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CHÉLOKIENS.
cnlièrementim ouvrage général sur les animaux invertébrés
, I vol. in-S" de près de 800 pages, imprimé en
1830 a Leipzick. Il s'était livré d'une manière particulière
à l'étude de la zoologie. Il a suivi nos cours au
Muséum d'histoire naturelle de Paris, en 1808 et 1800
époque à laqueUe il présenta à l'Institut de France ^
au mois de mai, le prodrome de sa Monographie des
Tortues. Il avait beaucoup voyagé dans l'intérêt de la
science, pour visiter les principaux musées de l'Europe,
où il avait fait dessiner les espèces de Tortues qui
n'étaient pas figurées dans l'ouvrage de Schoèpf. Il fut,
malheureusement pour la science, assassiné par un
guide pendant iin voyage qu'il faisait en Italie.
C'est dans le volume des archives de Koenisberg pour
l'année 1812, qu'il a publié le prodrome de sa Monographie
des Tortues en latin. Comme c'est le dernier
ouvrage général sur ce sujet, et qu'il renferme l'état
de la science à cette époque, nous nous proposons de
le faire connaître ici dans une courte analyse : ce recueil
étant d'ailleurs fort rare en France.
Dans une préface , l'auteur annonce qu'il avait étab
l i , dans le mémoire présenté à l'Institut, le genre
Amida, dont il avait tracé les caractères positifs
lorsque les commissaires de l'Institut firent leur rapport
5 mais M. le professeur Geoffroy, qui avait déjà
reconnu la nécessité de former ce genre d'après une
espèce qu'il avait rapportée et observée en Egypte, publia
son mémoire sur les Tortues molles, auxquelles
il imposa lenom de Trionjx (i). Notre jeune auteur se
(1) Annales du Musée cl'Hist. nat., tome xzv, page 15, fig. 4,
AUTEtJilS SPÉCÎAtrx.
loue en particulier de l'accueil bienveillant qu'il a reçu
à Paris de la part des naturalistes, qui lui ont procuré
toutes les facilités pour se livrer à ses études favorites.
Dans un avant-propos, l'auteur examine la structure
du squelette des Tortues. Il établit que, d'après la
manière dont les os se développent chez les différens
genres , il convient de commencer l'arrangement naturel
parles Tortues molles, qui semblent faire le passage
aux espèces marines, de même que celles-ci mènent
successivement aux aquatiques et aux terrestres.
Il adopte en cela l'opinion de Blumenbach. Comme les
caractères sont tirés de la forme des pièces osseuses, il
les décrit d'abord pour montrer que les genres se distinguent
surtout par les os de la carapace, du sternum
et des pattes; puis il établit les différences que présentent
les plaques qui recouvrent ces parties dans les
divers genres, qu'elles servent même à distinguer.
Le second chapitre est consacré h l'énumération des
Tortues, qu'il considère comme formant un ordre,
celui des Chéloniens de M. Brongniart. Il en présente
les caractères naturels tirés de l'organisation ; il les
trace de la manière la plus concise. Chacun des genres,
au nombre de six, qui sont ceux des Trionyx, des
Chélonées, des Chélydres et des Chélydes, des Émys
et des Tortues, se trouve ensuite exposé d'après les
caractères naturels, indiqués par le genre de vie et
d'habitation, et enfin par des notes essentielles.
Sept espèces sont rangées dans le genre Trionyx,
chacune d'elles porte une phrase spécifique avec l'indication
de la principale figure ou de la description qui
en a été donnée, des observations sur le pays dans
lequel on les a recueillies, sur les connaissances déjà
acquises, ét même sur les variétés.
REPTILES, I.
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