autres créatures plus récentes et plus parfaite*.
Quant à l’origiüe des e a u x , desquelles devait*
sortir le inonde, et qui furent le berceau,
de l ’existence, elle peut être due à quelque
grand événement indépendant d’une création
locale ; et telle me semble la composition du
g lobe, que malgré le plan de génération successivement
perfectionné que je crois y découv
r ir , les premiers élémens de générations
ont pu n ’être pas destinés pour lui. Avant la
réunion de ces élémens, les points de 1 ellipse
que notre planète décrit dans sa révolution
autour du so le il, durent I o n g-te m s dem eurer
de simples points de l’espace dont le cours
d’aucun astre ne fixait la position.
Que les planètes et leurs satellites soient
le résultat du dessein formé d’organiser des
inondes de plus; ou qu’abandonnés à des lois
générales imprimées aux élémens, les principes
destinés à composer tout ce qui entre
dans leur ensemble, ayent dans le tem s , et
selon ces loi*, t suffi pour opérer la création
dont nous fix o n s partie , on peut faire la
supposition suivante. Pour déterminer la naissance
des planètes qui devaient exister g u n
corps céleste précipité dans le soleil en détacha
des é clats, ou s’y prisant lui-même, ses fragÇ
* * * }
jneiis poussés à-peu-près dans lé même plan,
et lancés au moyen d’une impulsion si violente, ~
allèrent former dans l ’espace les noyaux des maire,
globes de notre système. Cette supposition
déjà faitè par l’ün des plus beaux genies qui
aient illustré la France , est démontrée conforme
aux possibilités.
Long - tems ces noyaux moins volumineux
sàns doute que nè le sont lès mondes dont iis
furent là base , errèrent à l’aventuré dans là
direction où ils avaient été lancés. Irré^ulièrs,
hérissés d’angles et de cassures, ils ne tenaient
aucune routé certaine. Plusieurs durent s’égarer
dans l ’espace , ét se perdre dans l ’immensité
j d’àiitres retombèrent peut - être au
point duquel ils étaient partis 5 cèux-là seulement
furent asservis à une marche constante,
qui eurent lé tems dé prendre une forme
sphérique, et dont la distance au soleil sé
trouva dàùs le rapport nécessaire , pour lai
combinaison de la force attractiye dont jouit
cet a s tre , avec la force de répulsion qüx les
dvait chassés de son disque lumineux.
.Ces éclats de corps célestes, devenus corps
eélèstés eux-même s, ef jouissant | en raisoq
de lëur volume, d’une attrâction particulière,
jxurenf attirer dans leur sphère d’activité,"des