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Xh x OI^ Pu habiter d’abord, ils n’y oht pas porté
P rî- petit nombre de graines dont l’organisatiorf
peut supporter la chaleur de leur estomac.
Les oiseaux habitués à se réfugier sur les
rochers maritimes, ne se nourrissent que de
poissons et de vers marins ; ils ont été les prè-»
miers ha bi tan s de Bourbon et de l ’Ile -d e -
France, mais ils n’ont pu y porter la semence
d’un seul végétal. , fi [as, , r jro , . 1
. 4°- Les homni.es enfin ¡, en quelque tems
qu’ils ayent. abprdé^SIans des îles dont .il est
question , qu’ils« en ayent erisemencé et fertilisé
la surface, et qu’ils y ayenl jeté des animaux;
les hommes;, d is ,-je , n ’ypont pas planté:«des
mousses^ des liefiejiS et ■.'des conferves: de l ’Fu*
ropé ayee tent d^autres: végétaux qu’on trouve
par -tout, qu’on ne cultive nulle pàrt, et dont on
ne retire ançüue; ÆspècorÜ’ Litifité; L é s ' hommes
qui auraient pu porter des cèrfs , ' des «fièvres
et quelques insectes quinles suivent par-tout
maîgrénîéurs efforts ,; n ’oni'pas lâché;ces singes
auxquels maintenant on fait la guerre-, ees lézards
dont lesrhabitâtions sont remplies. (x) |
( * ) J a £?k_espèçes de. lézards bien distinctes!
La première est du vert le plus beau, jaspée ou tachetée
du rouge le plus éclatant; elle'se tient sur les yàçois
au soleil : sa forme, sa* taille et ses habitudes la rap-
C * % )
ces rats musqués (1) qui infectent nos demeures, An ,x>
cette foule d’araignées filant dans les champs , _ .
, .......................................... „ maire.
prochent de notre lézard gris, lacerta agilis , L.
La seconde espèce est 1 emabouya de M. de Lacépède,
Rept. T. I , p. 3 78 , Pl. XXIII. Elle habite les chemins
et les galets.
La troisième, bien plus petite, est Irès-aplalie ; sa
forme tient un peu de celle du gecko.Síi queue tombe
a la moindre pression. Ses doigts sont terminés par
de petites pelotes qui l’aident à s’appliquer à tout,
même sur les .glaces où elle monte avec assez d’agililé.
Sa démarche tient cependant un peu de celle des salamandres.
Tout son corps est pâle ou grisâtre, et un
peu transparent.
Ce lézard vit d’insectes dont on le voit souvent poursuivre
l’ombre, au plafond des appartemens. Il pond
dans les fentes des boiseries, et fait entendre un cri
qui a, en petit, du rapport avec celui de la rainette
verte.
Il y a lieu de croire que le même animal est fréquent
en Palestine, et qu’il y habite, ainsi qùe'dans nos colonies,
lès maisons et les édifices publics ; car Salomon
( Proverbes ) met au nombre des sages le lézard qui
habite les pa la is des rois ; et je ne sache pas qu’aucune
autre espèce de reptile, du genre la c e r ta , ait de la
prédilection pour les habitations des hommes.
(1) Sorex ( moschatus ) pedibus palmatis caüdâ
compresso-lanceolatâ. Syst. nat. ed. XIÏI. cur/Gmel.
I. p. i l 3 .
Cet animal était si nombreux dans l’Ile , quand les