-— *— montagne se lézarda dans divers sens , et les
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r . encaissemens des torrens principaux se io r -
«aaire. mèrent par le déjettement de leurs cotes.
Les encaissemens des trois grandes rivières
à bassins se dirigèrent probablement dans le
sens des canaux de communication que les
trois cratères, auxquels ont succédé ces bassins
, avaient avec la mer. Depuis cette époque,
les torrens encaissés ont cbarie à leur embouchure
une partie dès décombres amoncelés a
leur sourcë. Les rochers brisés dont leur cours
fut long-tems embarrassé, se sont usés, et on
retrouve une partie de leurs débris dans des
attérissemens particuliers, dont les principaux
correspondent aux rivières à bassins & ces attérissemens
sont évidemment secondaires, et
recouvrent des coulées continues * ou occupent
l ’espace renfermé dans l ’écartement des parois
formées par déjétatioii.
L ’écroulement d’une montagne ignivome,
produit par une éruption volcanique , n ’éteignait
pas dans ce climat l ’influence des incendies
souterrains^ seulement les issues de leurs
vomissemens s’étant encombrées par l ’ébou-
lement d ’une quantité prodigieuse de laves
antiques, ils cherchèrent à se faire jour ailleurs
, et c’est alors , sans doute, que naquit lo
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volcan actuel. Nous avons suivi celui-ci dans ses An x.
divers âges ; nous avons déjà parlé des diffe-
rentes révolutions qu’il semble avoir eprouvees
dans sa forme et pendant sa durée; sans doute
Il est destiné à s’élever encore. Toujours en
travail , il semble préparer quelque catastrophe;
mais, soit qu’elle doive être prochaine,
soit que nos derniers neveux doivent en etre
les témoins, il n’est pas hors de lieu de remarquer
que l ’impulsion volcanique, à laquelle
les d e u x grandes* montagnes qui forment Bourb
o n , durent leur origine, semble avoir constamment
agi sur trois points p r in c ip au x , éi
que ie volcan actuel présente trois cratères â
son sommet, comme a dû le faire ¡’antique
volcan des Salazes.
Il est extraordinaire que dans une île lacerée,
plus qu’aucun autre pays du monde, par les
explosions des feux souterrains , les tremble-
mens de terre soient si rares. On ne se souvient
pas qu’il en ait été ressenti dans toute l’étendue
de l’île à la fo is , et que les légères secousses
qu’on a éprouvées, aient cause le moindre dégât ,
dans le pays ; il paraît même que les deux
mouvemeiîs terrestres , dont plusieurs personnes
se rappellent distinctement, n ont e n
lieu que dans la partie de l ’île opposée an volcan»^