A n x. ^ee fluant^ ïe volcan moderne se forma, et sans
^ doute elle éprouvera par la suite de nouveaux
anaire. déchiremens. En e ffe t, pour qu’un soupirail
volcanique se fasse jour à travers la croût®
solide du globe, il faut qu’il la soulève en un
p o in t, et de là les secousses qui se font ressentir
âu loin sur les parties adjacentes au moment
de la rupture.
■ Une fois le cours du volcan déterminé, il
élève tranquillement ses bords aux dépens de
ses fondemens. S il produit des déchiremens ,
ce n est que sur lui-même ; et laissant la sur-*
face du globe en rep o s , il se borne à déchire»
ses propres flancs.
Lorsqu’un volcan a duré pendant le tems
qui lui a été prescrit par la nature, qu’il a
miné le sol dont il sortit, que l ’incendie s’éteint
et n alimente plus les cavités intérieures de
matières liquides dilatées par une grande chaleur,
alors des affaissemens ont lieu pour remplir
les vides, et les Iremblemens de terre recommencent
par le déplacement des parties de
pays destinées à combler les cavités intérieures..
Cette théorie des tremblemens de terré *
■quoique probable en apparence, n ’explique
cependant pas beaucoup de particularités qui
caractérisent certaines^ secousses du globe 5
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mais c’est qu’il y a tout lieu de croire que p lu - ’X T x ,
sieurs autres causes concourent à ébranler la Fri-
fragile surface de notre planète ; e t , comme
ces causes sont étrangères aux volcans, nous
ne nous en occuperons pas.
Quant à l ’absence des eaux thermales, le
fait me paraît assez simple. Bourbon ne présente
nulle part de sources abondantes qui
sourdent de la terre ; les torrens qui s’y voient
ne sont pas les issues de ruisseaux souterrains
venant du voisinage des réservoirs du feu intérieur
f ce ne sont que des torrens superficiels,
attirés des nuages par des monts dont ils sillonnent
la surface. Si les eaux du ciel qui filtrent
à travers les Scories du volcan parviennent
vers ses profondeurs, et qu’elles s’y échauffent
dans le voisinage de ses brasiers , il y à tout
lieu de croire que les sources cliaudes qui en
résultent se font jour dans la mer des environs,
et y confondent leurs eaux avec les vagues
amères.
Pour le pétrole , comme on est autorisé à
penser qu’il transude des couches de charbon
fossile et d’autres débris de végétaux enfouis
dans la terre , aux parties où ces couches sont
en contact avec les réservoirs volcaniques, il
n ’est pas surprenant qu’on n’en voye p&s à