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\ N: x Par " tout la' vie et la végétation ont èoin-
,Fii- IÎTéncé de la même manière ; qu’en faison des
¿»aire, élemens qu’offrait chaque lieu , 1 les êtres s’ÿ
sont formés'; ' que- la' température e t d’autres-
causes ont ensuite modifié un petit nombre
* ^ espèces primitives'; espèces qui renaissent
sans cesse pour passér à d’autres états', à mesure
que s ’éloignant de la forme des ty p e s ,
leurs premières dégradations adoptent des
formes' déterminées sous lesquelles odes se reproduisent
en espèces çonstantes.v« ss . «.
Quand j ’herborisais dans les-forêts sauvages
de Bourbon , et que sous leur ombrage humide
j ’admirais les plantés" qui’"s’offraient' à
m o i, une sorte d’instinct me . cîrsait: les lichens
décomposèrent, les premiers, le sol que
tu foules; après eux les. mousse,s.,/vinrent. J
Conferva drapamaldi , I, a83., —
Atrovirens, I, 284* . \........... .
— ------ -— Æ ru g in ô sa ¿'L. . . o '-.¡.v - —
* F le xu o sa , II, p. 366, < -
B ys sus nhg ra.Jl, p. 2.q\
TJlva pavonia , L. . .
Beaucoup fu c u s et îFulves de nos mers.
A u r icu la r ia tremelloides, Bull.
Tremella glandulosa, Bull.; et plusieurs autres champignons.
“
former un Mdiimî&ipiùs épais, où des fougères
,. • A,N SîV’
ont ensuite végété, et que des palmiers n ont 1?r._
ombragé avec diautrès arbres qu’après bien maire,
cles siècles : il est certainement remarquable'
que la moitié de la Flore de Maurice et de Mas-
careigne soit formée par des fougères et par
des cryptogames. L a Nouvelle-Zélande , la
plupart des îles de la nier du Sud et tous les
pays nouveaux présentent le même fait.
Il n’y a dans tout ceci que des aperçus,, ‘qui/
peuvent indiquer aux voyageurs quelques points
iinportans sur lesquels ils doivent diriger leurs a
recherches.' - ■1 f‘ :
¡.Je ne suivrai pas les nuances par lesquellés
les11 plantes ont pu passer pour se multiplier )
sOus tant de formes; mais je remarquerai, avant'
de quitter ce sujet, que dans le peu d’especes
d’animaux propres au pays don t il est question, >
et qui nous ont déjà; occupés , le plus remar -:
quable fut un oiseau bizarre, dont toutes les
parties portaient lç caractère d’une conception
manquée. Cet oiseau ( ij ne se retrouve nulle
autre part ; il n’avait été porté par personne ;
les hommes l ’ont détruit- Il était ne dans ce
pays; et, premier habitant d’une île long-tems
(î) Le dronte. D id u s ineptus , L. Yoy. ohap. X Y I ,
p. 302. '