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Bru-
in aire.
’ la montagne ignivome de Mascareigne , • et
dont toutes les éi’uptions produisent plus ou
moins en raison de leur importance.
Dans mon premier voyage au volcan, oiï
peut se souvenir que nous nous trouvâmes
couverts, en nous réveillant, de fils de verre
volcanique : cette fois-ci il y en avait bien
davantage; nous en avions déjà ramassé sur
la plaine des Sables qui, la veille ¿ en était
jonchée. Commerson a le premier fait con-r
naître cette production : elle fut si abondante
dans une éruptionque l’île en fut entièrement
couverte , particulièrement les environs du
Gatil et de l’Étang-Salé qui sont, au moins à
sept ou huit lieues de la fournaise»
- . Les gerbes qui s’échappent» ,en fusées , et
tout ce. que lance- le ;cratère*, ,se séparant
subitement d’une masse en fusion, doivent
produire à-peu-près , sur la. surface, dont ces
parties' s’échappent , le metfie effet qu un
bâton de eire;d, jt|.spagne enleye S brusquement
de dessus, le cachet qu’on étend avec son
extrémité foudue , et dont çette extremite se
r éd u i t en fil souvent d’une très-,grandq longueur.
Ce qui m’a coîïfirmé* dans l’idée que
cette théorie ; était :.fondée , c’est que;£j ’ai vu
des filets volcaniques de plusieurs aunes j
d’autres avaient vers leur milieu, ou à l’une — -—i
de leurs extrémités, des petites gouttes en
forme de poire. J’ai reconnu ces gouttes pour m^re.i
être des fragment de scories vitreuses pareilles
à celles qui couvraient la chaudière, et dont
le filet ne semblait qu’un prolongement. ; ' ;
Il fut décidé que nous passerions,la nuit
au pied du mamelon Central , du côté qm
regarde le cratere’Dolomiëü. Nous nous tenions
à. une certaine-distance de ce’dernier, n’étant
pas encore aguerris a ses explosions qui avàiëitt
Vraiment quelque chose de plus infernal qtte
■ce que nous avions vu dans notre premier
Voyage. ‘t iâri eèpi.èè
Le tems devenait à chaque instant plus
beau, maïs plus .froid. Qüaftd le solëil quitta
l’horizon, iïme restait pas un fiuâge dans tohtè
sa circonférence : le thermomètre tomba a 5d.
Nous distinguions très-bieâ IVPÎtoh-Rougèy
le Nez-Coupé-, la pointe de la' Table et les
cratères Ràmond y que je dé'ssSnar dans l’âspeét
ou ils se présentaient couronnant le rémpart
de l’Enclos (i). ,-
(i) V l X h Y I , % 2. Les lettres ¿les deux figure«
désignent les mêmes Pitons, qüÉclÎaUgeftt de position
respective selon- la place de l’ohseryâtèur.
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