A s X.
•Efira
maire.
feuillages garantissent des rayons du jour. Ce
lieu est paisible et pittoresque : ce serait un site
trè s -p rop re pour un tableau ou T o n voudrait
représenter Diane et ses nymphes, se reposant
au bain , des fatigues d’une longue chasse^
Après avoir visité les grottes du rempart,
nous fîmes le tour de l’étang, dont plusieurs
des sites pittoresques fixèrent mon attention ,
sur-tout un lieu voisin du Bernica, qui me rappela
les vues de Suisse (1). Ses bords sont marécageux
j presque par-tout il est rempli de
plantes entre lesquelles je reconnus la masse-
d ’eau (2) pareille à celle de nos fossés. A la
Réunion on emploie les feuilles de ce végétal
tion, faite par un des collaborateurs de M. Vauquelin,
a donné les résultats suivans :
i°. Parties volatiles,,que l’on croit être de l’eau, dans
Ja proportion de 36 pour 100.
2°. Silice, à-peu-près autant pour 100.
3°. Magnésië caustiqueun peu moins ;d’,un cinquième.
Carbonate de chaux , une certaine quantité.
5°. Oxide de fer, une petite proportion.
(1) PL LU. Site des bords de l’étang.de Saint-Paul,
près du Bernica.
(2) Typha angustifolia, L,
pour couvrir certaines cases. Une bellè h et -
mie (1) croissait aussi le long des eaux et me N.
jri .» . . . . . Fridechiraavec
des aiguillons que je ne distinguais mairej
pas d’abord , quand je voulus en couper des
échantillons.
Un grand nombre d’hirondelles couvrait l ’étang,
et y chassait sans doute les moustiques
qu’il nourrit: je ne pus tuer un seul de ces oiseaux
qui n’approchaient pas, et je n’ai pu savoir
à quelle espèce ils appartenaient ; ils avaient
au reste la taille et le vol de notre hirondelle
et en présentaient les couleurs.
D ’énormes tamariniers (2) formaient, en plusieurs
endroits, des ombrages impénétrables,
-sur un sol assez aride. Ces arbres servent de refuge
à une chauve-souris de moyenne taille qui
a toutesles parties supérieures d’un gris roussâ-
tre foncé j les inférieures sont, au contraire,
d ’un beau blanc. Elle vole assez vite, à peu près
comme certains oiseaux qui se laissent tomber
du haut des branchages, et ne prennent le vol
que vers le milieu de leur chute pour remonter
(1) Hibiscus ficulneus. L. Hib is cus caule l\erbaceo
mbaculealo , J'oliis (jiii/K/u&fiiio ~ piiljucitis , ccilicibus
deciduis , interioribus latere erumpentibus. EncycL,
Méth. Dict. n°. 2.
(2) Tamarindus indica. L.
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