Anx. ®faient assis sur Ies bords de Petieaissemëaf
Bm- de la -rivière-, ils virent s’élever d’en-bas avec
iodire. une tres-grandé vitesse, des vapeurs en forma
•de fusees , d’autant pins visibles et plus
épaisses , qu’elles montaient plus haut : ces
vapeurs étaien t . perpétuellement remplacées
par d’autres. \ !
On coucha à la caverne à Cotte. M. Berth
remarqua, comme, nous, que la température
ne fui pas aussi rigoureuse qu’elle l’a voit été
au piton de Villers qui est cependant bien
moins eleve. Au soleil couchant ; ’le thermo-
mètre était par 9P; au soleil levant, le 27, il
était tombé à 4°. ùo^hmsfil htiA
Arrivés sur la plaine dés Sablés et au bord
de l’Enclos, leur mauvais baromètre qu’il»
avaient corrigé de leur J mieux, se tenait à
ü i pouces 4 lignés; ce qui .'n’indiquerait què
mille toises d’élévation aû-ldéssü& du' niveau
de la mer. Nos voyageurs se);dirigèrent:en
côtoyant le rempart vers le sud , et allèrent
passer la nuit du 27 au 28 au pied d’un piton
où nous Conduirons tout-à-l’heure le lecteur.
L e thermomètre, au soleil couchant, notait
qu'à 70 ; une heure et demie après , il était
tombe a 4° ; le 28, au. soleil levant, il fut
trouve a o°. Ici, lé, mauvais baromètre se
t * * )
tînt à 21 pouces 81ignes, et à 21 pouces 7 lign.* - ^
Ces messieurs revinrent ensuite sur leurs Bru_
pas, et campèrent, dans la soirée du 28, au mairs,j
nord de l’enclos du Voléan où MM. Patu et
Berth descendirent, le 29 au matid, par le
pas nommé mal-à-propos de Belecombe, puisque
M. de Belecûmjae n’y a jamais-descendu.
Au camp du pas de Belecombe, le thermomètre
s’était tenu, pendant foute la journée
et par up teins. couvert, à 16 ; une heur©
avant le coucher du soleil, il était encore à.
1:5°; au soleil couché, il tomba assëz brusquement
à 5°. On peut avoir remarqué dans
les élévations thermométriques que nous avons
d’ordinaire le sojn de rapporter , qu’au coucher
et qu’au lever du soleil, le .mercure monte ou
baisse très-subitement ; que le plus fort de la
chaleur est. à midi , et que le plus grand degré
de, froid précède ila ptjinte du jour. Ces phénomènes
dépendent de la rareté dé l’atmosplièra
dans laquelle la chaleur ne se cumule pas t
comme dans les lieux bas où l’instant le plus
accablant dë la journée n’arrive souvent que
quelques heures après le midi, et où l’élévation
et l’abaissement du thermomètre sont progressifs.
Sur les hautes montagnes , l’action de
la chaleur agit directement, et dépend d’autant