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x qu’on est forcé d’avouer que les unes et les
Pri^r autres ont pu être façonnées sur le même plan,
ïnaire. par Faction des fluides qui agissaient selon la
meme impulsion, quel retour on doit faire sui*
la fragilité des choses ! L e tems prodigieux qu’il
fallut pour doâher à 'to u te s ’ les montagnes
du globe la forme qui leur resta à la1 retraite
des e au x , n’était à l’éternité que le peu d’instans
qui suffisent aux ouragans pour changer pendant
une tempête la disposition des dünes qui
couvrent un vaste espace.
L e s vents qui amoneèlent les duhés, et qui
semblent leur donner des formes assez constantes,
détruisent souvent et tout-à-coup leur
ouvrage, pour le recommencer sur un itouveaü
plan. P a r - to u t 'cependant ou' il' existe des
sables accumulés en chaînes ' moütueuses il
est 'à remarquer que le vent d’onest est le plus
fréquent ; peut-être èst-il 1’effet.de Fimpulsi on
que doit donner à : Piithiospîïèîre1 là: ’rtd&tion du
globe; et le moüvèinent circulàirê d ë la mêr;
celle-ci , â l ’aide dé ëé moüvëèrtefit'^jétte à la
côte tout ce qu’éllé réduit èrisâfcrlnÿùtle vent se
chargeant d é dépôfy’I’aécurriulë fànfot en
pies, tantôt éri-indMicklês Iréurik ôfiisérésy tantôt
en cordons, en croupes, ètc. *
L ’éternelle inconstance des ! côürans atmos-
( t f i )
jphériques, ne permettra jamais aux sablés sur
lesquels ils exercent leur influence, de se fixer;
aussi les dunes sont-elles des fléaux. On en a
vu s’échapper .d’entre leurs voisines, se promener
sur les campagnes limitrophes, et frapper
de stérilité tous les lieux qu’elles avaient
parcourus. Par-tout où elles sont à craindre ,
on a tâché de les f ix e r , et par-tout la nature
bienfaisante semble en avoir donné les
moyens.
Il n’est question pour s’opposer à leurs ravages,
que d’obtenir â leur surface une végétation
dont les racines contiennent l’instabilité du
sol, et dont les feuilles ou les branchages b r isent
l’impétuosité du vent f qui dès - lors n ’a
plus d’empire sur la surface des dunes.
L e roseau des sables ( 1 ) , la soldanelle (2),
le rhamnoidê (3) , plusieurs g a ille ts , (4) , et
Un gènet (5) , sont les végétaux qui croissent
(1) Arun do arenaria. Li.
(2) Convolvulus soldanella. L,
(3) IlypophaerliamnóuleSi l.A.
(4) Galium verujn. L G a jium mollugo. L. G a lium
hierosolymitanum. L . et Galium maritimurn, Xi. 1
(5) Genista tinctoriat L.