chaînes suivent une direction assez exacte
A n X. .
Fri^. ^ onent en occident ; dans le nouveau, elles
maae. descendent toutes du ,nord au sud : ces deux
dispositions pu ¡formes prouvent q u e , dans
chacun des hémisphères opposés,, les .mon-
tagnesrpnt obéi, à; une, seule impulsion, lorsqu’elles
sont sorties des abîmes de la mer.
. La, substance ; des chaînes primitives ne
donne-t -e lle pas le plus grand poids à nos
conjectures ? A-t- on jusqu’ici expliqué l ’origine
des granits, et comment ils purent être formés?
Qu’est-ce qui a pu sur notre globe réunir en
un corps aussi cohérent et presqu’inaltérable,
ces matières différentes dont ils sont composés j
matières qu’on ne retrouve probablement dispersées
dans quelques autres substances de
notre glob e , que parce que le tems, des brisures
ou d’autres ci rconstan ces les on t arrachées
à des fragmens de granits usés , et les ont
ensuite empâtées,dans d^autrès matières? Pourquoi
les granits ne seraient-ils pas, des mor-;
eeaux de ce noyau échappé du soleil ou d’une
comè te, , sur lequel les animaux marins ont
bâti les monts secondaires, et le s , plaines qui,
paraissant descendre (le ’la crête/ des chaînes
primitives , auront été exondées.lors du soulèvement:
de la,croûte du globe ? ■ :
a l i en est de plusieurs autres pierres comme ^
du granit ; elles ont été des parties, compo-. Fri_
santés de l’astre aux dépens duquel s’est forme maire;}
le nôtre. Telles sont les matières que les
volcans vont chercher au centre du g lobe, et
qu’ils mettent au jour. Ces substances que,les
feux souterrains n ’altèrent p a s , se trouvent
dans les laves . seulement ; nulle autre part la
terre ne nous les présente ; e t , à quelque
profondeur que nos fouilles aient pu parvenir
, nous n’avons encore rien ,vu d’analogue.
, Ceci se rapporte à l ’opinion que j ’ai souvent
entendu émettre au savant Faujas sur la chrysolite
des volcans, dont Bourbon est rempli. I l
prétend que la chrysolite occupe dans le globe
une zone très-profonde, et que les seules ré-y
jections volcaniques préparées au-dessous de
cette zone en entraînent des fragmens, en la
perçant pour se faire jour au travers des flancs
de notre planète.
■ 'Cette ingénieuse manière de; voir sur la
chrysolite des volcans, pourrait s’étendre à plusieurs
autres substances j que nous appelons
v o lcan iqu e s , parce que les volcans qui les
arrachent aux profondeurs du monde, les p ré-
' sentent seules à nos yeux. Ces substances
çependant n’ont rien de volcanique} : puisque