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x_ une âoraâille qui pousse des drageons Côîïiiii®
Fri_ un fraisier (1) et qui ressemble au poly-®
*naire* trie (2) j enfin un bartrame (3) approchant
leurs feuilles simples et lancéolées, et qui croissent à
Bourbon ; mais elle a des caractères suffisans pour en
être séparée : elle est extrêmement polymorphe.
D’une racine écailleuse qui s’applique dans les fentes
des rochers, s’élèvent beaucoup de frondes, les nues
stériles, les autres fertiles. Les premières, ovales „ -
aiguës, ou très-oblongues, et presque linéaires-lan*
céolées, ont de trois à dix pouces de long. Leur pé-
doncule est un peu plus long qu’elles, grêle, muni d’é->
cailles rares, brunâtres, longues souvent d’une ligne*
ces écailles se prolongent sur la grande nervure, et tout
autour de la marge, où elles tombent cependant avec
l’âge. La consistance de ces frondes est .moins coriace
\que dans les acrostiques auxquels celui-ci ressemble. |
Les frondes fertiles sont généralement bien plus
courtes et plus" petites ; elles varient aussi pour leut
forme : elles sont glabres ; mais leUr pédoncule est de
même écailleux. Les semences qui en couvrent le dos,
sont d’abord blondes, et ¡deviennent d ’un beau brui»
par la suite.
( x) A splén ium stoloniferum, N. chap. V I I I p. Jifecp,
(2) Asplénium trichomanes. L.
(3). Bartramia ( gigantea ) capsulis sjphæricis stria-
t i s , f o l i i s setaceîs longiçribns. JRh. O» Bartramia Hal*
ieri ? Iledw. .
Cette belle mousse tapisse les rochers humides, des
beaucoup
oeatrCôüp de ^espèce connue en Europe (1 ). **• ' "*
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Ce lrâisier croissait dans les environs1. * ' _ . x rm
Les bruines disparurent encore avec le jour, maire* -
et les étoiles scintillaient au ciel commë dans
nos nuits d’hiver. Le froid était presque rigoureux
* il m’éveilla plusieurs fois , et lorsque
vers minuit j e fis rallumer les feux, là
lune s’élevant sur l’horizon éclairait d’une
pale lumière notre grotte précisément expdsée
à l’orient. La mer dont cet astre semblait sortir
à regret,. et que nous distinguions au loin ^
paraissait comme un fuban d’or pardessus'
anciens cratères ou des grottes sombres, Ses fets qui
forment des gazons mous et élégans, ont de huit à
vingt-cinq lignes de longueur;} à peine Sont-ils raméux.
Les feuilles sont sétacées, longues d’une à trois lignes,
très-nombreuses , serrées, du plus beau vert tendre
dans leur jeunesse y mais elles deviennent rousses et
dorées ùtec l’âgéI de maniéré à ce que cette couleur
domine. Lés capsules portées Sur un pédoncule rougeâtre
> long de deux ou trois lignes , sont sphériques
et très-grosses ; elles paraissent cachées à l’extrémité
des tiges par les feuilles qui lés environnent ; en se
desséchant, elles deviennent brunâtres et striées.
Cette mousse a le plus grand rapport ayèc le bryum
pomiforme de Linné ; mais elle est au moin§, double
dans toutes ses parties.
(1) BartramUtpomififr&isMiîiw. &jp. ihtisc. p. i 64
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