an rempart plus ou moins perpendiculaire et
haut de cent à deux cent cinquante pieds. Ce
• m u r , demi-circulaire, rappelle celui de l ’enclos
du Volcan, ou celui de la plaine des Palmistes.
C ’est entre lui et la m e r , sur un terrain
assez u n i , composé d’un sable mobile, qu’est
bâti le quartier.
L a côte de la mer est presque parallèle au
rempart dont il vient d’être question , et qui
était autrefois la côte lui-même. A l ’aspect de
ces lieu x , il semble que l ’anse,de Saint-Paul
présente les ruines de la moitié .d’une montagne
igniyome qui se serait affaissée, et dont le
reste serait maintenant englouti sous les eaux.
Une foule de ravines à peu près parallèles découlent
du Brûlé,de Saint-Paul ", elles viennent
tomber en cascades le long du rempart circulaire
qui nous occupe: ces ravines déchirent
son sommet, comme à Saint-Leu : leurs eaux et
quelques sources iifférienres-onl fe rmé, dans le
sable de î ’ahse un assez grand, étang dont la
vue égaie encore le tableau, qu’on voit d uB e r -
nica. ,.r .......
L e Bernica est le plus considérable des ravins
qui se jettent dans Panse de Saint-Paul :
c ’est à son embouchure que le chemin que
nous: ayons suivi descend le long du rempart
par des brisures bien entendues, mais bien pé**”
riibles à pratiquer.
C ’était chez M. de Lescoublë , frère de madame
L eh ou x , que nous avions projeté de descendre
à Saint-Paul. Nous le trouvâmes dirigeant
la construction d’une jolie maison qu’il
faisait bâtir. Je fus bien fâché de ne pouvoir
accepter la proposition qu’il inè fit de demeurer
plusieurs jours avec lu i, et d’aller ensuite parcourir
le lit de la rivière des Galets dans laquelle
il nous eût guidés : toutefois je m’engageai
à demeurer le lendemain pour visiter Saint-
Pàül. 5. < - ' ; . ;
Nous'commençâmes à côtoyer le rempart
Ûetni-circulaire vêts le sud, et un peu après
l ’hôpital qui est situé à sa base j nous rëconnû-
niës qu’il était formé de beaucoup de couches
très-minces, ce qui me confirma dans l’idée où
j ’étais qu’il avâit' appartenu aux parois d’un
ancien enclos.
A la partie inférieure du retìlpait , on voit
des grottes spacieuses creusëès dans des laves
basaltiques1! tùî sable mobile* pareil â'celui dé
toute la côte ,en formait le sol. L a plus éloignée
» o.h| > pj ad * ■- -• ' '• rii- i L
d a 'quartier é s f le lièù de'sépültûré des Maia-
Dâres. De modestes bouquets plantes Sur dé p e tits
tas dé stable indiquaient Îè'iïômbre'dé côrps