeîdesfcGhapeaüx;,' éc: quelques Etoffes, fi-
nés. Du Paraguaiy l*OE|éEbe?dfcÉnêmé> nom , :dont il Te Tait. à. Lima un«
grande cotifommatian 'qm paffe de-Ià daris les autres Provinces jufques
à Quito. Enfin il n’eft Contrée ni Lieu dans tout le n’ênVoye les
martM^ffl^ebdefoh.cru’dansiceife Vilte pcto?la"VentCÿ & qui ne s’y
pourvQ.yâide- celles.qui.luhmampehbj: & par conféquenk.Iiftw eft le ceft-
tre'-d’ün Commerce où Èoutes lés Warions font intérefleés,. De-là vient
Q q p à au®