As x. Iaisser irainetirs. L ’on recommanda aux
ïri- noirs d’etre toujours à trois ou quatre pas dé
a ia n e . _. 1 r
distance au plus les uns des autres, pour ne pas
§e perdre de vue; Après ces dispositions, nous \
couriimes^plutôt que nous, ne marchâmes. Les
paquets étant réduits à presque rien, nos gensi
en étaient plus léstes. Ils reconnurent en soupirant
leurs traces' dans la savane des inquiétudes.
En trente^cinq minutes nous fûmes
hors,du coteau Maigre. Nous suivions absolument,
le chemin par lequel nous étions venus ,
et sans y voir du tout. I : ¡¡ q
Ni la précipitation de notre marche , ni
l ’humidité des, p lan te s , ne m’empèchèrent
d ’hei;borisOr.: Je recueillis dans les endroits
dont de gros arbustes forment seuls la verdure,
de beaux échantillons du bloeria si commun
dans tous les hauts ( t ) ; une ortie remarquable
(1) B loe r ia ( leucocephala )/o/ms sparsis , margine
revolutis, subtics pubescentcbus , rames cafacibusque
hirsutis., N.
C’est un arbuste très-rameux, dont le tronc est
tortu, et les branches cicatrisées. Les feuilles sont alternes,
ovales, lancéolées, aiguës, très - luisantes et
d’un vert obscur en dessus, longues de quatre à cinq
lignes, avec leur bord replié en dehors : ces feuilles
**nt tomenteuses et blanches en dessous.
m 173 )
attira mon attention (1 ), ainsi qu’un eupatoire ^ ~
qui grimpait sur les petits arbres des régions Fr._
moyennes. Ses fleurs répandaient l ’odeur la maire.'
plus suave, qui ¡rappelait celle du lila c ; et ses
feuilles élégantes avaient leur page inférieure
tomenteuse, et d’ttn blanc très-gai (2).
Une conyse pùQ' je n’avais pas encore remarquée
était très-commune aux lieux où l’on se
. Les fleurs viennent en tête, serrées et obtuses , au
sommet des. petits rameaux qui, de même que les
calices , sont couverts d’un duvet soyeux, blanchâtre,
ou un peu jaunâtre.
(1) Urtica ( umbellata ) fo l ii s ovato acutis , dentatis ,
trinervis, subquàternis j floribus subumbellatis. N.
Toute la plante est d’un vert obscur, mollasse et
un peu charnue. Les feuilles ont jusqu’à cinq pouces
de longueur, sur deux et demi ou trois de large ;
elles sont couvertes de très-petits poils qui ne se sentent
pas au touchèr : la, plupart du tems, elles sont quater-
nées à l’extrémité des tiges, d’où partent deux longs
pédoncules qui supportent chacun une ombelle dont
les ramëaux sont dichotomes ou trichotomes. Les
fleurs sont petites, herbacées et glomérulées.
Cette plante croît non-seulement vers le coteau
Maigre, mais sur-tout au pied du piton de Crac, et
dans les autres lieux obscurs et frais des bois montagneux.'
(2) Mupatorium ( tomentosum ) caule scandente ;
fo l i i s a l ternis, c'ordatis, dentalo - angulosis , subtics
tomentosis, supra1 arachnoideis. Encyc.mét. die. n°. 4o.