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étaient depuis deux jours dans' ’les hauts et
bien fatigués j nous les priâmes de donner de
nos nouvelles à Saint-Benoît où ils retournaient.
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, Après avoir long-teins monté et descendu,
tantôt sur un sol nu et jonché de pierres
désunies, tantôt :entre des chicots brûlés et
entrelacés qui nous blessaient et nous char-*-
bonnaient de la tête aux pieds, ou enfin entre
des ambavillës humides, nous nous trouvâmes
au pied d’un monticule couvert de verdure, à
la base duquel il y avait de Peau, et d’où le
Volcan se présentait dans le point de vue le
plus majestueux. Excédés de fatigue,'nous
nous y arrêtâmes 5 il fut décidé qu’on y cam^
perait.
MM. Hubert et Rosemond ont nommé ce
petit mamelon piton de Berth, et nous crû-
jnes devoir lui conserver ce nom;, car c’est à
çSa base que M. Berth dessina le Volcan le 27
octobre 1791.
J’avais ramassé quelques petits’ prismes de
basalte à quatre angles , qui se trouvent ça
et là parmi les. débris de laves très - variées :
la plupart de ces débris semblent avoir été
Jong-tems roulés. Je rencontrai, là seulement,
et dans un trou peu considérable, mais trèsprofond
,
( 3f ) ’
profond , des tapis soyeux d’une mousse
très - remarquable par la finesse de ses jets
solitaires (1).
Le piton Berth n’a pas plus de vingt-cfiaq.
pieds d’élévation; ; mais par sa position au
bord de l’Enclos , ©n a sur sa cime une vue
des plus belles , et je Recommandé aux voyageurs
d’en profiter. Assis sur les bords du
eratere détérioré , mais très - reconnaissable ,
qu’on trouve à son sommet, je dessinai de
nouveau le Volcan (2). Sous ce point de vue ,
ce n ’était plus la même montagne dont j’avais
pris le croquis le matin • elle offrait flaoos
rapides , formés de scories , dont les oou-
(1) Dicranum ( filum ) surculp s im p lic i setaceo .
f o h i s setaceis c o n f e r t l s e x t r e m i t a t e surculi
upertis ; capsulis termifialibus f o l ia oequantibus. TH.
Les jets de cette singulière plante sont longs d’un k
trois pouces et demi, solitaires, simples, très-fins
soyeux et absolument semblables à une soie verte - &
sont couverts de feuilles très-fines, d’un vert doré
luisant, tres-serrées, excepté à l’extrémité du jet où
elles sont un peu lâches.
Les capsules sont par deux ou trois, brunâtres
portées sur un court pédoncule, et n’excèdent pas ed
tout la longueur des dernières feuilles.
: (2) Vue du Volcan, prise du piton üerth. «L XLiV
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