An x P^e^s de soude frutescente ( i ) , des chaumes
rioréal. secs du pani »’ rude f i ) , de la boerhávie grim-~
pante (5) , et le pourpier olêracé (4).
Quant aux productions volcaniques, elles
étaient assez variées, et je fus d’autant plus
fâché de ne pouvoir les aller observer aux cratères
, que plusieurs, voisines de celles que
j ’avais vues aux Càharies, différaient beaucoup
de celles des Iles-de France et de Mascareigne.
Les principales étaient :
i°. Une lave dure, brunâtre , à cassure gren
u e , et remplie d’assez gros pores irréguliers.
Cette lave formait de grandes couches, ainsi
que les sept nos. suivans.
2°. Une lave basaltique , ’dure |§ compacte ,
ardoisée, remplie de grains de chrysolile trè s -
nombreux, et dont les plus gros étaient comme
des petits pois.; ' - ' : ; PWWWP
3°. même, âvéc des fragmens de pyro-
xène noir , du même volu me à peu près que les
grains de ch ry so lile , et en plus petit nombre.
49. La même, ;avéc autant depyroxèrie que
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, ( i ) SalsQla fruticosa. L,
(2) P an icum verliclllaturrp. L.
(3) Boërhàavia scandens. L,
14) P or tu k ica oleracea. L,
de chrysolite ,* mais les morceaux de cette p re - Aîi ■£
mière substance étaient souvent aussi gros que Floréal*
les phalanges de l’index.
6°. Une lave pareille au n°. 5 , mais un peu
décomposée. L a chrysolite avait perdu sa transparence,
pour prendre une couleur d’or pur.
6°. Une lave balsatique, aigre, noirâtre, avec
du pyroxene noir, et de la chrysolite pour plus
de la moitié de son poids. .
7 0. U n e l a v e b a s a l t i q u e h o m o g è n e , e t p a r e i l l e
à celle qui est si commune dans tous les pays
volcaniques, où. elle présente des ébauches de
prismes plus ou moins informes.
8°.U n e lave rouge , dont toutes les partie.s
sont si décomposées que les couches très-
minces qu’elle form e , paraîtraient dues aux
charois des eaux pluviales, si elles, n ’étaient
intercalées entre d’autres lits qui ont coulé.
90. Des fragmens d’un basalte t r è s -p u r , à
grain très-fin et n o ir , comme de la pierre de
touche.
i©°. Des morceaux d’une lave basaltique
très-voisine de celle que M. Hubert a trouvée
dans les hauts de la rivière de l’Est à Masca—
reigne , et dont nous avons déjà parlé (1).