" , “ , sur liia droite , et le piton A n x. * r de Crac tout en
face de moi. Je me plus à chercher dans les
Bru.- ■
»aire, bouquets d’arbres qui sont à ses racines, les
tracés du camp que nous avions construit, et
où nous étions revenus dans un si triste état
un mois environ auparavant. Rétrogradant
ensuite, je fis plus avune lieue inutile pour
aller chercher un1 pas dans un endroit que
Guichard m’avait indiqué y mais: je ne pus y
réussir : le rempart était tout-à-fait perpendiculaire
y nons distinguions à sa cime Jou—
van court suivi des noirs, qui-'.cheminait sur
la,plaine des Sables pour se rendre au lien
où nous devions les trouver , - “
Il me fallut revenir d’où j ’étais parti, pour
trouver le pas nommé improprement de Belë-4
cùmbe-) q ù ^ s t situé dans Je prolongement
de-Ja ligneéqu’onjtirerait du cratère Bory par
la grotte de Rose'mond. Un peu avant d’arriver
au pas je m’arrêtai pour examiner un mon»
ticu,le volcafiiqueiqui mérite toute l’attention
des géologistes. Mj Hubert l’a nommé le For-
mica-Léo , et ce nom rend si bien sa figure^
qtie je l’ai conservé. • ;; . :
Le Formica-Léo a Un i peu la forme d’un
pain de.sucre ;qui serait tronqué vers la moitié
de sa hauteur, et n’a . guère plus de vingt
$>ieds d’élévation. .Comme les. éraîtères Ramond ~
et toute la surface; de la< plaine; des Sables , il ^
n’est composé que dé très-petits JVagmens de *
laves désunies et de diverses natures , boursouflés,
poreux, noirs, rougeâtres, rouilles, etc.
Ces fragmens sont, je crois, ce que les Italiens
appellent lapiüo di Fesuvio y <ils ont i 1 air
d’avoir été réduits en petit volume: par des
chocs et des IVotlemens réitérés.
i À la ci ine du,- lvormica-Leo, je'troüyai deux
entonnoirs; côntigus,ïdont l’un festun peüplus
grand que d’autre ces entonnoirs ont; absolument
la formé des embûches qüe les myrme-r
léons tendent aux fourmis. Les! pietfres qu’on
y jette descendent au fond. ,, entraînées par
leur propre poids ■ et ; par les, “fragmens qui
s’éb oulent, Tout* le : monticule j est absolument
de couleur de tàbâc avec une; teinte canello;
- -L é For'micartLeosiest.assis-sur des coulées
solides., compactesqj ¡épaisseJ.continues , que
des fentes de retrait peu considérables interrompent
seules;.;:Nousavons déjà-fait remarquer
que le fond de la plaine des ¡Sables est aussi
solide, et continu: >il paraît q-uè les ecfatèrds
Ramond .s’élèvent de’ mêinp Surs d’anciennes
coulées antérieures^ à leur .existence. Je cherchais
à me rendre raison de, la formation de