Maïzchangé enCamcham M oté,&h Machçà<\&mânierede préparer celles*
c i , c’eft de faire gmller l’,©ïge'$: de, le réduire en larme, & ^ns^rei apprêt:- ni
ingrédient ils la mangent àçoeilleroes , ilsenmangent deux oj|trois & avec
.ais; au défaut, de Ch'içfiâ iLfeqiyènt :de j.’eau.; Pans leurs voyages il; ne
Jéusj faut pৠdé grands frais ; -topteg Jem&jpçqyifions, font ^E^^mées
dans un petit lac «jpais nomment Gkidta, lequel efl^repipli ■ de - farine
d’orge grillé, ou Machca, avec xme cuiffier, ce qui Jeur^jjfrffi^pour un
.voyage de 50 même de i oo lieues. ïdur. repaître ils fonfcrhatee près
<bune..cabane,_ ou aytre lieu,, où il y a de l^Chicha, »ou* près dùn Vuiflèau.
Là ils puifent avecla millier-un peujle leur farine Égrs.db. fachet, &Ja
■ mettent dan§; ^.bouche j gùilsja tiennes quelque terne avant delà pou-
-voir. avtder:!l-Après avoir pris ainftdeuxpu trois, cqjllppgçs t>cpv«s»
une grande quantité de <Chkhay. ou^’eau, moyqnnani;;!quqi ils“ jp remet«
(tent eu route suffi oontefis que.s’ilsjtvqignt faitj a meilleure cherèg...
, : l^msiHâïtâtiwis font, auffi petites qu’il pft poffible de fe l’imâgifMÈ!!;
tilles confiffienhem une.cbaùmine an milieu de laquelle on.a?|ume:fl^ifeji,
Sc c?efl-là qu’ils ; demeure»!, eux & .leurs animaux* #^eiHques »üt^qùe
beagtidpup *£&„ t e f B f f tpsijc^ÿ
jtrois dùïquatre ; un ou-deux Cochons, dés Poîdès '<% aes^^gjfjgî*. 0 eft-lg
fèur plus ’grand fond.,' 'én^êurs» principaux. meublesj.^car«,d’aiyeurjgt iMopt
.■ à-peine au-delà, de quelques .vaiffeaux de te r ie ÿ .ÿ^ ^ ts , desvcru,çhéfr
des Pilchèty de brocs ; à., quoi- il faut ajouter de CQtqm>ot^.ietosj&mmes
;ffient > & vous aurez ; touti FinyegtaffeJ des“ridapiTes d^-^ndim. . Leurs
dits confiftent en tfflp °9 deux peaux de. Mom^^etéEffi.eS’ à ferre ,t£ans
couffin ni* autre d^fejqueïconque. . Communément % rpè^fê .gcmdjfftt
point, maiS'dernaent à croupetons fur ces peaux*; -ilsî&éjfe »déshabillent
& ne s’habillent jamais, cîefortequ’ils font toujours dans
, Quoiquedes Indiens élévent, des .P.oules & autres animaux^ dans Jeurs
^atimines, jamâs.eflès.nefes mangent. LeutaffeSion pour ceab^EeSva
frloin qu’elles ne peuvent-fe résoudre àjes tuer, Tn^à h s -v ga te ^'SL un
Voyageur eft ftneé de paflèr ja- nuit dans une deachaumines,.il 3 Befu
offrir ïËil’argent.ppnr.aV'OÎr3 -une poule ou .une poulet a manger il. fie
Jobdendra. pas voldntaaremenf... Le ieul parti eiî ded^üe^foi;^me j
alors Flndietone jette les hauts crfs, plpure, jè dé^)lê.Sï"CÔmme fi eljè. avqit
perdu fon-fik on f®n marif mais enfin yoÿant'quPn’y apoint de remède,
elles lexonfblent, & reçoivent le prix déjà volaille Jgpffe^ -
©ans Jeurs. voyages plusieurs mènent avec, eux .toute lem famifie àpied.
