a n x. p d o d * a*nsi 9ue tous les environs, son
Fri- or^ ne à l ’eau débordée de la rivière voisine,
»naire. j , a n v|ère des Galets est une des trois
glandes rivieres à bassins, qui naissent de la
base du gros Morne ; nous avons vu ses sources
quand nous voyagions sur la plaine des
Chicots ; d’ici nous distinguions l’ouverture
de son vaste encaissement, l’un des plus beaux
et des plus aisés, à parcourir de toute l’île ,
- du In° ins jusqu’à la moitié de son cours,
Certains chasseurs, dit-on, ont trouvé en la
remontant, un pas pour passer dans la r ivière
de Saint-Étienne, et sont sortis par c©
to r ren t, après être entrés par Tautret
Les productions minéralogiques chariées
p ar la rivière des Gale ts , me parurent être
les memes que celles qu’entraîne le torrent
du Mat. Mais le soufre, dans les blocs de laves
basaltiques , est beaucoup plus commun ici
que par-tout ailleurs. On en trouve dans la plupart
des galets qu on casse, et il .y est disposé
comme la chrysolite, dont les laves sont aussi
remplies. Nous avons déjà recueilli bien des
faits contre 1 opinion de ceux qui attribuent
la formation du basalte a l’eau. L e soufre ,
dans cette substance , achève de renverser
tout-à-fait le système des Neptunieas,
Du chemin que nous suivîmes, je d is tin - --------
An 21*
guailes cimes bleuâtres de Cimandef, du morne .
de F ou rch e , et de la plaine des Chicots. L e maire*
gros Morne offrit à son tour sa tête orgueilleuse
» Je jetai à regret un dernier regard sur
ces lieu x , où durant quelques jours j ’avais
erré seul, heureux et libre.
C’est à la ravine à Marqués que furent
faits les premiers établissemens des E uro péens
dans l’île, et qu’on retint un terrain
pour le roi. De là le nom de la Possession
donné à cette partie du pays. Ces établisse-
mens étaient bien misérables, jusqu’au moment
où les naturels de Madagascar, ayant
détruit le fort Dauphin, et tué ou chassé les
blancs qui s’y trouvaient , quelques-uns de
ceux qui purent échaper, vinrent se réfugier
à Mascareigne. L a plupart des nouveaux ha-
bitans épousèrent leurs esclaves; et de là le
grand nombre de familles basanées qui existent
encore dans l’île , où l ’on prétend que
neuf familles seulement ne se sont jamais unies
àu sang africain.
Arrivé à la Possession, le plat pays cesse,
e t après avoir quitté quelques petites habitations,
on gravit un rempart presque perpendiculaire
, pour continuer de monter et de