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394 CHÉLONIENS.
particularités dans la manière dont la sécrétion s'en
est opérée.
Ces plaques sont à peu près disposées de la même
manière dans toutes les espèces; mais leur figure et
leur étendue varient considérablement. Aussi s'en eston
servi avec avantage pour caractériser les espèces
dans certains genres. C'est même afin de pouvoir exprimer
ces différences qu'on a assigné des noms à
cliacnne d'elles. Nous avons foit figurer sur les planches
11 et 12 de cet ouvrage la disposition des plaques
de la carapace et du plastron, telles que nous allons
les faire connaître.
On distingue sur la carapace de toutes les espèces
q'-n l'ont couverte d'écaillés, une portion centrale ou
un disque. Elle est couverte de grandes plaques constamment
au nombre de treize. S'il y a quelques variétés,
elles sont accidentelles, quelques portions s'etant
séparées ou réunies dans certains cas. Ce sont les
plaques qu'on nomme centrales. L'autre portion, celle
qui borde la carapace dans tout son pourtour, se
trouve composée régulièrement à droite et à gauclie
de vingt-trois h vingt-cinq autres plaques dites marginales
ou du limbe.
En apparence, ces plaques paraissent correspondre
aux os qui composent la carapace. Cela est vrai jusqu'à
un certain point , et cependant il y a des différences
pour la manière dont ces lames sont disposées,
par rapport aux os dont elles ne suivent pas les limites.
Ainsi, de même que nous avons reconnu dans les
lames postérieures de chaque vertèbre du dos les éminences
correspondantes aux épines et aux apophyses
transverses, qui anticipaient par derrière sur la ver-
SEWSIBILÎTÉ, TOÏJCHEIl. BgS
tèbre suivante, comme elles en étaient recouvertes
dans la partie antérieure par celles qui les précédaient,
de même aussi les plaques cornées recouvrent beaucoup
plus de surfaces , et par là elles semblent destinées
à consolider les sutures de plusieurs des pièces
osseuses entre elles.
Ainsi, ordinairement, il y a cinq plaques impaires,
régulières , symétriques , situées dans la partie
moyenne et longitudinale, et ces lames sont dites
vertébrales. On les distingue par leur ordre numérique
: une centrale, qui est la troisième , deux antérieures
et deux postérieures. Le plus souvent, ces
plaques portent, comme nous l'avons di t , le nom de
vertébrales, quoiqu'elles recouvrent une partie des
lames costales. On conçoit que leur pourtour doit varier
beaucoup. Le plus ordinairement, elles sont à six
pans ou hexagones plus ou moins réguliers ; mais il
en est qui n'ont que quatre ou cinq côtés. Ainsi ces
plaques sont à peu près en nombre moitié de celui
des vertèbres du dos et du sacrum. Ces plaques vertébrales
sont unies devant et par derrière avec celles du
limbe ou de la circonférence ; mais, sur les parties
latérales, elles se joignent à d'autres grandes plaques
centrales au nombre de quatre, rarement de cinq (l).
Il y en a donc en tout Luit. Chacune d'elles répoiid à
deux ou trois côtes qu^elIe recouvre en partie. C'est
ce qui les a fait généralement désigner sous le nom de
plaques costales.
Les plaques du limbe ou de la circonférence, celles
( f j Parmi les Tiialassitcs, les Chclonées dans les espèces dites
l'une Caouane, l'aulre de Dussumier, ont quinze plaques centrales
au lien de treize, ce sont deux plaques costales en surplus.
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