Les*;
■ Les Mgrespqrteat leiir-s-i petits- enfans; fur jes- epaules. • La: cabane relie
.fermée & .comme il n’y apointdemenfelt# tôler, une fimple courroye
fuffit p o if f jy& fqgrtu'e*. Les' animaux jdomèlliqàes'de la famille Voya-
.-geufe foit^pMés; àah% almiigit voidnfuppofé que'le voyage doi-
jour^t fiiK% on s’en remet a la garde des^Chièns.' Ces
animaux^^fr^^flê^vqiLils^ér'laiffentapprocherperfonnedelà cabane
qu| leur :Ma%qr Sur remarquerai empaflant comme une chofe ex-
.traordinairê ^ .oue-jlssiChiehs«- élevés par \es<Mp/ijrnnh .nu par des Métifs,
.ont,une haing ^|qtiêuftncontre les Indiens^ qu.e Il> que [qu’un -de cette Na-
3tjon ùù$jæ|üg>%lk il ne îfoitj pâsvparticu*liéreffaént cùmiu , ils
^’élaiK^Jeffusjàtr in f t^ ^Sç letdéqbïrenf à-mom» ^«5il n’ÿ ait quelqH’uh
pour-les. .cq p t|g^ , ^ ^ . 4 Jun<tà^e^otéq#s 'Çhiens élevés par les In-
«jdjihs bnt*m^Ba£>hmneoenârë les ,lesi MAti-Kc. q^’üs fentent
d’àuffi lojn<A^^Ies- I^àîjis ^ -mêmes (cm apperçus par fodorat-de ceux
élevés paudes,ftfpagdâlfcl -
^ En géRéMLlksJw^g^ quï p^font pas nés dans queiqtie Ville ou' g'ràil-
de'Bourg|Æ nevj^pnt (fau^Langùe^qqia.jéur, propre, qu’ils^àppel-
Ién^ M^ ^ r^ # ^ Io t ié tab lie & j|p^djJep,aa:'les -incas dans toute Pé-
téndue d^jeüx^val^e d.q,ipin.ation ;•> eut une Langue générale
md^de parlâtv^^ciîe^^ufLlà gtie ceffp Langue a pris
Je <VALy a p^afimt^ps-quelques-uns- de cds' In-
Jli cns tqu i -eiit endgnf, Y E [tmvfil „ & -1^-fayént- tnlmte parler^ mais' raremexit
ils .J^Gqpiplaifapce^de^répondreen,Gqtte Langue,; quoiqu’ils fâchent
que^ammo^^a^qu^^ ^liaifaiqe n’entea^pas ü„Quichaa. ,1b eft inu-
^|>mijifer;àJes pjier de.sbxpliquet, en^^a^ô/^.on ne. viendra pas
S Lout de lçs vrç/oudîe. Les Indien^üevé^ dans, les .Villes, «ou les Bourgs.,
Ptenl-treté ; bien-loin de-là ,jls. répondent cm £i-
lignoi tnqhie à cmi Jeur parleqt en Quichua. - -
^ •T ou y é sT^ ff^ font’lupérftitieux,, & .fepiquent de cônnoître l’avenir^
y ® tin rè^<E^ür^raoene^,eljgion, .dontleuri-Curés^m l’expérieh-
vçe ^ | f o f l t . t’p ^ fe jp um eux;mên3p_s* de-Jepr ^aveuglement, p’ont pu
encore lés^uérir rad^alepieny Ils employe;^ quantité decompofidohs diaboliques,
& d’artific^pour être^heureux ^pqujvréuffirdans tel-& td deffein.
Leufs^ntsTcmrn infatués d"e ces mjbs erreurs, qp’ileû très-difficile de les
‘dèfabnfer & de les d dig^à embraffer fincérement-le Chrijlianijine, dont ils
fl ont .que quelques foibles notion?^ <St dans lequel fis me font rien- moins
fifl’affermis^ car s ils affilient les, Uimançbes & les Fêtes à .la Melle & à
Ià.Poflrine,‘ c’ell qu’ils ÿ. font forcés, & qu’ils craignent le châtiment por-
P Y v* 3. I '' * té