T * x. fràgmens de dentales > des décris roulés et a r -
M roIldls de la Partie Ia plus épaisse des grosses
coquilles bivalves, enfin des grains rouges qui
n ’étaient que du corail roulé.
Ainsi les laisses de l’Océan aglutinées par un
suc lapidifique, se iâpprochérit, et se durcissent
en un séiil corps , soit sous les eaux de
la mer , soit au-dessus de leur surface. Voilà
«ur les côtes de Mascareigne un attérissement
neptunien, dont on peut aisément observer
les progrès, et qüi va cacher un soi volcanique.
Ce fait peut éclairer les géologistes sur les
fcouches de laves qu’on pourra trouver au-des-
soüs de lits calcaires.
Mais qu’une éruption vienne boûleverser
Sa in t-P ie rrë , et qu’un torrent de matières
'fondues recouvre la couche coquillière dont il
vient d etre question , il pourra en résuïtet
des accidens minéralogiques inexplicables pour
les-géologistes des derniers âges , soit que la
couche, calcaire demeure intercalée entre ces
çourahs volcaniques, soit que réduite en chaux
.par. une violente chaleur, et que pénétrée par
le s vapeurs acides sulfuriques, elle donne naissance
à des substances mixtes et variées. Si les
pluies filtrent à travers les scories qui la reco
u v ren t, et pénètrent encore au-dessous, les
pores des laves inférieures pourront se remplir AnX^
de stalactites gypseuses, peut - être même de Fri_
spath calcaire , dont l’origine pourrait bien mair®^
dépendre quelquefois de pareils événemens.
Un banc de ressifs volcaniques d’un demi-
quart de lieue de làrgeur, s’étend un peu auJ
dessus de l’embouchure de la rivière d’Abord.
Ue 9 au soir , quand la clarté du jour fut un
peu tombée, je fus le parcourir à la marée basse:
Il faut sauter de roches en roches ; unè foule
de trous et de petits bassins s’y rencontrent 5
ils ne m’offrirent présqu’aucurie espèce de f u cus
ou autres plantes marines j mais les zoo-
phytes et les mollusques = qü’ils contenaient,
étaient infiniment Variés; ; 1 ’
Outre tout ce que j ’avais trouvé à la base
du P iton-R ond, je vis une infinité de choses
nouvelles pour moi 3 les plus remarquables
é t a i e n t •,§f|Èj 1 | , |
i ° . Une grosse holothurie noire qui, lors»
qu’elle se développe, a jusqu’à douze et quinzn
pouces de longueur ; sa peau est dure comme
du cu ir , et çouverte d’aspérités obtuses (1).
(1) Le même animal se trouve à l’île aux Tonneliers
j et généralement sur toutes les plages des Indes:
©a le nomme vulgairement p.,->du ea fr e , sans doute «.