avaient laissé leurs débris As X. confondus avec ceux
de leur proie. Du Petit-Thouars m a dit avoir
maire, aussi trouvé , dans son voyage au Brûlé de
S a in t-P au l, un cadavre décomposé. Ainsi les
lieux inaccessibles d’une île à peine conquise
par l ’homme, ont déjà été le th éâ tre , et des
misères qu’il éprouve, et de celles ou il réduit
ses semblables.
, Je ne remarquai guères aux environs des
grottes que ma conyse callocéphale ( 1 ) , une
a u t r e , espèce du même genre (2) , et un petit
seneçon (3) inconnu des botanistes.
(1) Conyzct callocephala. N. Voy. chap. X V I I I ,
p . 3g5.
(2) Conyza (squamosa ) fru tico sa , f o l i i s sessilibus,
glabris y ovato-lanceolatis, osyualitev sevratis. 3i.
C’est un arbuste toujours mal venu, qui n’excède
guère tin pied etdèniid’ëlévàtiôn.Ses tiges sônt dures,
grisâtres, et comme munies d’écailles qui sont léS
marques des feuilles tombées. Les feuilles sont longues
d’unpouce: à.un pouce- et demi,, larges de trois à six
lignes, dures, très-glabres, sessiles ^également dentées
en scie. Les fleurs naissent aux extrémités des rameaux;
elles sont comme paniculées, avec leurs pédoncules
blancs et pubescens avant la floraison.
(3) Senecio ( ptarmicæfolius ) f o l i i s linearibus, acu-
f i s , sessilibus , dëïitmis ; caille paniculato. N.
L e s tig e s d e ce tte p lan te sont dro ite s ; elles se d iy it
ï i i )
Soit à cause de l ’élévation des lie u x , soit à Alf x
«au se de la pauvreté du so l, la végétation p a - Fri_
raissait cesser ici. Nous ne trouverons désor- maire*
mais qu’un très-petit nombre de faibles rejetons
épars des végétaux que nous venons de mentionner
: leur verdure souffrante ne pare même
pas les rochers , qui les supportent comme des
hôtes étrangers.
L e bry des A lp e s ( 1 ) , mousse rare en
Europe où elle se rencontre sur les plus hautes
crêtes , végète sur les points les plus élevés
du piton des Neiges." L e lichen vert noir (2),
si fréquent sur les rochers de F ra n c e , y croît
auss i, et y retrouve une température qui lui
convient. Les insectes que nous avions observés
dans les hauts de la rivière des Remparts,
habitent-encore les dernières ambavilles du
sent en rameaux à leur extrémité , et excèdent rarement
sept ou buit pouces de hauteur. Les feuilles n’ont pas
une ligne de large ; mais elles ont souvent plus de deux
pouces de long ; elles sont linéaires, d’un vert obscur,
et .profondément dentées. Les fleurs sont semblables à
celles de notre seneçon vulgaire.
Ci) Bryurn A lp inum . Syst. nat. ed.XIII. cur. Gmel.
2. p. i 337. , .......y
(2 } Lichen viridi-ater, L am . E n c y c , ru é t. di'c. n ° . 9 .