la blancheur de ces fumées était, due au sel en
poussière dont elles étaient chargées, et que
leur disposition en spirale venait du poids de
cette poussière de s e îq u i? aprqs,,avoir été d’abord
poussée, en gros flocons par la. force de
Peau réduite en vapeur, retombait un ppu sur
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ello-meme, en tournoyant par l’effet du mouvement
du vent. Cet abaissement est l ’effet de
là chute de la poussière de sel , et, de l ’affaiblissement
de la force de fléau, réduitp en yapeur.
Aussi cette blancheur de la fumée, et sa forme
..................... , î I) fëno nq * ï ' ,
Spirale ne sont plus les mêmes à une certainehauteur
du point d’où elle s’élève.
Cette ressemblance de la famée jblanche du
Vésuve, décrite par M. Hamilton, avec celle que
produit ic ilà lave en contact ave<p la mer, est trop
frappante pourrie pas croire que celle du Vésuve
entraîne de la poussière de sel, M. Hamilton a
remarqué aussi que, lors de l’éruption du V ésuve
en août 1779,, la fumée portait à quelque
distance du cratère, un sel très-blanc corrosif :
âl eut été bien intéressant de recueillir de ce se l,
q u i , p e u t - ê t r e , n ’était que du sel m a r in ,
comme celui que j ’ai observé dans notre île.
Je vous engage à faire en plus grand mon
expérience,, et à verser de l ’eau de mer sur les
laves rougies; vous pourriez faire mieux ; ce setait
de mettre un long morceau de lave dans
flétat de fusion , et de l ’enfoncer lentement dans
u n baquet d’eau de m e r , en agitant un peu,l’eau
pour imiter l’eflfet des lames qui couvrent et
découvrent les laves; ce qui forme les flocons
successifs qui contribuent à la disposition spirale
des fumées, et à former le sel lorsque les
lames se retirent. Si vous faites cette expérience,
veuillez m’en dire le résultat. On pourrait aussi,,
pour comparaison, faire la même expérience
dans l ’eau douce.
Pendant long-tems je croyais què le Volcan
donnait trois espèces de fumées différentes 5
mais l’analogie que je viens d’indiquer confondrait
en une même espèce celle qui précède
et accompagne les éruptions , avec celle que la
lave en fusion produit lorsqu’elle coule à la
mer.
Je vous avoue que je ne suis pas encore satisfait
de cette distinction; car l ’eau réduit©
en vapeur est-elle bien une fum é e , laquelle estl©
produit de la combustion? L ’eau réduite en
vapeur chargée de sel qui l’a-blanchie, comme
chargée de cendres qui l’a noircie, n ’est pas plus
fumée que flair qui enlève et forme des nuages
de poussière.
Je sais aussi que les volcans poussent des flui