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‘^ ^ 7 la montagne, rie sèfaient ’paS 'êcliâppées a cë
Bru1- §ranc^ obsdfvâteüri1111 paraît par cë dessin ",
taaire. duréste trés—ineXact;< qu’alorsÎe mamelon
Cëntral; n’était quhïn êratèré ‘dont 5 les bords
commençaient séülèrûent à s?é1evéri 1 par1 les
coulées scoriéüsé's qui s’en échappaient. C’est
depuis ce vOÿâge sur-tout, qu?il S’est répiandif,
parmi* le plus ^rand nômbrë deshabitans du
pays, lë prëjl^é ïidieule , qu’Ûnechalëûr suf-
tocante, dës ‘cendres et urie forte1 odeur dë
soufre empêchaient d’approcher dtfvolcanÿdé
plusieurs liéuesU '
En 1789, MM.LIübèrt l’aine; Dunlorier et
Patu de Roseniond ëntrèprirënt d’àllêf visiter
la Fournaise.; mais ils furent pris sur la plaine
des Sables par des brumes si épaisses ; qu’ils
s’égarèrent et faillirent à périr.
Ce fut en 1791 que se fit , à la cime du
Volcan, le premier voyage qui eût pu tourner
au profit de la géologie e t dë* l’histoire naturelle
volcanique, si la relation en eût été
imprimée. J’ai “ dans les mains la copie du
manuscrit de M. *• Rérth qui l’exécuta aveO
MM. Hubert l ’afné et Patu de Rosemond.
Ce voyage a été" parfaitement bien fait. M.
Berth était, à Ce qu’il me paraît, un habile
minéralogiste. Nous avons parlé du mérite dè
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M. Hubert; M. Pàtu peint à merveille; i l -— *
dessina tout ce qui méritait de l ’être. Nos
voyageurs partirent; les uns dé Saint-Benoît, maireît
les: autres dë là rivière d’Abord . et se réu-
aiirent au :piton de Villers, où ils passèrent
la nuit dm 25 au 2.6 de juin.,
Au soleil couchant, le 25, le thermomètre
de, Réaumur était À io° ; le 2 6 au soleil
levant, il n’était qu’à* 3° fci lie» mercure d’un
mauvais baromètre, était descendu à 24 pouces
5 lignes-; et 2é> pouces 3 lignes ;/mais M. Berth
prévient que^si l’instrument eût été meilléur ;
il .serait déscendii. bien plus bas. ; » . fit
Arrivés à la ravine à Man$âc,ces messieurs
se reposèrent daù&dftcaverne »pendant environ
deux heures»..' Ad moment oit ils .y entrèrent,
le thermomètre était à» ^o^quand ils en sor*
tirent, il 1 avait déjà baissé ; i5 9i .Pour le
baromètre, il nlàvaitmullëméiifc baissé;! ce qui
convainquit: de sa .mauvaise -coûstruotion.
ta Les brumes?s’étàient .élevées:comme à.l’orr»
dinaire ; elles sortaient du fond de la rivière
.des Remparts ;.èt suivaient différentes directions.
A deux heuires après midi,.elles com-
mencèrent à s’éclaircir et à se rabattre, pour
gagner la mer, dans les mêmes gorges d’oû
elles étaient sorties. Pendant que les voyageurs