* " _ ou là lumière, l ’éau; le A k ï . , 7 7 mouvement,' des élê-*
j.ri_ iiieîis étrangers , y produisirent des êtres dont
*>âire. Jés depbüilles commencèrent à s’accumuler et
à grossit* le noyau attra c tif autour duquel
était réuni tout cè qui peut concourir à don^*
rièr l ’ëxistence.
T e l était alors le globe , maintenant inégal,
couvert d’aspérités et de précipices. Ses fon—
dëmëns hümidès se formaient par stratification
, et corniné les couches d’un calcul humain.
L à mer ; également profonde par-tout, était
Pàtmosphère du globe naissant, et les poissons
parcourant cette atmosphère étaient, pour les
créatures qui vivent dans l ’abîme, ce que les
oisëaui: sont aujourd’hui pour les animaux que
ïèür organisation condamne à ne pas quitter
là terre.
I. Nous âfii^ons ail troisième âge du monde,
Celui où l’éâu refroidie dut causer des fissures à
la croûte du noyau terrestre dont le centre était
encore incandescent; S ’ëtaiit introduite par ces
fisSüres âvée lës priiicipeé càlfcàires qui s’étaient
fbrttiës daùs Son sein, elle facilita une grande
ftisibü, augmenta l’incendie souterrain; produisit
des secoüsses convulsives en se dilatant,
et détermina des explosions à l ’aide desquelles
ce que nous nommons les monts primitifs
élevèrent leurs sommités au-dessus des An ^
tners. r ri-
Qu’on ne regarde pas tout ceci comme le maire*
rêve d’un voyageur exa lté, s’abandonnant aux
pensées que lui suggère son séjour dans les
limites atmosphériques , et qui ne pourrait
point alléguer de raisons solides à l ’appui de
son système. S’il s’agîs’sait ici d’une théorie de
la te r re , si je n ’étais borné par tin cadre étroit,
j e pourrais asseoir mès opinions sût üne foule
de raisonnemens solides. Il suffira ici de citer ,
les preuvès qui ont trait à l’origine de l ’île où
nous avons vôyâgê ; â celle dès granits, des
basaltes, des chrysolités et autres substances
que nous y avons rencontrées ; en un mot j
âu fond de cet Ouvragé.
Jetons ; avant tout ; lës y e u x , sur lès monts
primitifs du globe. Ils sont toujôùrs disposés
en longues chaînes q u i, dans toute .l’étendue
qu’elles parcourent, présentent d’ün côté un
escarpement plus brusqué , et de Pautre , des
pentes bien plus dbùces, comme si elles eussent
Fait partie d’une croûte brisée par un grand
effort qui enalirait sbulevé de vastes fragmens:
le côté de l ’escarpement présente les points
Sur lesquels s’est opérée la cassure.
Dans l ’ancien monde, toutes ces grandes