A n x. ^ es Yiolens tremblemens de terre ne sônî
F ri- ^af seu^e des choses que l ’on attribue au
maire, voisinage des volcans , et qu’on ne connaît
cependant guère à Mascareigne. Je rapporterai
à ce sujet, des fragmens d ’une lettre que
M. Hubert m’écrivait,
« Je ne connais point d’eaux thermales à
31 Bourbon; j ’ai questionné sur ce point tous
» les chasseurs de cabris et de fouqueîs ,
î> ainsi que les noirs-marrons que j ’ai eu oc-
)) casion de voir ; je sais seujement qu’il y a
ji. une différence sensible de température entre
Ji 1 eau du bras de Cilaos et celle du bras de
3i la Plaine, au lieu où leur confluent forme
y . riviere de Saint-Etienne ; mais je n’ai ja—
)i mais eu le loisir de mesurer cette différence
d à l ’aide du thermomètre. J’ai toujours pensé
3) que 1 un de ces bras était plus exposé que
1 autre aux rayons du soleil. I c i , d’une r i—
u vière à l ’autre, on trouve assez souvent de
3i ces différences que j ’attribue à la même
3i cause,
)) Je ne connais point d’eaux gazeuses, et
3) je ne sache pas qu’on ait jamais analysé au-
.31 cune de celles de ce pays ; elles sont en gé—
31 neral de la plus grande limpidité, sans goût
M et g ifle s , Je suis cependant poiié à croire
» qu’elles contiennent une des parties cons- AnX>
3i tituantes de la x é o ly te , parce que cette ^
3i substance ne se forme ,î comme vous l ’avez maire*
31 très-bien observé , que dans les pores des
pi pierres exposées immédiatement à leur cou
31 r a n t , ou plutôt baignees par elles.
» Je n’ai trouvé dans notre île nul indice
31 d’aucun autre métal que du fer- On a p re -
3i tendu a v o i r trouvé des sources ou 1 on re
>i connoissait du cuivre; je les ai examinées,
3ù et je n’y ai v u q u e l’ espèce de limon que
31 l’on trouve par-tout où l ’eau est fortement
>i imprégnée de gaz hydrogéné.
ii On n’a jamais trouvé de petrole à Bour-
>i bon. J’ai recueilli à S a in t -P a u l quelques
3i morceaux à’a sp h a lte , et même on en a
>1 trouvé à Saint-André; mais c’est la mer
» qui jette cette substance à la côte n.
Malgré la rareté des tremblemens de terre à
Mascareigne et à Maurice, on ne peut douter
que les volcans ne soient les principales causes
' de ces terribles mouveniens physiques, mais
peut-être n’en occasionnent-ils que lorsqu’ils
naissent, ou lorsqu’ils finissent. Alors Bourbon
aurait pu. en éprouver de considérables
lors de sa formation, et quand le volcan des
Salazes s’éteignit. Cette île en fut encore ébran.-