, lâ chaleur du fëu souterrain n’a pas même
An X. = A
_ > d’action sur elles.
piüre. Ce serait pèiit-étre ici lè lieu d’examiner la
liàture Singulière de cette chaleur que la plupart
dë Ses gratids effets devraient d’abord faire
soupçonner de lâ plus grande intensité, mais
q u i, par un contrâèté frappant, donne âü géolo-
gistè attentif des pirèuves d’impüissànce dans
plusieurs càs.
Ë r i éfibtj cette chaleur ^ par son action sût
l ’eau ; a pu sdülévef là charpente de l’ancien
et du nouveau monde, faire jaillir du sein de
là terite déchirée les inortts lès plüâ altiers 5
elle a restreint et changé le lit des tri ers , englouti
d’efiOrînës contrées, créé ou détruit
toür-à-totir dès archipels t et néanmoins son
dction sfeüfblë hüllè sürdës corps qüè le moindre
fêtl de hos forgés a lè pouvoir d’altérer. Dans
combien de cas elle tient fluides dès ïavëè qùè,
ihafgté s'eS efforts, ëllé abandonné sans lés âVOir
même altérées !
Avâht què j ’eusse remarqué sur les rives He
cètte mer de feu où nagùêrës j ’aî conduit le
le c teu r, combien peu la chaleur qui s’èxhalait
du prëèipîcé ëmbrâsé", fépoiidàit a l’idëé què
l ’oéilën donne ,‘ dès sâvans j et Dolomièù surtout
, àvaiënt été frappés' dù peu d’ardeur doilt
r pàtfôis les rnèéndiés soùteriâin's dffrertt les ri>4’
dices. <0|n regarde sur-tout comme une preuve '
de tiédeur, ç,es çourans basaltiques que les
éruptions abandonnent en pierres prismatir
ques, tandis q u e , dans certaine lie u x , les
hommes en ont fait l ’aliment de leurs y,çrrexies.
On imaginait que certains crat.ères qui pro-7
duisent des émaux , avaient été plus chauffés
que d’autres.
On doit revenir de cette dernière opinion ;
il paraît certain que le verre de,s vçlçans et la
lave basaltique sont deux phases d’une mémo
substance,, si l’on, peut s’exprimer ainsi. Selon
la manière très-prompte ou très-lentç dont
cette substance se refroidit, elle présente un
email qui , dans d’autres circonstances , peut
retourner à la forme çle basaltes prismatiques,
pu des sérjes de colonnes qui pourront couler
en verre dans une autre occasion.
Quelle est donc celte substance protée qu’on
Retrouvé' dans tout le globe, perçant ou encroûtant
au hasard toutes sortes de couches ,
qui par-tout dénote VèX.is.tence dp volcans antiques
pu actuels,, dç yolçans qui yojut la puiser
dans des apîmes d ’où elle sort chargée de
matières étrangères à la ^urfaçe dp globe ?
X e s courans basaltiques, n ’.en douions, p a s ,
trouvent leur source dans, le eentçe de, notre
An %
f r i maire
»