{ 29° )
■ ont été pris frémissent a la vue d’une g a le r ë ,
^Ger- tan(^ s 9ue d’autres regardent comme des fables
minai. ce qU’on dit de leur qualité malfaisante. Notre
capitaine nous assura que les galères écrasées
sur le nombril provoquaient de grands éclats de
xire. Si ce fait est vrai, ce doivent être des especes
de convulsions, qui ressemblent a ce qu on
nomme vulgairement ris sardónique.
Je pris aussi des velelles (1), jolis mollusques
lili!;
(i) P o rp ita ( velella ) gla bra, elliptica, vdifera. N.
Pl. L IV . fig. 2.
Linné avait rangé la velelle parmi les méduses , sous
le nom de méduses velella.
M. de Lamarck a cru devoir l’extraire de ce genre
pour en former un nouveau sous le nom de velella,dans
lequel Bosc a mentionné deux espèces qu’il appelle
mutica et tenta dila ta .
Autant je pense avec Bosc et M. de Lamarck que les
velelles doivent être séparées des méduses, autant
je serais éloigné d’en faire uh genre particulier; elles
rentrent absolument dans celui des porpites , dont
elles ne diffèrent que par leur formé qui est ovale, au
lieu d’être ronde. Cette différence ne peut constituer
qu’un caractère spécifique, non plus que la voile des
ve le lle s, qui est loin de suffire pour établir un caractère
générique.
Même organisation dans les porpites et dans les vele
lle s , un corps libre,aplati, discoïde, membraneux,
communs dans presque toutes les mers; à la
surface desquelles ils flottent et voyagent à l ’aide
d’une petite voile à peu près triangulaire, fixée
sur leur dos.
L e s i , ayant repris notre route, l ’on découvrit
très-distinctement la terre ; les vents étaient
passés au nord, ce qui n’est, dit-on, pas frérecouvert
en dessus d’une espèce de carapace striée
concentriquement, et muni intérieurement dé tentacules
, avec une bouche centrale.
Les figures que je connais de la porpite velelle , excepté
la fig. 2 de la pl. XL de l’Encyclopédie,qui représente
l’animal vu en dessous, sont très-mauvaises, parce
que la voile y est mal rendue. Dans la porpite, cette
voile est transparente, formée par une lame cartilagineuse,
moins saillante, et sans les veines et les stries
qu on lui suppose dans ces figures.
Quant aux deux especes de velelles mentionnées par
Bosc, elles pourraient bien n’être pas très - distinctes
5 du moins les phrases qui les caractérisent le feraient
présumer.
J’ai vu la velelle depuis 45 degrés de latitude du nord
jusqu’au point le plus méridional où je suis descendu;
dans le grand nombre d’individus que j’ai examinés ’
je n’ai vu de différence que pour la taille; ceux des
Bancs-des-Aiguilles m’ont paru plus grands.
Quand on met la porpite velelle dans l’esprit-de-vin,
elle y devient d’une couleur jaune-orangé.
T 2
A n X.
Germinal,